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Rapport Palmer : l’ONU doit dire le droit et non le piétiner

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  • Rapport Palmer : l’ONU doit dire le droit et non le piétiner

    Le rapport de l’ONU [1] relatif aux événements tragiques, survenus le 31 mai 2010, lors de la première «Flottille de la paix», considère que « le blocus de Gaza est légal » et que la réaction armée meurtrière israélienne dans les eaux internationales faisant 9 morts a été simplement « excessive ».
    Ce rapport constitue donc une sérieuse régression relativement au droit international édicté par l’ONU sur ce sujet : il n’est acceptable ni dans la forme ni sur le fond.

    Le blocus de Gaza, mis en place unilatéralement par les dirigeants israéliens sans le moindre accord de l’ONU, constitue une violation flagrante et évidente des Conventions de Genève, en ce qu’il constitue une « punition collective » de tous les Palestiniens de Gaza, comme l’avait déclaré le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations unies en août 2009. Il est donc bel et bien illégal, selon précisément le droit international.

    Par ailleurs qualifier d’« excessive » la réaction israélienne aboutissant à causer la mort de 9 civils innocents à bord d’un bateau turc se trouvant dans les eaux internationales constitue un déni du droit international : selon ce dernier, il s’agit tout simplement d’un « crime de guerre ». D’ailleurs, la résolution 1860 du Conseil de sécurité n’assurait-elle pas clairement accueillir « favorablement les initiatives » visant à alléger ce blocus.

    Israël a évidemment salué immédiatement le contenu et les auteurs de ce rapport sur la Flottille contrairement au rapport Goldstone que les autorités de ce pays ont refusé et auquel la communauté internationale n’a donné aucune suite.

    Ce rapport, rappelons-le, accusait Israël – et l’accuse toujours – de « crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité » perpétrés lors de la guerre de Gaza, dite « Plomb durci », qui a fait 1.400 morts parmi la population gazaouie. Quand le droit international est violé, Israël crie victoire. Quand il est précisé, Israël le refuse sèchement.

    Il est temps que les Nations unies disent le chemin de la paix, spécialement au Proche-Orient, et n’encouragent pas, au contraire, ceux qui la refusent jour après jour et qui devraient être sanctionnés. On n’instaurera pas la stabilité internationale et la paix au Proche-Orient sur la mise en miettes du droit international, mais au contraire en affirmant ce dernier contre vents et marées et a fortiori en l’appliquant. De ce point de vue, l’adhésion pleine et entière de l’Etat de Palestine à l’ONU s’inscrit pleinement dans cette démarche qui, à l’inverse du rapport Palmer, légitimera l’organisation internationale.

    Association France-Palestine Solidarité (AFPS)
    Le bureau national, le 3 septembre 2011
    _____________________
    [1] Deux des 4 rédacteurs se sont opposés à ce rapport tandis qu’un troisième n’est autre que l’ancien président de Colombie, M. Uribe, qui a été imposé par les israéliens qui n’avaient accepté la commission qu’à cette condition
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Les sionistes et leurs puissants soutiens veulent nous imposer l'idée qu'Israël, comme les rois de droit divin, ne peut mal faire. Pour eux, cet Etat a, au pire, parfois des "réactions excessives" (sous-entendu forcées et inévitables), tout comme les bons rois bien inspirés peuvent, suite à un banal mouvement d'humeur, couper des têtes, soumettre des populations aux pires exactions, détruire tout ce qui se dresse entre eux et leur bon plaisir. Dans ces conditions, l'erreur à ne pas commettre est de se soulever contre Israël en raison de ses crimes, ou même de seulement le condamner. Au contraire, ses victimes doivent l'amadouer pour essayer de le convaincre à limiter son "bon droit" à agir inhumainement et illégalement selon son bon vouloir.


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    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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