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L'Algérie sur le fil du rasoir .

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  • L'Algérie sur le fil du rasoir .


    L'Algérie sur le fil du rasoir


    L'Algérie n'a pas été inscrite sur la liste des Etats faisant partie de «l'axe du mal» établie par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux. Ce n'est pas pour autant que ces puissances ne nourrissent pas à son encontre le dessein d'entreprendre contre elle une opération de déstabilisation du type de celles qu'elles ont menées ou mènent dans ces «Etats de l'axe du mal» et dont le but final est leur dislocation et l'extinction de la menace qu'ils sont censés faire peser sur les intérêts multiformes de l'Occident dans les zones où ils se situent.

    Même si depuis deux décennies, l'Algérie a remisé au placard sa flamboyante ambition au leadership de la contestation internationale de la politique impériale des Etats-Unis et qu'elle entretient des relations pacifiées avec ce pays et ses alliés occidentaux, son activisme passé lui vaut néanmoins de pérennes inimitiés dans leurs classes politiques dirigeantes. Le pouvoir algérien se tromperait tragiquement en escomptant que ces puissances n'ont pas de visées destructrices à l'égard du pays. L'Algérie est une proie trop tentante pour ces puissances, et elles s'abattront sur elle dès lors que sa situation interne leur en fournira le prétexte.

    Or, c'est ce même pouvoir qui se targue d'être patriote et «novembriste» qui est en train de préparer le terrain à leur ingérence. Cela en persistant dans une gouvernance et des pratiques, sources d'une inévitable confrontation entre lui et le peuple algérien. Un entêtement dont les pouvoirs syrien et libyen ont fait montre avec les tragiques conséquences que cela a pour leurs pays respectifs.

    S'il est réellement patriote, le pouvoir algérien a encore la possibilité d'éviter à la nation de vivre un scénario comme ceux qui se jouent dans les deux pays évoqués. Il y a urgence qu'intervienne le changement radical auquel les Algériens aspirent. Que le pouvoir, qui fait semblant de vouloir aller à ce changement, cesse de ruser et de travailler à des réformes superficielles dont il est le seul à y voir la solution à la crise politique dans laquelle se débat le pays. Il s'agit de savoir si ce pouvoir va donc tirer l'enseignement que ce qui se passe en Libye et en Syrie notamment lui fait obligation impérative de protéger l'Algérie de tomber dans le même engrenage funeste dans lequel ces pays sont pris.

    Il n'a dans ce cas qu'une seule alternative, celle d'associer sans calculs ni arrière-pensées le peuple algérien, la société civile et les acteurs politiques agissants à un processus de définition et de conduite des réformes politiques dont le pays a l'impérieux besoin. Ce n'est qu'ainsi que l'intervention étrangère ne trouvera pas prétexte à se légitimer. Il ne lui suffit plus maintenant d'invoquer la menace de cette intervention étrangère pour rassembler derrière lui le peuple algérien. Celui-ci ne veut plus du statu quo dans lequel le système et ses hommes maintiennent le pays malgré la demande populaire exprimée pacifiquement mais avec insistance d'un changement qui ne soit pas seulement de façade.

    A défaut de gestes forts dénotant sa volonté politique d'aller dans ce sens en partenariat avec le peuple, le pouvoir assumera la responsabilité d'avoir alors réuni dans le pays les conditions d'un «tsunami» qui ouvrirait la voie à la réalisation des desseins occidentaux pour l'Algérie.



    par Kharroubi Habib




    Le Quotidien d'Oran


    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Article non dénué de sens et même collant aux réalités sous toutes ses formes.

    Néanmoins, qu'en serait-il si des réformes sont faites, qu'une réelle démocratie s'impose et que le choix du peuple se porte sur un dirigeant qui aurait le malheur de nationaliser le secteur hydrocarbure?

    L'occident ferait tout pour l'éliminer de quelques manières que ce soit!

    Moralité, pour protéger l'Algérie, il faut élire un dirigeant acqui aux désidératas occidentaux et non au peuple Algérien.

    Voici le coeur du problème dans ce monde d'injustice internationale!

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    • #3
      Mahdi, mes hydrocarbures sont déjà nationalisées en Algérie, et ce, depuis 1971.
      TAHYA EL DJAZAIR.

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      • #4
        Belk

        Je le sais bien, lol, relis moi bien!
        je ne parlais pas de cela,(hormis le projet de loi de février 2005...) je parlais d'un élu démocratiquement par le peuple!

        Regardes l'histoire de Chavez!

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        • #5
          il y'a des puit reservé qu'"aux usa boutef n'est pa inocent en arivant avec son clan de oujda il a vendu une partie du pays c pour cela qu'il a aussi leur soutient inconditiuonnel ....
          remarque c bien joué vu la propagande de nos cher voisins et pays qui nous entoure mais shut

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          • #6
            Que le pouvoir, qui fait semblant de vouloir aller à ce changement, cesse de ruser et de travailler à des réformes superficielles dont il est le seul à y voir la solution à la crise politique dans laquelle se débat le pays. Il s'agit de savoir si ce pouvoir va donc tirer l'enseignement que ce qui se passe en Libye et en Syrie notamment lui fait obligation impérative de protéger l'Algérie de tomber dans le même engrenage funeste dans lequel ces pays sont pris.
            Absolument juste et pertinent.

            La balle n'est pas seulement dans le camp du pouvoir, les partis politiques (de tous bords) doivent être à la hauteur des changements attendus (qui auront ou n'auront pas lieu, on le saura bientôt).

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            • #7
              Si on veut éviter qu'on nous fasse le même sort que l'Irak de Saddam ou la Libye de Kadhafi, il faut réformer (de manière sérieuse) le pays, pas seulement faire sans-blanc...

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              • #8
                @slytds31, bonsoir

                Vendre ses richesses ou les céder pour affaiblir ses voisins, sa démontre la stupidité et non la force de la politique des locataires d'el mouradia (nuance au clan de Oujda ).
                À quand une révolution de la pensée ?
                -----La source de ma pensée-----

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                • #9
                  L'Algérie va opter pour une troisiéme voix, celle de vendre encore une partie de sa richesse aux occidentaux pour avoir la paix. disant un bon contrat de petrole aux US et un autre pour l'uranium a la France, et L'algérie evitera le sénario lybien. mais tous ca a condition, que le peuple ne se souléve pas, sinon, ca va être different. wa lah yester, puisque quand on a ce genre des géneraux qui gouverne l'Algérie, et faire des réformes, c'est comme demander aux diables de faire de la priére.

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                  • #10
                    L'Algérie va opter pour une troisiéme voix, celle de vendre encore une partie de sa richesse aux occidentaux pour avoir la paix.
                    vaux mieux vendre des richesses que de vendre ses propres sujets et sujettes pour des générations !

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                    • #11
                      Il n'y a aucune crise politique en Algérie contrairement a la Libye, la Tunisie, ou la Syrie. Il y a des problèmes sociaux, culturels et économiques.

                      Si Boutef revisitait le code de la famille pour plus de droit aux femmes, si il libérerait la télé et la radio (les médias lourd) et si il envoyait son gouvernement au moins faire semblant de discuter avec les syndicats prive ça contribuerait grandement a faire progresser le pays et ça désamorcerait toute crise.

                      Les partis pseudo démocrates comme le RCD ou le FFS devrait porter ces requêtes au lieu de passer leur temps a demander une nouvelle constituante ou je sais pas quelle autre connerie qui date de 1543. Mais bon on attend rien d'eux, pas plus que du pouvoir d'ailleurs: des cas désespérés tous.

                      Cela dit, si jamais des chefs démocrates nous lisent je voudrais faire passer un message: éloignez vous des forces civiles et militaires étrangères si vous ne voulez pas vous faire rejeter violemment par la jeunesse Algérienne et commettre un suicide politique.

                      ∑ (1/i²) = π²/6
                      i=1

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                      • #12
                        ils ont besoin d'une Algérie stable pour lutter contre le terrorisme sur son territoire afin d'épargner le vieux continent!
                        Mr NOUBAT

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                        • #13
                          Ils savent pertinemment ce qui leur arrivera, si il touche un cm de territoire algérien. Oeil pour Œil et dents pour dents.

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                          • #14
                            Je voudrais continuer dans la lignée de ce qu'a écrit Alryib.

                            On jugera le pouvoir lorsque les textes de lois définissant les réformes à venir seront rendue publique. Je pense qu'un deuxième acteur est tout aussi fondamental dans la réussite (ou l'échec) de ces réformes politiques : Les partis.

                            Le passage en force de Boutef pour un troisième mandat a été (légitimement) critiqué par les partis en particulier et les Algériens en général. N'est-il pas du droit des Algériens de se poser des questions sur l'exceptionnelle longévité de ces mêmes personnages à la tête de leurs partis :
                            - Louisa depuis la création du parti soit plus de vingt ans
                            - Idem pour Saadi
                            - Ouyahia est à la tête du parti depuis le milieu des années 90
                            - Le HMS a sa tête le même bougre qui en fait une chambre de commerce pour islamistes.
                            - N'est ce pas "surréaliste" de diriger à distance un parti majeur
                            - pas la peine de continuer la liste, il en est de même pour tout les partis;

                            Je passerai sur les déclarations à la limite de l'irresponsabilité de certains politiques. L'évolution ou la révolution doit concerner tous les acteurs. Tous sans exception !

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                            • #15
                              Les chefs de partis dit "opposants" sont à l'image même du pouvoir, ils sont tout sauf démocrates!

                              Il est temps de donner un grand coup de balais!

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