Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Que faire des réserves de change algériennes par ces temps de crise mondiale ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Que faire des réserves de change algériennes par ces temps de crise mondiale ?

    Par ces temps de crise financière mondiale, la question se pose sur l’avenir des 150 milliards de dollars de réserves de change algériennes en cas de défaut d’un pays ou de plusieurs pays dont l’Algérie est créancière. Cette question donne lieu, fatalement, à une autre : pourquoi autant d’actifs financiers à l’étranger alors que le pays a besoin de développer son économie ? Si les actifs libellés en USD ne doivent pas - ou ne peuvent pas - être cédés, la solution serait peut-être celle du « crédit lombard » : emprunter la contrevaleur, dans la même monnaie, de ces titres.
    L’Algérie, qui dispose de réserves de change évaluées à 150 milliards de dollars américains (USD), peut légitimement se demander si la diversification en signatures, devises et maturité de son portefeuille de placements est la bonne dans ce contexte, et dans le cas contraire, ce qu’il faut faire.
    La réponse à cette question, qui n’adresse que partiellement la problématique fondamentale de l’économie algérienne, exige des autorités financières du pays toute la transparence sur les modalités de placement de ces réserves. En effet, toute préconisation précise d’ajustement de portefeuille sans en connaître le détail ne serait que pure conjecture !
    Partons de ce que nous savons : nous disposons d’un matelas de réserves de change de la contrevaleur de 150 milliards d’USD, dont une proportion importante (50 milliards) est en US T BILLS et US T BONDS, le reste étant réparti entre Obligations souveraines, japonaises et européennes, et or (176 T).
    Le plus important : l’Algérie n’a pratiquement pas d’endettement externe (5 milliards d’USD) : s’il s’agissait d’une entreprise, c’en serait une avec un très bon bilan selon les critères de solvabilité exigés par le prêteur. Ceci contraste, bien sûr, avec sa situation économique (fragilité économique d’un pays riche).

    Thésauriser dans un contexte mondial de crise d’endettement ?
    En conséquence, si la situation (endettement et déficits budgétaires) des pays dont l’Algérie détient en réserve une fraction de la dette est plus ou moins équivalente, il est inutile de rechercher des arbitrages efficients entre les différentes signatures (y compris celle de la vertueuse Allemagne) ; elles vont finir par converger à plus ou moins brève échéance. Les triples « A » ne seront que de lointains souvenirs ! En dehors de l’actif or, les réserves « papier » se valent pour les dix prochaines années au moins !
    N’y a-t-il donc pas de réponse satisfaisante à cette angoissante question : que vont devenir les réserves du pays en cas de défaut d’un grand pays, ou de plusieurs pays, dont l’Algérie est créancière ?
    Hélas, il n’y a pas de réponse de trading parce que l’on ne gère pas un pays comme un portefeuille boursier. La réponse réside en partie dans une question : pourquoi a-t-on accumulé autant de réserves de change dans un pays jeune qui a besoin de développer son économie ?
    D’aucuns répondront : pour ne pas revivre les affres du passé (passage sous tutelle du FMI). L’Algérie serait-elle donc condamnée à thésauriser par peur et manque d’idées alors que l’économie mondiale est dans une spirale d’endettement pour éviter la rechute dans la récession ?
    L’Algérie ne gère pas plus mal qu’un autre pays son portefeuille financier mais c’est son économie qui est en déshérence et c’est beaucoup plus grave. Elle a perdu son autonomie et elle est dans une interdépendance financière internationale dont elle est un maillon faible : elle n’a pas d’autres solutions que d’investir ses excédents financiers sur le support financier le plus liquide, le plus profond et encore le plus solvable : L US T BOND !

    La solution du « crédit lombard » ?

    Les Etats-Unis pratiquent depuis la Guerre du Vietnam et la fin des Accords de Bretton Woods le « déficit sans pleurs ». Ils s’endettent dans leur monnaie et depuis la crise de 2008, leur Trésor fédéral et leur Banque centrale « impriment » ce qu’il faut pour faire face à leurs besoins colossaux. Ils ne feront pas faillite tant que le monde entier accepte la « convention de confiance », basée sur l’incontournable dollar US.
    La différence entre les Etats-Unis et l’Algérie c’est que les premiers, en tenant le monde financier « par la barbichette », finiront par restructurer leur économie pour sortir plus forts de la crise qu’ils traversent tandis que notre pays n’aura rien perdu en valeur nominale au niveau de ses actifs financiers mais aura manqué les opportunités qu’une crise présente en corollaire des dangers auxquels elle expose. Concrètement, si l’Algérie ne doit pas vendre ou ne peut pas vendre ses actifs financiers libellés en USD, elle peut emprunter plus ou moins la contrevaleur dans la même monnaie en contrepartie de ces titres (crédit lombard) !, ce qui constituerait une « couverture » partielle de son portefeuille. Mais pour en faire quoi ? La question ne s’en pose pas moins.
    Cette crise financière vient providentiellement après ces appels à des reformes dans le monde arabe. Elle vient rappeler que les enjeux pour les peuples sont vitaux et que leur gestion demande de la transparence.
    Pour conclure, le risque le plus important encouru par l’Algérie est la rechute du prix du pétrole consécutive à la récession mondiale qui s’annonce !!


    Maghreb emergent
    And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

  • #2
    pourquoi les pays du golf savent quoi faire avec leur argent
    et l'algerie non ?

    Commentaire


    • #3
      zakat et intérêts ?

      Question pas trop HS je pense.

      Justement, pendant Ramadan, il m'est revenu en tête que j'avais lu sur FA que les placements des réserves de l'Algérie étaient (en partie ?) rémunérées.

      Je ne sais pas quelle position a l'Etat algérien vis-à-vis de cette situation, sur un plan religieux ?

      D'autre part, l'Etat Algérien étant fortement excédentaire, Allah ybarek w ysekhkher, la zakat annuelle est-elle payée ? Car seuls les investissements et les immobilisations, pour faire simple, en sont exempts dans l'Islam.

      J'ai l'impression que les pays du Golfe sont pointilleux sur le sujet. Mais je peux me tromper, évidemment.

      Je ne sais pas ce que le Maroc aurait fait pour des avoirs extérieurs s'il en avait. Car sur le plan interne, le système bancaire est proprement "occidentalisé".
      Ne nourrissez pas les trolls

      Commentaire


      • #4
        Les pays maghrébins ont un système judiciaire non musulman, un code pénal non musulman, un système financier non musulman, un système économique non musulman, un système politique non musulman. Pourquoi alors poser la question de la zakât et de ribâ? Ce qu'il faut comprendre c'est que nos pays ne sont pas musulmans! Ce sont des pays non musulmans peuplés de musulmans qui le deviennent de moins en moins forcément.

        ALors c'est assez comique, parce que les laïques parlent de systèmes islamo conservateurs et les islamistes (les vrais) parlent de systèmes séculaires non musulmans. C'est le grand bazar parce que nos aïeux au lendemain des indépendances respectives ont opté pour des systèmes bâtards, ne correspondant pas à notre sphère civilisationnelle.

        Ca ne m'étonne donc aucunement qu'avec de telles réserves de change il n'y a aucune barakah! Des pans entiers de la société crèvent la dalle d'autres s'enrichissent aux dépends de ces derniers! Et des idiots de laïco-démocrates veulent absolument copier un système auquel ils assistent en direct à la chute et à la décadence.

        Wa l Hamdu lilLâhi `alâ ni`mati l `aqli wa l 'îmân
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

        Commentaire


        • #5
          Que faire des réserves de change algériennes par ces temps de crise mondiale ?

          les ditribuer au peuple ,par ces temps de revolte!!!!!!
          Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

          Gödel

          Commentaire


          • #6
            3.100.000 élèves bénéficieront cette année de la restauration scolaire
            Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, a affirmé que le taux de couverture en matière de cantines scolaires passera à 100 % à compter de la rentrée scolaire 2011-2012 dans les wilayas du sud du pays.
            Il a été décidé d'augmenter à 100 % le ratio alimentaire au profit des élèves des wilayas du Sud, au regard des conditions "exceptionnelles" qui caractérisent leur scolarisation, a souligné M. Benbouzid lors d'une rencontre avec les responsables chargés du secteur du livre scolaire en prévision de la rentrée scolaire prévue pour dimanche prochain.
            L'enveloppe affectée à la restauration scolaire est passée cette année à 220 millions de dinars, ce qui traduit "la volonté de l'Etat de réunir toutes les conditions nécessaires à une meilleure scolarisation", a-t-il ajouté.
            Le ministre a également indiqué que "3.100.000 élèves bénéficieront cette année de la restauration scolaire en plus de 750.000 autres demi-pensionnaires".
            el moudjahid
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire

            Chargement...
            X