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John Howard fait l'éloge des États-Unis

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  • John Howard fait l'éloge des États-Unis

    L'Australie comme la Grande-Bretagne, est un allié inconditionnel des Etats-Unis. Pour celles et ceux qui en doutaient encore, le premier ministre australien John Howard le leur rappelle avec ses mots à lui. En terme de cirage de pompes, il sera désormais difficile de battre le mangeur de kangourou!

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    John Howard fait l'éloge des États-Unis

    Ceux qui aimeraient voir une moins grande domination globale des États-Unis devraient se méfier de leurs souhaits, a affirmé lors d'une séance conjointe aux Communes, jeudi, le premier ministre de l'Australie, John Howard, à l'occasion du premier séjour officiel d'un dirigeant étranger au Canada depuis que les conservateurs de Stephen Harper ont pris le pouvoir.
    «L'Australie, comme vous le savez, est une amie et une alliée sans gêne des États-Unis», a déclaré M. Howard à une Chambre des communes ayant entendu sa part de critiques de Washington, ces dernières années.

    «Les États-Unis ont été une remarquable puissance pour le bien dans le monde. Et la décence et l'espoir que la puissance et la résolution des États-Unis représentent dans le monde sont quelque chose que nous devrions apprécier profondément», a-t-il dit, suscitant des applaudissement nourris.

    D'une durée de 23 minutes, l'allocution de M. Howard, qui n'était que la deuxième à avoir été prononcée à la Chambre des communes par un premier ministre australien, et la première depuis 1944, est survenue un jour après que les Communes eurent adopté de justesse une motion prolongeant de deux ans, jusqu'en 2009, la présence des Forces armées canadiennes en Afghanistan.

    M. Howard, dont les 10 années en fonction sont perçues par certains comme un modèle pour les conservateurs de M. Harper, a présenté le terrorisme comme l'un des «défis brutaux» de ce début de 21e siècle.

    «Le terrorisme ne sera pas défait en nuançant notre politique étrangère», a-t-il affirmé.

    «Le terrorisme ne sera pas défait en nous roulant en boule et en nous cachant dans un coin en imaginant que nous passerons inaperçu», a-t-il ajouté.

    Le premier ministre australien a également lancé une mise en garde à l'intention de ceux qui critiquent les États-Unis.

    «J'ai un conseil à donner à ceux qui, à travers le monde, aimeraient que les États-Unis jouent un rôle moins grand dans les affaires de notre globe. Faites attention à ce que vous souhaitez. Une Amérique en retrait rendrait le monde plus vulnérable», a-t-il affirmé.

    Le seul autre premier ministre australien à avoir pris la parole aux Communes a été John Curtin, le 1er juin 1944.

    Presse Canadienne (PC)
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