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Bonjour, 91 milliards de dinars, c'est à dire un bon miliard d'euros dans les caisses, depuis juin 2005, 333 opérations de privatisation ont été réalisées, ce qui fait une privatisation par jour, pour ceux qui nous rabache sans cesse que les privatisation mettent du temps, ils peuvent refaire le calcul.
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L’Algérie va accélérer les privatisations des entreprises publiques, un processus qui a rapporté 91 milliards de dinars aux caisses de l’état, selon le ministre des Participations et de la Promotion des investissements M.Abdelhamid Temmar.
Selon lui, les opérations de privatisation effectuées depuis juin 2005 ont permis de créer 4.000 postes de travail. En réponse à la question formulée par un député du Parti des travailleurs, il précisera que toutes les entreprises de produits rouges seront cédées au privé au cours de cette année. 333 opérations de privatisation ont été effectuées au profit d’entreprises confrontées à « une crise financière aiguë ».
Pour M. Temmar, la concurrence devenue de fait depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne impose d’aller de l’avant et d’accélérer la privatisation dont « l’objectif n’est pas antinomique avec la préservation des postes de travail et la création de nouveaux emplois en Algérie. Bien au contraire ». Et ce n’est pas à cause de la privatisation que le secteur public s’est délesté durant 2004 près de 23.000 postes de travail, fera-t-il remarquer pour mieux défendre ses vues, en précisant que 18% des entreprises locales ont été touchées par cette saignée suivies par les industries électriques 15%, le secteur de l’industrie 13% et enfin le secteur du BTP 12%.
Pour rassurer encore sur ce chapitre et récuser l’argument de perte d’emploi brandi par l’auteur de la question quant aux conséquences des privatisations, le ministre rappelle que les investisseurs sont tenus, lors de la signature de l’acte d’ouverture des capitaux de toute entreprise, de préserver pendant cinq ans les postes de travail existants, d’en créer de nouveaux et de former la main-d’oeuvre. S’agissant des briqueteries, le représentant du gouvernement a indiqué que la situation générale du secteur a changé, si l’on s’en tient aux statistiques de mai 2006 qui indiquent que 27 entreprises sur les 45 que compte le secteur ont été cédées au privé, 6 sont devenues des biens de l’Etat et 12 autres sont en voie de cession. La cession touchera toutes les entreprises fin 2006.
Les entreprises cédées en Algérie, selon Temmar, ont permis de réaliser des recettes estimées à 1 milliard de DA et de créer 261 postes de travail tout en préservant tous les postes de travail existants. La privatisation de l’usine de Remchi, dans la wilaya de Tlemcen, est celle qui est confrontée à des obstacles en raison de la position des travailleurs, qui revendiquent 10% du prix de vente et non pas du capital social de l’entreprise comme le dicte la loi. La justice est saisie sur ce dossier et le verdict sera connu incessamment pour clore une crise qui dure depuis 2003. De plus, un projet de décret exécutif est en phase de préparation qui scellera définitivement le dossier de la privatisation des briqueteries.
Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran
20 mai 2006.
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L’Algérie va accélérer les privatisations des entreprises publiques, un processus qui a rapporté 91 milliards de dinars aux caisses de l’état, selon le ministre des Participations et de la Promotion des investissements M.Abdelhamid Temmar.
Selon lui, les opérations de privatisation effectuées depuis juin 2005 ont permis de créer 4.000 postes de travail. En réponse à la question formulée par un député du Parti des travailleurs, il précisera que toutes les entreprises de produits rouges seront cédées au privé au cours de cette année. 333 opérations de privatisation ont été effectuées au profit d’entreprises confrontées à « une crise financière aiguë ».
Pour M. Temmar, la concurrence devenue de fait depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne impose d’aller de l’avant et d’accélérer la privatisation dont « l’objectif n’est pas antinomique avec la préservation des postes de travail et la création de nouveaux emplois en Algérie. Bien au contraire ». Et ce n’est pas à cause de la privatisation que le secteur public s’est délesté durant 2004 près de 23.000 postes de travail, fera-t-il remarquer pour mieux défendre ses vues, en précisant que 18% des entreprises locales ont été touchées par cette saignée suivies par les industries électriques 15%, le secteur de l’industrie 13% et enfin le secteur du BTP 12%.
Pour rassurer encore sur ce chapitre et récuser l’argument de perte d’emploi brandi par l’auteur de la question quant aux conséquences des privatisations, le ministre rappelle que les investisseurs sont tenus, lors de la signature de l’acte d’ouverture des capitaux de toute entreprise, de préserver pendant cinq ans les postes de travail existants, d’en créer de nouveaux et de former la main-d’oeuvre. S’agissant des briqueteries, le représentant du gouvernement a indiqué que la situation générale du secteur a changé, si l’on s’en tient aux statistiques de mai 2006 qui indiquent que 27 entreprises sur les 45 que compte le secteur ont été cédées au privé, 6 sont devenues des biens de l’Etat et 12 autres sont en voie de cession. La cession touchera toutes les entreprises fin 2006.
Les entreprises cédées en Algérie, selon Temmar, ont permis de réaliser des recettes estimées à 1 milliard de DA et de créer 261 postes de travail tout en préservant tous les postes de travail existants. La privatisation de l’usine de Remchi, dans la wilaya de Tlemcen, est celle qui est confrontée à des obstacles en raison de la position des travailleurs, qui revendiquent 10% du prix de vente et non pas du capital social de l’entreprise comme le dicte la loi. La justice est saisie sur ce dossier et le verdict sera connu incessamment pour clore une crise qui dure depuis 2003. De plus, un projet de décret exécutif est en phase de préparation qui scellera définitivement le dossier de la privatisation des briqueteries.
Synthèse de Kahina, algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran
20 mai 2006.