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L’Algérie réalisera plus de 60 projets en énergies renouvelables d’ici 2020

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  • L’Algérie réalisera plus de 60 projets en énergies renouvelables d’ici 2020





    Plus de 60 projets en énergies renouvelables seront réalisés en Algérie pour les neuf prochaines années dans le cadre du programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l’efficacité énergétique 2011 - 2030. La puissance qui sera installée est estimée à 2.357 MW selon la Commission de régulation de l’électricité et du gaz.
    Ces projets de centrales seront réalisés dans une vingtaine de Wilayas du Sud et des Hauts plateaux mais aussi du Nord. Quatre filières sont visées par ce programme à savoir, le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, l’éolien et l’hybridation entre le solaire et le gasoil ou les turbines à gaz.
    La filière solaire photovoltaïque totalise 27 projets avec une capacité globale de 638 MW. La plus importante de ces centrales en matière de puissance sera installée dans la Wilaya de Djelfa avec une puissance de 48 MW.
    La filière d’hybridation des centrales diesel et turbines à gaz destinée aux régions du Sud non-connectées au réseau national de distribution totalise également 27 projets avec une capacité globale d’un peu plus de 100 MW. La plus importante de ces centrales en matière de puissance sera installée dans la wilaya d’Adrar avec une puissance de 20 MW.
    La filière solaire thermique totalise quant jusqu’à elle 6 projets avec une capacité globale d’un peu plus de 1350 MW. La plus importante de ces centrales en matière de puissance produira 400 MW. La plus petite centrale de 150 MW et sera construite dans la wilaya de Béchar.
    Enfin la filière éolienne totalise 7 projets avec une capacité globale de 260 MW avec 04 projets d’une capacité de 50 MW et 3 projets d’une capacité de 20 MW. Les sites devant abriter ces projets n’ont pas encore été définis, mais devraient être localisés dans la région d’Adrar connue pour son important potentiel en la matière.
    La concrétisation de ces projets se fera en trois phases d’ici 2020. La première, celle de 2011à 2013, verra le lancement et la réalisation de projets pilotes pour tester les différentes technologies disponibles.
    La seconde phase qui s’étalera de 2014 à 2015 sera principalement marquée par le début du déploiement du programme, alors que la troisième et dernière phase sera ponctuée par le déploiement à grande échelle du programme.
    Parallèlement aux projets inscrits dans le programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l’efficacité énergétique, les pouvoirs publics favoriseront toute intervention d’autres opérateurs privés ou publics dans le développement des énergies renouvelables. Et c’est dans cette optique que l’Etat accordera les aides financières et techniques nécessaires dans des conditions devant être définies par la réglementation à mettre en place à cet effet.
    Adopté par le gouvernement en février 2011, le programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables et de l’efficacité énergétique prévoit de produire 40% de l’électricité à l’horizon 2030 à partir de sources non-fossiles. De prime à bord, cette stratégie devrait permettre à l’Algérie de se positionner comme acteur incontournable en la matière dans la région et fournisseur majeur d’électricité verte en direction du marché européen en se fixant un objectif d’exportation de 10 000 MW en partenariat à la même échéance qui feront partie des 22 000 MW devant être produits d’ici 20 ans, souligne la même source.
    Au-delà de la satisfaction des besoins en énergie, ce programme permettra de développer une industrie nationale des énergies renouvelables qui s’appuiera sur les compétences algériennes existantes et en mettant en valeur l’effort de recherche et de développement dans les différents domaines liés à cette industrie, affirmait récemment le président de la République.
    D’autre part, les investissements consentis par les pays arabes pour le développement des différentes filières renouvelables devraient se situer autour de 430 milliards de dollars pour les quatre prochains pays. En effet, cinq pays arabes se sont taillés la plus grosse part de ces investissements dont l’Algérie, indique l’organisation des pays arabes exportateurs de pétrole dans un rapport récent.

  • #2
    Le soleil est l'avenir de l'Algérie, il faudrait également accompagné le particulier !
    Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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    • #3
      120 milliards de dollars à investir dans les énergies renouvelables d’ici 2030

      Appréhendant la perspective de l’après pétrole, l’Algérie lance un très ambitieux programme dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

      En effet, le ministère de l’Energie et des Mines ouvre la voie pour l’Algérie de devenir un leader dynamique de l’énergie verte. 22.000 MW d’une puissance d’origine renouvelable entre 2011 et 2030 dont 12.000 MW dédiés à couvrir la demande nationale en électricité et 10.000 MW à l’exportation.

      D’ici 2030, 40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale sera d’origine renouvelable. Pour atteindre ces objectifs, l’Algérie a besoin d’investir jusqu’à 120 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici 2030. Les investissements proviendront à la fois du secteur public et privé, ainsi que des partenaires étrangers. La nouvelle politique énergétique sera soutenue par le développement d’une industrie de sous-traitance locale, ce qui devrait permettre de créer environ 100.000 emplois.

      L’Algérie compte se positionner comme un acteur majeur dans la production de l’électricité à partir du solaire photovoltaïque et du solaire thermique qui seront les moteurs d’un développement économique durable à même d’impulser un nouveau modèle de croissance ainsi qu’une opportunité et un levier de développement économique et social, notamment à travers l’implantation d’industries créatrices de richesse et d’emplois. Le lancement de nombreux projets de réalisation de fermes éoliennes et la mise en œuvre de projets expérimentaux en biomasse et en géothermie font aussi part du programme.

      Le programme inclut la réalisation, d’ici 2020, d’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et de centrales hybrides.

      Sonelgaz, qui a déjà lancé un projet pour développer une centrale hybride (gaz-solaire) à Hassi R’mel d’une capacité de 150 MW et séparément un parc éolien de 10 MW à Adrar, se chargera de l’achèvement de plusieurs projets des énergies renouvelables. Des investissements sont prévus pour décoller entre 2015 et 2030, avec une production d’électricité s’élevant à 22 000 MW, le double de la capacité de production actuelle. La plupart de ces énergies proviendra du gaz naturel et permettra d’économiser environ 600.000 millions de mètres cubes de gaz sur 25 ans. La moitié du gaz économisé sera stocké avec le reste destiné à être exporter, et fera gagner le pays de 200 milliards de dollars supplémentaires au cours de la période. La production d’électricité devrait se situer entre 75 à 80 TWh en 2020 et entre 130 à 150 TWh en 2030. L’intégration massive du renouvelable dans le mix énergétique constitue en ce sens un enjeu majeur en vue de préserver les ressources fossiles, de diversifier les filières de production de l’électricité et de contribuer au développement durable.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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