NEW YORK (Reuters) - Les anticipations d'intervention de la Réserve fédérale pour stimuler l'économie ont crû après le coup d'arrêt inattendu aux créations d'emplois annoncé vendredi, sans qu'il soit sûr que cela constitue un facteur de soutien aux marchés d'actions américains. La question d'une nouvelle intervention de la Fed sera au centre de la semaine boursière à Wall Street, à égalité avec le discours très attendu de Barack Obama sur l'emploi, compte tenu de l'absence d'indicateurs économiques d'importance. La semaine risque de ce fait être agitée et les marchés de faire du yo-yo. A cette même époque l'an dernier, les anticipations d'une deuxième série d'assouplissement quantitatif (QE2) de la part de la banque centrale, avaient déclenché un rebond, l'indice Standard & Poor's 500, référence des gérants de fonds, gagnant 30% entre août et mai. Un an plus tard, les choses ont changé. La confiance dans les responsables politiques est minée et les Etats-Unis doivent vivre avec la perte de leur note triple A.
Wall Street estime à 80% des chances que la Fed intervienne sur le marché obligataire pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme, selon une enquête Reuters de vendredi. Les grandes firmes qui travaillent directement avec la Fed estime que celle-ci commencera ses achats d'obligations à long terme après sa réunion des 20 et 21 septembre. Malgré cette anticipation d'un QE3, la Bourse a baissé vendredi dans la foulée de la disparition des créations d'emploi. L'indice Dow Jones a fini en repli de 2,2% ou 253,31 points, à 11.240,26 points. Le S&P 500 a cédé 2,53% ou 30,45 points à 1.173,97 points, tandis que le composite du Nasdaq reculait de 2,58% ou 65,71 points à 2.480,33 points. Sur la semaine, les marchés ont fait quasiment du sur-place, le repli de ces deux derniers jours effaçant la hausse des trois premiers jours de la semaine. Le marché sera fermé lundi pour le Labor Day. En revanche, les obligations ont été recherchées.
Quant au président Barack Obama, il doit s'adresser aux deux chambres du Congrès réunies jeudi pour présenter son plan de relance économique avec à la clé créations d'emplois et réduction du déficit.
Selon les traders expérimentés, la très grande volatilité du mois d'août a été une des périodes les plus difficiles qu'ils aient vécu, dépassant dans leur souvenir la débâcle financière de 2008-2009 et le krach boursier de 1987.
Danielle Rouquié pour le service français
Wall Street estime à 80% des chances que la Fed intervienne sur le marché obligataire pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme, selon une enquête Reuters de vendredi. Les grandes firmes qui travaillent directement avec la Fed estime que celle-ci commencera ses achats d'obligations à long terme après sa réunion des 20 et 21 septembre. Malgré cette anticipation d'un QE3, la Bourse a baissé vendredi dans la foulée de la disparition des créations d'emploi. L'indice Dow Jones a fini en repli de 2,2% ou 253,31 points, à 11.240,26 points. Le S&P 500 a cédé 2,53% ou 30,45 points à 1.173,97 points, tandis que le composite du Nasdaq reculait de 2,58% ou 65,71 points à 2.480,33 points. Sur la semaine, les marchés ont fait quasiment du sur-place, le repli de ces deux derniers jours effaçant la hausse des trois premiers jours de la semaine. Le marché sera fermé lundi pour le Labor Day. En revanche, les obligations ont été recherchées.
Quant au président Barack Obama, il doit s'adresser aux deux chambres du Congrès réunies jeudi pour présenter son plan de relance économique avec à la clé créations d'emplois et réduction du déficit.
Selon les traders expérimentés, la très grande volatilité du mois d'août a été une des périodes les plus difficiles qu'ils aient vécu, dépassant dans leur souvenir la débâcle financière de 2008-2009 et le krach boursier de 1987.
Danielle Rouquié pour le service français
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