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Comme d’habitude le Premier ministre Ahmed Ouyahia a profité aujourd’hui dimanche de la cérémonie d’ouverture de la session d’automne du Parlement pour s’exprimer sur les questions qui agitent l’actualité algérienne. Et contrairement au ton truculent qu’il adoptait toujours, le Premier ministre à cette fois voulu surtout rassurer.
A commencer d’abord par les couches sociales les plus sensibles qui attendent un geste de l’Etat. Ahmed Ouyahia rassure en affirmant qu’il n y a «aucune inquiétude» sur la rentrée sociale. « La Tripartite se tiendra fin septembre ou au plus tard début octobre », a‑t‑il annoncé. « Lors de cette réunion, on discutera de tous les dossiers », a‑t‑il ajouté. « On se rencontrera avec la bonne volonté de tous et j’espère qu’il y aura des résultats ». Cette réunion devrait sans doute déboucher sur un relèvement du SNMG.
Au plan politique qui préoccupe les algériens et les observateurs étrangers, le Premier ministre a annoncé aujourd’hui que d’autres textes seront adoptés lors du prochain Conseil des ministres qui se tiendra le 11 septembre. «Dans une semaine à dix jours, nous allons examiner les projets de loi sur les partis, l’information, les associations, les finances et le règlement budgétaire », a‑t‑il indiqué. Voilà qui confirme la célérité du gouvernement à faire adopter les réformes politiques promises par le président de la république.
Ouyahia promet même que le projet de révision du code de l’information qui sera discuté contient des «avancées importantes » en matière d’ouverture de l’audiovisuel, des facilités dans la délivrance des agréments aux nouveaux titres de la presse écrite. Ouyahia dira qu’il ne comporte aucune disposition privative de libertés. « Il n’y a plus de dispositions privatives de libertés » dans le projet de loi de l’information, a t-il souligné.
Il a également relevé que « pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l’ouverture des médias lourds ». Pour ce qui est de la presse écrite, le Premier ministre a précisé que « l’agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice, ni de l’administration mais de l’autorité supérieure de la presse écrite ». Il a enfin qualifié les dispositions contenues dans le projet de loi de l’information d’ »avancées importantes ».
Il faut rappeler que le conseil des ministres du 28 août dernier a déjà adopté les projets de loi sur les élections, sur l’élargissement de la représentation des femmes dans les assemblées élues, sur les wilayas et sur l’incompatibilité avec le mandat parlementaire. Des projets de lois globalement bien accueillis par l’opinion publique tant ils mettent fin aux méthodes frauduleuses qui caractérisent la pratique politique en Algérie.
S’agissant du regain du terrorisme, le Premier ministre s’est voulu réaliste et vigilant. « Tant qu’il reste un terroriste, c’est une bataille à mener », a‑t‑il déclaré aux journalistes. « Je saisis cette occasion pour me recueillir au nom du gouvernement à la mémoire des victimes du devoir national, saluer le courage et la détermination de nos différents services de sécurité, à leur tête l’armée, et appeler aussi à la vigilance et à la mobilisation de tout le monde », a‑t‑il ajouté. Pour autant il pense que les derniers attentats kamikazes témoignent «d’une nette progression de la destruction du terrorisme ». « Nous faisons face à des actes commis par des kamikazes. Devant des situations pareilles, la plus solide des défenses est la vigilance de tous, citoyens et forces de sécurité », a‑t‑il appuyé.
En somme Ouyahia a tenté aujourd’hui de faire baisser la tension sur le gouvernement en promettant des jours meilleurs aux algériens.
Un retour de la sécurité et de la stabilité en Libye
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a souhaité un retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, en vue d’une normalisation des relations bilatérales, qui connaissent actuellement une tension précédent.
« Le retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, que nous souhaitons rapide dans ce pays frère, permettra le retour à nos relations fortes et solides et favorisera la construction de l’édifice maghrébin », a t-il déclaré en marge de l’ouverture de la session du parlement.
« L’Algérie est la Libye sont liés par des relations de fraternité et de bon voisinage », a encore ajouté Ahmed Ouyahia, qui rappelle que le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, présent vendredi à la Conférence international de Paris sur la Libye s’était exprimé sur la position de l’Algérie « au nom de la République ».
Les propos du premier ministre qui s’est bien gardé jusque-là de se prononcer sur le dossier libyen, confirment le changement de ton d’Alger vis-à-vis de la situation en Libye et du CNT en particulier. Le chef de la diplomatie Mourad Medelci qui s’était exprimé vendredi sur Europe numéro 1, en marge de la conférence sur la Libye avait tenté de défendre la position algérienne en expliquant qu’elle n’était pas « ambigüe ». Mais il avait surtout marqué une inflexion de la position algérienne en assurant qu’elle était prête à reconnaitre le futur gouvernement du CNT dés lors qu’il sera représentatif de toutes les régions de la Libye.
Par Hakim Merabet
ALGERIE+
A commencer d’abord par les couches sociales les plus sensibles qui attendent un geste de l’Etat. Ahmed Ouyahia rassure en affirmant qu’il n y a «aucune inquiétude» sur la rentrée sociale. « La Tripartite se tiendra fin septembre ou au plus tard début octobre », a‑t‑il annoncé. « Lors de cette réunion, on discutera de tous les dossiers », a‑t‑il ajouté. « On se rencontrera avec la bonne volonté de tous et j’espère qu’il y aura des résultats ». Cette réunion devrait sans doute déboucher sur un relèvement du SNMG.
Au plan politique qui préoccupe les algériens et les observateurs étrangers, le Premier ministre a annoncé aujourd’hui que d’autres textes seront adoptés lors du prochain Conseil des ministres qui se tiendra le 11 septembre. «Dans une semaine à dix jours, nous allons examiner les projets de loi sur les partis, l’information, les associations, les finances et le règlement budgétaire », a‑t‑il indiqué. Voilà qui confirme la célérité du gouvernement à faire adopter les réformes politiques promises par le président de la république.
Ouyahia promet même que le projet de révision du code de l’information qui sera discuté contient des «avancées importantes » en matière d’ouverture de l’audiovisuel, des facilités dans la délivrance des agréments aux nouveaux titres de la presse écrite. Ouyahia dira qu’il ne comporte aucune disposition privative de libertés. « Il n’y a plus de dispositions privatives de libertés » dans le projet de loi de l’information, a t-il souligné.
Il a également relevé que « pour la première fois, nous aurons une législation qui parlera de l’ouverture des médias lourds ». Pour ce qui est de la presse écrite, le Premier ministre a précisé que « l’agrément de la presse écrite ne relèvera plus ni de la justice, ni de l’administration mais de l’autorité supérieure de la presse écrite ». Il a enfin qualifié les dispositions contenues dans le projet de loi de l’information d’ »avancées importantes ».
Il faut rappeler que le conseil des ministres du 28 août dernier a déjà adopté les projets de loi sur les élections, sur l’élargissement de la représentation des femmes dans les assemblées élues, sur les wilayas et sur l’incompatibilité avec le mandat parlementaire. Des projets de lois globalement bien accueillis par l’opinion publique tant ils mettent fin aux méthodes frauduleuses qui caractérisent la pratique politique en Algérie.
S’agissant du regain du terrorisme, le Premier ministre s’est voulu réaliste et vigilant. « Tant qu’il reste un terroriste, c’est une bataille à mener », a‑t‑il déclaré aux journalistes. « Je saisis cette occasion pour me recueillir au nom du gouvernement à la mémoire des victimes du devoir national, saluer le courage et la détermination de nos différents services de sécurité, à leur tête l’armée, et appeler aussi à la vigilance et à la mobilisation de tout le monde », a‑t‑il ajouté. Pour autant il pense que les derniers attentats kamikazes témoignent «d’une nette progression de la destruction du terrorisme ». « Nous faisons face à des actes commis par des kamikazes. Devant des situations pareilles, la plus solide des défenses est la vigilance de tous, citoyens et forces de sécurité », a‑t‑il appuyé.
En somme Ouyahia a tenté aujourd’hui de faire baisser la tension sur le gouvernement en promettant des jours meilleurs aux algériens.
Un retour de la sécurité et de la stabilité en Libye
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a souhaité un retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, en vue d’une normalisation des relations bilatérales, qui connaissent actuellement une tension précédent.
« Le retour de la sécurité et de la stabilité en Libye, que nous souhaitons rapide dans ce pays frère, permettra le retour à nos relations fortes et solides et favorisera la construction de l’édifice maghrébin », a t-il déclaré en marge de l’ouverture de la session du parlement.
« L’Algérie est la Libye sont liés par des relations de fraternité et de bon voisinage », a encore ajouté Ahmed Ouyahia, qui rappelle que le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, présent vendredi à la Conférence international de Paris sur la Libye s’était exprimé sur la position de l’Algérie « au nom de la République ».
Les propos du premier ministre qui s’est bien gardé jusque-là de se prononcer sur le dossier libyen, confirment le changement de ton d’Alger vis-à-vis de la situation en Libye et du CNT en particulier. Le chef de la diplomatie Mourad Medelci qui s’était exprimé vendredi sur Europe numéro 1, en marge de la conférence sur la Libye avait tenté de défendre la position algérienne en expliquant qu’elle n’était pas « ambigüe ». Mais il avait surtout marqué une inflexion de la position algérienne en assurant qu’elle était prête à reconnaitre le futur gouvernement du CNT dés lors qu’il sera représentatif de toutes les régions de la Libye.
Par Hakim Merabet
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