L'Algérie s'est dit prête à reconnaître les rebelles libyens du Conseil national de la transition (CNT) lorsqu'ils auront formé un "gouvernement représentatif des différentes sensibilités régionales". Plusieurs autres pays hostiles à l'intervention de l'Otan ont par ailleurs accepté l'invitation de la France à venir discuter de l'avenir du pays à Paris ce jeudi.
Si l’ancien « Guide » libyen est toujours en fuite, la page Kaddafi est bel et bien tournée pour la communauté internationale.
Jeudi matin sur la radio française Europe 1, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a exposé la position de l'Algérie sur le dossier Libyen. Par sa voix, l'Algérie s'est ainsi dite disposée à reconnaître les autorités de transition libyennes, lorsqu'elles auront formé un gouvernement représentatif de toutes les sensibilités régionales du pays. Mourad Medelci a par ailleurs rejeté toute « ambiguïté » de la position de son pays sur la Libye. « Jamais l'hypothèse n'a été examinée chez nous que M. Kadhafi pourrait venir frapper à notre porte » a-t-il également affirmé.
Soixante pays doivent se réunir à l’Élysée à partir de 17 h, heures locales (15h GMT), à l’invitation de la France et de la Grande-Bretagne pour une conférence des « amis de la Libye », qui doit préparer le futur de la Libye. Certains pays hostiles à l’intervention de l’Otan jusqu’aux derniers instants du régime, ont été invités et ont accepté de venir à cette réunion.
La présence à Paris de l'Afrique du Sud en suspens
C’est notamment le cas de la Chine et de la Russie. Moscou a par ailleurs reconnu jeudi le Conseil national de transition (CNT) libyen comme « autorité de pouvoir » et a dépêché à Paris son émissaire spécial pour l’Afrique Mikhaïl Margelov.
L’Afrique du Sud, qui s’est aussi opposée à l’intervention militaire et a longtemps cherché une solution négociée entre Mouammar Kaddafi et les rebelles, a également été invitée. Sa présence n’était pas encore confirmée jeudi matin.
Le Canadien Stephen Harper, ainsi que l’Américaine Hillary Clinton, l'Italien Silvio Berlusconi et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, et de l'ONU, Ban Ki-moon, sont attendus à Paris. De même que l'Allemande Angela Merkel, des ministres chinois et russe, et l'ambassadeur brésilien au Caire, Cesario Melantonio, présent, en tant qu'« ambassadeur extraordinaire pour le Moyen Orient ».
50 milliards de dollars à débloquer
Pour les pays de la coalition, il s’agit de concrétiser la victoire militaire des rebelles par une reconnaissance politique internationale. « Il est maintenant fondamental de réussir la transition (...) si on attend, on risque de la faire échouer », indique-t-on dans l’entourage du président français.
Les deux principaux chefs du CNT, Moustapha Abdeljalil et Mahmoud Jibril seront aussi présents pour présenter leur « feuille de route » vers la démocratie et réclamer une aide urgente pour la reconstruction.
Ils chercheront aussi à obtenir le dégel des avoirs du clan Kaddafi à l’étranger. Environ 3 milliards de dollars, placés sur des comptes américains et britanniques ont été débloqués à ce jour. Le pactole total est estimé à 50 milliards...
Jeune Afrique
Si l’ancien « Guide » libyen est toujours en fuite, la page Kaddafi est bel et bien tournée pour la communauté internationale.
Jeudi matin sur la radio française Europe 1, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a exposé la position de l'Algérie sur le dossier Libyen. Par sa voix, l'Algérie s'est ainsi dite disposée à reconnaître les autorités de transition libyennes, lorsqu'elles auront formé un gouvernement représentatif de toutes les sensibilités régionales du pays. Mourad Medelci a par ailleurs rejeté toute « ambiguïté » de la position de son pays sur la Libye. « Jamais l'hypothèse n'a été examinée chez nous que M. Kadhafi pourrait venir frapper à notre porte » a-t-il également affirmé.
Soixante pays doivent se réunir à l’Élysée à partir de 17 h, heures locales (15h GMT), à l’invitation de la France et de la Grande-Bretagne pour une conférence des « amis de la Libye », qui doit préparer le futur de la Libye. Certains pays hostiles à l’intervention de l’Otan jusqu’aux derniers instants du régime, ont été invités et ont accepté de venir à cette réunion.
La présence à Paris de l'Afrique du Sud en suspens
C’est notamment le cas de la Chine et de la Russie. Moscou a par ailleurs reconnu jeudi le Conseil national de transition (CNT) libyen comme « autorité de pouvoir » et a dépêché à Paris son émissaire spécial pour l’Afrique Mikhaïl Margelov.
L’Afrique du Sud, qui s’est aussi opposée à l’intervention militaire et a longtemps cherché une solution négociée entre Mouammar Kaddafi et les rebelles, a également été invitée. Sa présence n’était pas encore confirmée jeudi matin.
Le Canadien Stephen Harper, ainsi que l’Américaine Hillary Clinton, l'Italien Silvio Berlusconi et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, et de l'ONU, Ban Ki-moon, sont attendus à Paris. De même que l'Allemande Angela Merkel, des ministres chinois et russe, et l'ambassadeur brésilien au Caire, Cesario Melantonio, présent, en tant qu'« ambassadeur extraordinaire pour le Moyen Orient ».
50 milliards de dollars à débloquer
Pour les pays de la coalition, il s’agit de concrétiser la victoire militaire des rebelles par une reconnaissance politique internationale. « Il est maintenant fondamental de réussir la transition (...) si on attend, on risque de la faire échouer », indique-t-on dans l’entourage du président français.
Les deux principaux chefs du CNT, Moustapha Abdeljalil et Mahmoud Jibril seront aussi présents pour présenter leur « feuille de route » vers la démocratie et réclamer une aide urgente pour la reconstruction.
Ils chercheront aussi à obtenir le dégel des avoirs du clan Kaddafi à l’étranger. Environ 3 milliards de dollars, placés sur des comptes américains et britanniques ont été débloqués à ce jour. Le pactole total est estimé à 50 milliards...
Jeune Afrique
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