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Crise de la dette: Laurence Parisot dénonce un complot américain

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  • Crise de la dette: Laurence Parisot dénonce un complot américain

    L'Expansion.- publié le 29/08/2011

    Selon la patronne du Medef, "on a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro". Orchestrée par Washington, rien que ça...

    La présidente du Medef, Laurence Parisot dénonce le rôle joué par les Américains dans le déclenchement de la crise de la dette en Europe, estimant qu'elle avait été "orchestrée" par ces derniers pour détourner l'attention des marchés de leur propre problème d'endettement.

    "La situation s'est tendue quand la Chine a commencé à faire la leçon aux États-Unis sur leur dette. Les Américains ont sans doute voulu alors repasser le mistigri à l'Europe", a résumé la responsable du principal syndicat patronal français, dans un entretien mis en ligne dimanche par Le Figaro. "On a assisté à une sorte de guerre psychologique et à une tentative de déstabilisation de la zone euro", a analysé Mme Parisot, en parlant d'une "orchestration" outre-Atlantique des rumeurs sur les difficultés européennes.

    "Voyez les rumeurs sur les banques françaises, qui se sont diffusées immédiatement alors qu'elles étaient absolument infondées", a-t-elle relevé, en une allusion notamment aux difficultés de la Société générale. "Nos banques sont parmi les plus solides au monde. Des unes de médias américains annonçaient pourtant la mort de telle ou telle et même la fin de la zone euro. Nous sommes passés d'attaques sur l'Espagne à des attaques sur l'Italie, puis sur la France, jusqu'à des rumeurs de dégradation de l'Allemagne la semaine dernière! s'est-elle étonnée. "Quand des publications américaines très lues par les investisseurs et les analystes financiers titrent sur de fausses annonces dramatiques, des questions se posent", a fait valoir la responsable patronale.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    La présidente du Medef, Laurence Parisot dénonce le rôle joué par les Américains dans le déclenchement de la crise de la dette en Europe, estimant qu'elle avait été "orchestrée" par ces derniers pour détourner l'attention des marchés de leur propre problème d'endettement.
    ça me paraît un peu enfantin comme complot. Un complot par définition, ça ne saute pas aux yeux. La zone euro va mal. C'est tout. la seule économie saine de la zone, c'est l'Allemagne. Le reste de la zone, ce sont des boulets que l'Allemagne traîne.

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    • #3
      Le "modèle" allemand en question

      Source Michel Husson note n° 19 septembre 2010

      La priorité aux exportations en Allemagne a pour contrepartie un gel de la consommation privée .
      Entre 1991 et 2001, la consommation avait augmenté dans la même proportion en France et en Allemagne (avec un profil différent).
      A partir de 2001, les évolutions divergent : la consommation continue à progresser en France alors qu’elle est pratiquement bloquée en
      Allemagne. Les effets dépressifs sur les autres pays européens ont été soulignés à plusieurs reprises.

      La question qui se pose alors en ce qui concerne l’Allemagne est de savoir si la croissance des exportations peut compenser la quasi-stagnation de son marché intérieur.

      La progression des exportations allemandes a été particulièrement vigoureuse vers les nouveaux Etats membres
      (+12 % par an) et vers la Chine (+22 % par an). Mais les PECO et la Chine ne représentent en 2009 que 15,5 % du total
      des exportations allemandes. Il faut en effet prendre en compte la structure des exportations.
      Or, celles de l’Allemagne dépendent encore majoritairement (à 62,6 %) du marché européen soit à peu près la même proportion que la France (62 %). Et le marché européen représente aussi 62,1 % de l’accroissement des exportations allemandes entre 2000 et 2009.
      La conclusion de cette analyse est que le dynamisme des exportations allemandes en dehors de l’Union européenne
      ne pourrait compenser un ralentissement général en Europe. Imaginons que sur les 5 prochaines années, les exportations de l’Allemagne augmentent à la même vitesse vers le reste du monde (8,5 % par an) mais que leur
      rythme de croissance soit divisé par deux (4,1 % par an au lieu de 8,2 %) en direction de l’Union européenne.
      Si par ailleurs la consommation continue à progresser aussi lentement, alors le Pib n’augmenterait que de 0,9 % par an.

      Autrement dit, le modèle allemand de compression du marché intérieur au profit des exportations n’est pas viable, sans même parler de ses répercussions sur les autres pays européens.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4
        Le "modèle" allemand en question
        Le modèle allemand est l'un des plus sains. l'Allemagne, c'est la véritable locomotive de l'Europe. il y a un déficit publique, c'est vrai, mais pas de déficit commercial. Contrairement à la France qui cumule les deux déficits. ça fait un moment que la France est en faillite perpétuelle. Elle vit comme parasite sur le dos de l'Europe.

        Si le modèle allemand est à remettre en question alors la France est... à blâmer!

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        • #5
          la france vit comme un parasite sur le dos de l'europe tu peux developper pour quelles raisons tu vois cela come ca?

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          • #6
            point de vue.

            La France est en faille permanente. elle vit de l'endettement. ça fait des années que ça dure et ça s'aggrave d'année en année. économiquement parlant, la France, c'est le plus gros parasite de l'Europe.

            y a un autre parasite qui vit au détriment du Monde... les Etats Unis. Désolé je ne peux pas développer plus que ça. c'est mon sentiment... simplement, la France, tout comme les Etats Unis sont surendettés. ce ne sont pas des économies productives. ça me paraît évident.
            Dernière modification par Neutrino, 03 septembre 2011, 17h26.

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            • #7
              pourtant les francais font partis des moins endettés l'epargne francaise est forte
              la conso francaise est le moteur de la croissance eco de ce pays a la difference de l'allemagne qui l'a abandonné
              enfin la dette francaise a diminué certe de facon minime dans les années 2000
              que dire de l'italie ?

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              • #8
                L'Italie? une catastrophe ambulante depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La honte de l'ex Europe de l'Ouest.

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                • #9
                  L'endettement est un moyen pour réduire inexorablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d'action, conformément au projet "libéral" qui vise à réduire les états à l'impuissance, afin de laisser un champ d'action maximal aux entreprises.
                  En appauvrissant l'état, l'endettement entraîne une réduction progressive du financement des services publics et des prestations sociales (retraites, assurance-maladie, assurance chômage), dont les déficits ou l'inefficience servent ensuite de prétexte pour présenter les privatisations comme une "solution".
                  De plus, l'accroissement de l'endettement permet d'amener le pays au bord de la faillite, afin de contraindre l'état à privatiser pour rembourser la dette, quelle que soit la couleur politique du gouvernement choisi par les électeurs. Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont le plus endetté la France sont aussi les plus "libéraux": Edouard Balladur (avec Nicolas Sarkozy au ministère du budget) et Jean-Pierre Raffarin.
                  La dette de la France a dépassé en 2005 les 1100 milliards d'euros, soit 67% du PIB. Cela représente un endettement de chaque citoyen français (nouveau-nés compris) de 18.300 euros, et un remboursement de la dette qui absorbe chaque année la totalité de l'impôt sur le revenu.
                  Président le plus "libéral" et le plus à droite, Nicolas Sarkozy a dépassé de loin les "performances" de tous ses prédécesseurs. En seulement 3 ans, il a réussi a faire passer l'endettement de 65% à 85% du PIB, pulvérisant les limites fixées par le "Pacte de stabilité" européen. Il laissera probablement une dette proche des 100% du PIB à la fin de sa présidence en 2012. Un tel niveau caractérise les pays du tiers monde ou... les pays en voie de tiers-mondisation.

                  Depuis 40 ans, la droite libérale et la gauche libérale se sont relayées au pouvoir pour dilapider l'argent public et pour le détourner au bénéfice d'intérêts particuliers: corruption, subventions et allègements de charges accordés aux multinationales (qui remercient en délocalisant leur production), travaux publics inutiles au grand bénéfice des entreprises de bâtiment (et des élus politiques qui perçoivent des commissions occultes sur les marchés publics).
                  Des groupes de personnes et des entreprises se sont ainsi enrichies, un enrichissement financé en endettant l'état, c'est à dire la collectivité. Les citoyens vont maintenant devoir rembourser l'argent dont ont bénéficié leurs "maîtres", sans oublier les intérêts de l'emprunt. Concrètement, ce remboursement se traduira par des augmentations d'impôts, une dégradation des prestations de l'état (sauf en matière de répression), la fin de l'état-providence, et la privatisation des dernières entreprises publiques (vendues à un prix très inférieur à leur valeur pour la collectivité et à l'argent des contribuables qui y a été investi pendant des dizaines d'années).
                  L'endettement est aussi un cadeau offert aux banques, assurées de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen
                  Comme on le voit, l'endettement est une bonne affaire pour tout le monde, sauf pour les citoyens de base qui paieront la facture.

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                  • #10
                    envoyée par russkov: De plus, l'accroissement de l'endettement permet d'amener le pays au bord de la faillite, afin de contraindre l'état à privatiser pour rembourser la dette, quelle que soit la couleur politique du gouvernement choisi par les électeurs. Ce n'est pas un hasard si ceux qui ont le plus endetté la France sont aussi les plus "libéraux": Edouard Balladur (avec Nicolas Sarkozy au ministère du budget) et Jean-Pierre Raffarin.

                    Devedjian propose de reprendre les privatisations

                    Patrick Devedjian (UMP) propose de reprendre les privatisations d'entreprises où l'Etat est actionnaire, y voyant une source "d'environ 15 à 20 milliards d'euros". Sur Europe 1, l'ancien ministre a déclaré, comme un moyen possible de lutte contre les déficits : "On se relance dans les privatisations. Il y a un potentiel considérable". Il a cité un certain nombre d'exemples : "France Telecom, l'Etat en contrôle 27%. Je pense qu'il faut vendre 13,5%. Ca rapporterait 4,7 milliards". "Aéroports de Paris aussi peut rapporter gros. L'Etat n'est pas obligé d'en garder le contrôle. Ca rapporterait 3 milliards. Renault, nous avons 15% du capital de Renault. On le vend. Air France aussi nous avons 15%, on le vend", a-t-il déclaré.

                    Les privatisations, peuvent rapporter à elles-seules quelques 15 à 20 milliards", a estimé Patrick Devedjian. D'une manière plus générale, il considère que Nicolas Sarkozy est le meilleur candidat pour la droite, et doit présenter "un projet global d'envergure" s'il veut remporter la victoire en 2012. (...) Quand je vois la gauche qui n'a pas de projet", c'est "une chance pour notre camp si on propose quelque chose de fort, de novateur", a déclaré l'ex-numéro un de l'UMP.

                    Source: d'après lefigaro.fr/ 05/09/2011
                    surtout, j'aime bien pourquoi c'est important de privatiser. c'est pour remporter la présidentielle de 2012. mdr. J'aime bien: les finances publiques françaises sont au plus mal, et tout ce qui pré-occupe "ce rapace," c'est la présidentielle de 2012. Le sort de Nocolas Sarkozy est plus important que celui de la France!!! extra! extra! trop top!
                    Dernière modification par Neutrino, 07 septembre 2011, 06h56.

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