Un Européen sur trois atteint de troubles mentaux
Une étude, dévoilée lundi, est alarmante sur l'état de santé mentale et neurologique de l'Europe. Elle révèle aussi que la majorité des troubles mentaux ne sont pas traités.
Anxiété, dépression, dépendance, insomnie, démence… Les troubles du cerveau et les maladies mentales affectent chaque année 38,2% des Européens, soit près de 165 millions de personnes, selon une étude publiée par le Collège européen de neuropsychopharmacologie à l'occasion de son 24e congrès, qui se tient à Paris du 3 au 7 septembre.
Cette étude multiméthodes triennale, publiée lundi dans «European Neuropsychopharmacology» porte sur 30 pays (l'Union européenne plus la Suisse, l'Islande et la Norvège) et sur une population de 514 millions d'individus. Sont répertoriées dans cette étude toutes les maladies mentales majeures des enfants et adolescents (2 à 17), des adultes (18 à 65) et des personnes âgées (65+ ans) de même que plusieurs maladies neurologiques. La prise en compte de toute la gamme de maladies dans toutes les tranches d'âge, examinées simultanément dans une même étude, est sans précédent, précisent ses auteurs.
Trouble de l'anxiété en tête
Selon cette étude, les troubles les plus fréquents sont les troubles anxieux (14%), l’insomnie (7%), la dépression majeure (6,9%), les troubles somatiques (6,3%), la dépendance à l'alcool et aux drogues (au moins 4%), les troubles de l'hyperactivité avec déficit de l'attention (TDAH, 5% chez les jeunes) et la démence (1% chez les 60-65 ans, 30% chez les personnes âgées de 85 ans et plus).
L’étude relève aussi que «le peu de patients bénéficiant d’un traitement y ont accès avec des retards considérables d'une moyenne de plusieurs années et obtiennent rarement un traitement adapté».
L'étude arrive à la conclusion qu'«une action concertée prioritaire est nécessaire à tous les niveaux, y compris une augmentation substantielle du financement dans les domaines de la recherche fondamentale et clinique comme dans celui de la santé publique afin d'identifier de meilleures stratégies pour l'amélioration de la prévention et du traitement des maladies du cerveau, considérées comme le problème de santé crucial du 21ème siècle.»
20 minutes.Ch
Une étude, dévoilée lundi, est alarmante sur l'état de santé mentale et neurologique de l'Europe. Elle révèle aussi que la majorité des troubles mentaux ne sont pas traités.
Anxiété, dépression, dépendance, insomnie, démence… Les troubles du cerveau et les maladies mentales affectent chaque année 38,2% des Européens, soit près de 165 millions de personnes, selon une étude publiée par le Collège européen de neuropsychopharmacologie à l'occasion de son 24e congrès, qui se tient à Paris du 3 au 7 septembre.
Cette étude multiméthodes triennale, publiée lundi dans «European Neuropsychopharmacology» porte sur 30 pays (l'Union européenne plus la Suisse, l'Islande et la Norvège) et sur une population de 514 millions d'individus. Sont répertoriées dans cette étude toutes les maladies mentales majeures des enfants et adolescents (2 à 17), des adultes (18 à 65) et des personnes âgées (65+ ans) de même que plusieurs maladies neurologiques. La prise en compte de toute la gamme de maladies dans toutes les tranches d'âge, examinées simultanément dans une même étude, est sans précédent, précisent ses auteurs.
Trouble de l'anxiété en tête
Selon cette étude, les troubles les plus fréquents sont les troubles anxieux (14%), l’insomnie (7%), la dépression majeure (6,9%), les troubles somatiques (6,3%), la dépendance à l'alcool et aux drogues (au moins 4%), les troubles de l'hyperactivité avec déficit de l'attention (TDAH, 5% chez les jeunes) et la démence (1% chez les 60-65 ans, 30% chez les personnes âgées de 85 ans et plus).
L’étude relève aussi que «le peu de patients bénéficiant d’un traitement y ont accès avec des retards considérables d'une moyenne de plusieurs années et obtiennent rarement un traitement adapté».
L'étude arrive à la conclusion qu'«une action concertée prioritaire est nécessaire à tous les niveaux, y compris une augmentation substantielle du financement dans les domaines de la recherche fondamentale et clinique comme dans celui de la santé publique afin d'identifier de meilleures stratégies pour l'amélioration de la prévention et du traitement des maladies du cerveau, considérées comme le problème de santé crucial du 21ème siècle.»
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