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Un autre Algérien décédé a Montréal

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  • Un autre Algérien décédé a Montréal

    Recherche de la famille d’un algérien décédé le 29 avril 2006



    Montréal 18 mai 2006 - Le centre funéraire Magnus Poirier de Montréal a contacté le Centre Culturel Algérien (CCA) pour nous informer qu’un autre algérien, décédé le 29 avril 2006 suite à une crise cardiaque, se trouve actuellement dans la morgue. À cet effet, le CCA sollicite la communauté pour participer à la recherche de sa famille. Ci-dessous les informations qui pourront aider à retracer sa famille en Algérie.




    Nom : Bey

    Prenom : Ferhat

    Date de naissance : 14 mars 1952

    Adressse a montréal : 10659, Rue Saint-Laurent App. 07

    Adressse en Algerie : Dhraa ben Khedda , Tizi ouzou

    Nom du pere : Mohamed

    Nom de la mére : Tadjir Djouher


    Nous vous remercions d’avance de diffuser cet appel pour accélérer le processus de son inhumation. Vous pouvez à cet effet communiquer avec nous par courriel à l’adresse : [email protected] ou par téléphone au (514) 721-4680 (pendant les heures d’ouverture)


    Merci pour votre aide


    Karim Settouane
    S/G du CCA








    Dernière modification par absente, 20 mai 2006, 16h25.

  • #2
    Et Pourquoi Ils Ne Contacte Pas La Bna ? Ils Ont Tout Les Fichiers Des Titulaires D'un Compte... Peut Etre Ils Auront Un Parent A Tizi!
    ?

    Commentaire


    • #3
      Vraiment malheureux. Allah Yerrahmou.

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      • #4


        Il me semble avoir lu dans un autre forum que la famille a été contacté.Maintenant sachant que le rapatriement est très cher éspérons qu'il arriverons à collecter de l'argent auprès de la communauté comme cela ce fait en france.ALLAH YARAHMOU

        Commentaire


        • #5
          CANADA
          Curieuse coïncidence autour du décès de deux Algériens


          Curieuse coïncidence à Montréal qui nourrit deux drames liés au décès de deux Algériens presque inconnus de la communauté algérienne. Apres l’affaire Zaoual Abdelmadjid, dont la dépouille a été rapatriée le 17 mai 2006 à Annaba, c’est un autre Algérien, originaire de Draâ Ben Khedda (Tizi-Ouzou), qui se trouve depuis la fin du mois d’avril 2006 dans la même situation.

          Bey Ferhat, âgé de 54 ans, est mort d’une crise cardiaque dans la rue le 29 avril 2006 et se trouve toujours à la morgue du Salon funéraire Magnus Poirier à Montréal. Il vivait seul dans un appartement du boulevard Saint-Laurent et a été découvert par des passants qui ont signalé son cas au 911. Apparemment, il était malade et l’autopsie a confirmé ses problèmes de santé.

          Le défunt n’était pas immatriculé et son décès a été signalé le 10 mai 2006 aux services du consulat général d’Algérie à Montréal. Comme d’habitude dans pareil cas, affirme le vice-consul, M. Naïm Chaibout Soltane, nos services adressent un avis de recherche à la gendarmerie nationale, à la police et au ministère des Affaires étrangères en Algérie pour retracer rapidement la famille du défunt.

          Au sujet du défunt, Bey Ferhat, d’après le vice-consul, «Nous avons eu des contactes téléphoniques avec une connaissance du défunt en Algérie le 18 mai 2006 et on attend toujours de retrouver sa famille pour savoir leur décision de le rapatrier ou non». Mais voilà, ce n’est pas facile de retrouver sa famille en Algérie puisque nous apprenons par une autre source que le défunt n’a personne dans son pays d’origine et que son père, Mohamed Bey, et sa mère, Tadjir Djouher, sont décédés. Le défunt a une soeur, Baya, et deux frères dont l’un se nomme Amar, les trois résidant en France. Il reste en Algérie des neveux avec qui il n’a plus de contacts.

          D’après M. Mourad Bouzegza, un bénévole du CIQ, «Bey Ferhat vivait en France et était marié à une Portugaise avec laquelle il a eu 2 enfants. Il a émigré au Canada après son divorce». Malade, il est resté seul jusqu’à ce que la maladie l’emporte dans l’indifférence totale.

          Le consulat général d’Algérie à Montréal est souvent confronté à des situations difficiles lorsque des ressortissants algériens décèdent au Canada. Dans certains cas, les disparus ne sont pas immatriculés ou sont inconnus au sein de la communauté, qui ne comprend pas pourquoi certains, sans famille, s’isolent et ne communiquent plus avec leurs compatriotes.

          Le consul général, M. Sebaâ Abdelaaziz, a tenu à rassurer tout le monde au cas où personne ne réclame la dépouille d’un Algérien décédé au Canada. «La dépouille ne sera jamais incinérée ou enterrée ailleurs». Et d’ajouter « que le consulat, en concertation avec les membres de la communauté, prendra les dispositions nécessaires pour assurer au défunt des funérailles conformes à la religion musulmane dans un cimetière musulman».

          Mais si pour l’inhumation la communauté est soulagée, il reste que pour les Algériens sans famille enterrés au cimetière musulman de Laval, ils vivent une solitude éternelle. Ils sont oubliés et personne ne leur rend visite les vendredis et les jours de l’Aïd.

          Montréal : Omar Abdelkhalek
          Le Quotidien d'Oran, 21/05/06

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          • #6
            Allah yarhamou.

            Je ne sais pas vous, mais moi c'est une tristesse qui m'a envahie. Pas en lisant l'avis de recherche de Nedjma, mais plus loin avec le post de Beehive. Je lisais le texte et en même temps je me disais que l'homme est bien peu de chose. Allah yarhamou, Bey Ferhat, un algérien qui meurt sans bruit, en un instant. Comme on glisse en marchant sous la pluie. Cinq minutes après, j'ai comme les yeux mouillés... Cout'donc, Allah yarhamou, je l'ai jamais vu, jamais parlé, je ne sais pas c'est qui, il est mort, bon, tant pis.

            Je réchauffais le vieux café du matin et... Pas pu refouler rien. Et un souvenir a surgi. J'ai un collègue de travail, son frère est mort y'a comme six mois. Il m'a raconté. Pendant qu'il me racontait je me disais quoi j'en ai rien à foutre de son frère jamais vu, jamais parlé, je ne sais pas c'est qui, il est mort, bon, tant pis.

            Mais en même temps j'avais quasiment les larmes aux yeux, comme maintenant, comme dans ces livres où il n'arrive que des choses tristes prévisibles mais qui font pleurer pareil sans qu'on comprenne par quel bout l'auteur nous tient...

            Mon frère ? S'il était vieux ? Non, 67. Bien malade oui. Le coeur fini. On savait. On s'attendait. Mais ça donne un coup pareil...

            Dans la journée il m'avait appelé. Il m'avait dit qu'il irait souper chez des amis. Il y est allé. Ça l'a pris en regardant le hockey. Tout de suite à l'hôpital. Dans la voiture il disait à ses amis : " Pour l'amour de Dieu faites vite. Faites vite ". Il a perdu connaissance en arrivant. Ils ont réussi à le réanimer. Pas longtemps. Il est encore retombé. Et il est mort. Ses amis m'ont appelé...

            J'arrive à l'urgence de Jean-Talon. Il était dans une toute petite chambre qui doit servir juste à ça. Il était étendu sur une civière. Tout nu sous un drap tiré jusqu'aux épaules. Il avait la tête renversée par en arrière. La bouche ouverte. Je l'ai touché. Il était encore un peu tiède.

            Il y avait un sac vert à vidange sous la civière, j'ai demandé au médecin c'était quoi. Il m'a dit : C'est ses affaires .

            J'ai regardé dans le sac. Il y avait son linge, son portefeuille, sa montre, ses lunettes, son dentier...

            J'ai signé des papiers. Puis je suis parti. J'ai traversé le parking de l'hôpital, j'emportais le sac vert et je me disais : " C'est ça qui reste. Tu te fais chi-er toute ta vie et c'est ça qui reste : un sac vert avec ton dentier dedans ".

            J'ai crissé le sac dans la valise de la voiture et je suis rentré chez nous.

            L'homme est bel et bien peu de chose... Allah yerhamou, Bey Ferhat.

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