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15 milliards de dollars dégelés pour la Libye

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  • 15 milliards de dollars dégelés pour la Libye

    Mis à jour le 02/09/2011
    Réunis jeudi à Paris, les participants à la conférence internationale sur l'avenir du pays ont décidé de lever tous les avoirs libyens gelés au profit des nouvelles autorités.

    Une soixantaine de pays et d'organisations internationales avaient envoyé des délégations à Paris pour cette conférence de soutien au Conseil national de transition (CNT) qui contrôle désormais la majeure partie de la Libye, mais n'a pas encore réussi à arrêter le colonel Mouammar Kadhafi. «Les participants ont salué le retour de la Libye au sein de la communauté internationale», selon les conclusions de la conférence. Voici les principales annonces faites jeudi soir :

    • Levée de tous les avoirs libyens au profit du CNT
    Les barrières au déblocage des avoirs libyens gelés du régime déchu de Mouammar Kadhafi sont définitivement levées. C'est ce qu'ont décidé les participants à la conférence internationale sur la Libye réunie jeudi à Paris. «L'argent détourné par Kadhafi et ses proches doit revenir aux Libyens», a annoncé le président Nicolas Sarkozy lors de la conférence de presse finale, ajoutant : «Nous nous sommes tous engagés à débloquer l'argent de la Libye d'hier pour financer le développement de la Libye aujourd'hui». Une quinzaine de milliards de dollars d'avoirs libyens ont ainsi été dégelés par les pays participant, selon le président. La France a pour sa part dégelé «aujourd'hui même» 1,5 milliard d'euros.

    Le chef de l'État a aussi souhaité que le nombre de pays reconnaissant le CNT (environ 70 aujourd'hui) s'élargisse. «Nous sommes engagés à ouvrir au plus tôt de nouvelles ambassades à Tripoli», a -t-il dit. Ils ont demandé à l'ONU d'attribuer le siège de la Libye au CNT.

    • Poursuite des frappes «tant qu'il y aura une menace»
    Le président français a déclaré que les frappes aériennes de l'Otan seraient pousuivies tant qu'il y aurait une «menace» des forces loyalistes menées par le Guide libyen. De son côté le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen a annoncé que «les opérations se poursuivraient aussi longtemps que nécessaire, aussi longtemps qu'il y a une menace pour les civils».

    Pour justifier les opérations en Libye, le président français a notamment fait valoir les «dizaines de milliers de vies épargnées»: «C'était le devoir de l'Europe de se préoccuper elle-même de l'équilibre et de la paix dans les zones qui lui sont proches et c'est un progrès par rapport à ce qui s'est passé il y a quelques années dans l'ex-Yougoslavie».

    • Réconciliation et «pardon»
    En Libye, «rien ne peut se faire sans la réconciliation et sans le pardon», a souligné Nicolas Sarkozy, qui annonce que «les participants vont demander au CNT d'engager un processus (...) pour que les erreurs faites dans d'autres pays dans le passé nous servent de lumière».

    • «Les Libyens décideront librement» du sort de Kadhafi
    L'ancien homme fort de Tripoli «doit être arrêté» et c'est aux Libyens de «décider librement s'il doit être jugé et où il doit être jugé», a déclaré le président français : «Ce n'est pas notre décision, c'est la décision des Libyens», a affirmé Nicolas Sarkozy. Dans un message diffusé par une télévision syrienne, l'ex-homme fort de la Libye a exclu jeudi toute reddition et appelé ses partisans à la résistance.

    • Prochaine réunion en septembre
    Le groupe de contact sur la Libye va être remplacé par un groupe des amis de la Libye nouvelle qui se réunira pour la première fois à New York à la fin du mois de septembre.

    • Lockerbie : Washington veut le retour en prison d'al-Megrahi
    Selon son entourage, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton aurait demandé aux nouvelles autorités de Tripoli de remettre en prison le Libyen Abdelbaset al-Megrahi, condamné pour l'attentat de Lockerbie qui a fait 270 morts en 1988, puis libéré pour raison médicale. «Nous croyons que Megrahi doit se retrouver derrière les barreaux, il n'aurait pas dû être libéré», a déclaré un responsable du Département d'État américain, en marge de la conférence.

    Aux États-Unis, plusieurs voix s'étaient élevées pour demander que les États-Unis conditionnent leur aide à la Libye, et la libération des avoirs libyens gelés, au retour en prison d'Abdelbaset al-Megrahi. L'administration Obama avait tempéré la demande de ces parlementaires, en assurant que la mission des rebelles libyens était d'abord de stabiliser leur pays.

    Le Figaro
    Pas à la tique ..
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