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Alger n’a pas souhaité réagir aux propos tenus, dimanche 28 août, par Ahmed Omar Bani, porte‑parole militaire des rebelles libyens. « Les propos irresponsables et irrévérencieux tenus par ce personnage ne méritent ni considération ni commentaire », a déclaré, ce lundi 29 août, à TSA Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères. Lors d’une conférence de presse tenue à Benghazi, M. Bani avait déclaré que l’Algérie devra répondre de son attitude à l’égard de la rébellion (lire).
Malgré ces tensions, les canaux de communication entre Alger et le CNT ne sont pas rompus. Dimanche, en marge de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe, Mourad Medelci a eu des entretiens avec Mahmoud Djibril, numéro deux du CNT libyen. L’entretien s’est déroulé à l’initiative de M. Djibril, a précisé Amar Belani. « L’entretien a porté sur les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine consacrée à la Libye ainsi que sur la nécessité de préserver l’unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d’une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique », a précisé le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères.
« Je signale que d’autres rencontres ont déjà eu lieu dans d’autres capitales en marge de conférences internationales et je rappelle également que nous avions annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du Conseil », a‑t‑il ajouté. Mais, même si Alger a gardé des canaux de communication avec les représentants de la rébellion libyenne, la rencontre du Caire est la première à ce niveau entre l’Algérie et le CNT libyen depuis le début de la révolte contre Mouamar Kadhafi en février dernier.
M. Belani a précisé à TSA que l’Algérie n’avait pas « pour habitude de médiatiser ce genre de rencontres car la discrétion et la sérénité sont deux facteurs importants de la diplomatie algérienne qui est loin d’être statique comme certains le font accroire dans des jugements plutôt sommaires et expéditifs ». Alger ne reconnaît toujours pas le CNT et les rebelles libyens reprochent toujours à Alger sa position dans cette crise. Et rien n’indique que la rencontre entre Medelci et Djibril a fait évoluer les vues des deux parties.
TSA
Malgré ces tensions, les canaux de communication entre Alger et le CNT ne sont pas rompus. Dimanche, en marge de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue arabe, Mourad Medelci a eu des entretiens avec Mahmoud Djibril, numéro deux du CNT libyen. L’entretien s’est déroulé à l’initiative de M. Djibril, a précisé Amar Belani. « L’entretien a porté sur les derniers développements intervenus en Libye, les conclusions de la dernière réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine consacrée à la Libye ainsi que sur la nécessité de préserver l’unité du peuple libyen frère et de hâter le retour d’une paix durable à travers une transition pacifique, inclusive et démocratique », a précisé le porte‑parole du ministère des Affaires étrangères.
« Je signale que d’autres rencontres ont déjà eu lieu dans d’autres capitales en marge de conférences internationales et je rappelle également que nous avions annoncé, dès le mois de mars dernier, que des canaux de communication étaient ouverts avec certains représentants du Conseil », a‑t‑il ajouté. Mais, même si Alger a gardé des canaux de communication avec les représentants de la rébellion libyenne, la rencontre du Caire est la première à ce niveau entre l’Algérie et le CNT libyen depuis le début de la révolte contre Mouamar Kadhafi en février dernier.
M. Belani a précisé à TSA que l’Algérie n’avait pas « pour habitude de médiatiser ce genre de rencontres car la discrétion et la sérénité sont deux facteurs importants de la diplomatie algérienne qui est loin d’être statique comme certains le font accroire dans des jugements plutôt sommaires et expéditifs ». Alger ne reconnaît toujours pas le CNT et les rebelles libyens reprochent toujours à Alger sa position dans cette crise. Et rien n’indique que la rencontre entre Medelci et Djibril a fait évoluer les vues des deux parties.
TSA
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