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L Usine Nouvelle le 02 septembre 2011 par Barbara Leblanc
Selon les données publiées par le Trésor américain le 31 août, la France a rattrapé les îles Cayman en termes d’attractivité. Elle décroche la quatrième place ex-aequo parmi les destinations favorites des investisseurs américains.
Au 31 décembre 2010, les entreprises américaines ont investi 366 milliards de dollars d’actifs en France. Soit 1% de plus qu’en 2009. Dans le détail, 244 milliards de dollars ont pris la forme d’actions, les 122 milliards restants étant des titres de dette. Par exemple, TRW Autocruise, spécialisée dans l'électronique embarquée, ou Steris Corporation, font partie des entreprises ayant investi en France en 2010. Selon Marc Lhermitte, associé chez Ernst&Young, "la présence des investisseurs américains en France est forte, lourde et historique, notamment pour ce qui est des entreprises industrielles".
Capital innovation
En juillet dernier, l’Agence française des investissements internationaux et le Centre d’analyse stratégique faisaient le même constat. Ils démontraient dans une étude que la France était particulièrement attractive grâce à ses infrastructures et ses dépenses en R&D notamment. Pour Marc Lhermitte, elle profite aussi de sa situation géographique au cœur de l’Europe et de ses liens développés entre la recherche et le secteur privé. "Les investisseurs américains reconnaissent l’importance notamment du triptyque français reposant sur les investissements d’avenir, l’opération campus, pour laquelle ils sont très sensibles, et évidemment le crédit impôt recherche", estime-t-il.
Mais la France a aussi dernièrement marqué un autre bon point pour favoriser les investissements en provenance des Etats-Unis : sa gestion de la crise. "Les investisseurs américains ont été étonnés de la gestion des banques françaises pendant et après la crise ainsi que des initiatives de la gouvernance européenne de la France et de l’Allemagne. Avec certes un effet collatéral, qui reste la question de la dette", précise l’expert.
Le Royaume-Uni toujours en tête
Reste que le pays qui attire le plus les investisseurs américains continue d’être le Royaume-Uni, selon les données du Trésor. Et ce, depuis 2001. En fin d’année dernière, les Américains avaient investi pour 1 002 milliards de dollars dans ce pays. "Le pays profite en effet de son capital de place financière", d’après Marc Lhermitte.
Les troisième et quatrième positions du classement sont ensuite détenues par le Canada et le Japon. Mais en 2010, certains pays ont moins attiré les entreprises américaines que les années précédentes. C’est par exemple le cas en Allemagne. En 2003, elle était la quatrième destination préférée de ces entreprises. Fin 2010, elle n’était plus que la 8ème, avec 299 milliards de dollars d’investissements.
Au total, les investisseurs américains détenaient au 31 décembre 6 763 milliards de dollars d'actifs financiers à l'étranger, dont plus des deux tiers en actions.
Selon les données publiées par le Trésor américain le 31 août, la France a rattrapé les îles Cayman en termes d’attractivité. Elle décroche la quatrième place ex-aequo parmi les destinations favorites des investisseurs américains.
Au 31 décembre 2010, les entreprises américaines ont investi 366 milliards de dollars d’actifs en France. Soit 1% de plus qu’en 2009. Dans le détail, 244 milliards de dollars ont pris la forme d’actions, les 122 milliards restants étant des titres de dette. Par exemple, TRW Autocruise, spécialisée dans l'électronique embarquée, ou Steris Corporation, font partie des entreprises ayant investi en France en 2010. Selon Marc Lhermitte, associé chez Ernst&Young, "la présence des investisseurs américains en France est forte, lourde et historique, notamment pour ce qui est des entreprises industrielles".
Capital innovation
En juillet dernier, l’Agence française des investissements internationaux et le Centre d’analyse stratégique faisaient le même constat. Ils démontraient dans une étude que la France était particulièrement attractive grâce à ses infrastructures et ses dépenses en R&D notamment. Pour Marc Lhermitte, elle profite aussi de sa situation géographique au cœur de l’Europe et de ses liens développés entre la recherche et le secteur privé. "Les investisseurs américains reconnaissent l’importance notamment du triptyque français reposant sur les investissements d’avenir, l’opération campus, pour laquelle ils sont très sensibles, et évidemment le crédit impôt recherche", estime-t-il.
Mais la France a aussi dernièrement marqué un autre bon point pour favoriser les investissements en provenance des Etats-Unis : sa gestion de la crise. "Les investisseurs américains ont été étonnés de la gestion des banques françaises pendant et après la crise ainsi que des initiatives de la gouvernance européenne de la France et de l’Allemagne. Avec certes un effet collatéral, qui reste la question de la dette", précise l’expert.
Le Royaume-Uni toujours en tête
Reste que le pays qui attire le plus les investisseurs américains continue d’être le Royaume-Uni, selon les données du Trésor. Et ce, depuis 2001. En fin d’année dernière, les Américains avaient investi pour 1 002 milliards de dollars dans ce pays. "Le pays profite en effet de son capital de place financière", d’après Marc Lhermitte.
Les troisième et quatrième positions du classement sont ensuite détenues par le Canada et le Japon. Mais en 2010, certains pays ont moins attiré les entreprises américaines que les années précédentes. C’est par exemple le cas en Allemagne. En 2003, elle était la quatrième destination préférée de ces entreprises. Fin 2010, elle n’était plus que la 8ème, avec 299 milliards de dollars d’investissements.
Au total, les investisseurs américains détenaient au 31 décembre 6 763 milliards de dollars d'actifs financiers à l'étranger, dont plus des deux tiers en actions.
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