: L’ALGÉRIE A BESOIN D’UN MIRACLE POUR SE QUALIFIER
Les Verts ne figurent dans les probabilités de qualifications au terme de la 5e journée. Celles-ci (les probabilités, ndlr) prennent en considération des paramètres dans lesquels les chances de l’EN algériennes sont quasi nulles.
A l’orée du cinquième round, la sélection de la RCA occupe la seconde position au classement du groupe D avec 8 points et un rapport offensif de +2 buts. Les Verts sont bons derniers avec un solde de 5 unités et – 5 buts aux côtés de la Tanzanie (5 points et -1). Cette situation n’autorise aucun espoir pour les Algériens de faire le voyage en Guinée équatoriale et au Gabon, en 2012. Mieux, le groupe D figure, à la lumière des résultats de toutes les poules (excepté le groupe K qui prendra deux places au lieu d’une), ne peut prétendre à s’emparer un des deux tickets consacrant les deux meilleurs deuxièmes des autres groupes. La République centrafricaine, à l’instar de toutes les sélections occupant ce rang doivent prendre en considération dans leur décompte le fait que les points gagnés face aux lanternes rouges compteront pour du beurre. L’équipe de Jules Accorsi se verrait, par conséquent, défalquée les 3 points remportés face à l’Algérie (une victoire à Bangui et deux buts). Ce qui donnerait, toujours selon ce schéma arrêté à la 5e journée, un total de 5 points et un rapport offensif de 0. Suivant cette mouture, ce sont la Libye (groupe C) et le Soudan (groupe I) qui hériteraient des fameux sésames. Les Libyens et les Soudanais totalisent 7 points et un goal-average favorable respectif de +3 et +2. Ce résultat est l’aboutissement de l’opération de défalcation des points gagnés par ces deux formations contre les lanternes rouges de leurs poules respectives, à savoir les îles Comores et le Swaziland. Les Comoriens ont arraché, d’ailleurs, leur unique point durant ces éliminatoires devant la Libye alors que les deux victoires du Soudan face aux Swazilandais auront été inutiles. Dans cette course aux points et aux différences de but, de grandes nations du football africain en sortent blasées. A l’instar du Cameroun (2 points), le Nigeria et l’Afrique du Sud (4 points). Le Zimbabwe (4 points), le Burundi (5) et l’Angola (6) sont les autres victimes de ce concours de mathématiques. Ce qui serait dommageable pour une phase finale qui a déjà perdu l’Egypte, auteur des trois dernières consécrations, et de l’Algérie, un des cinq derniers mondialistes. Notre onze national est éliminé mathématiquement à l’issue de cette cinquième journée. Son infime espoir demeure dans un exceptionnel concours de circonstances lors de la dernière journée (7,8 et 9 octobre). Il faudrait que la Tanzanie (ex-æquo en points avec les Algériens mais qui a une différence de buts de -1 contre -5 pour les Verts) s’incline face au Maroc et que l’Algérie réussisse une victoire face aux Centrafricains (donc 6 points au finish en défalquant les 2 points gagnés face aux Taifas) par un score fleuve (pas moins de 8-0) en espérant que le Zimbabwe (groupe A) ne s’impose pas au Cap-Vert, que le Nigeria et la Guinée (groupe B) se neutralisent à Abuja, que la Gambie (groupe F) ne gagne pas chez elle face au Burkina Faso (déjà qualifié), que le Sierra Leone et l’Afrique du Sud (groupe G) se quittent sur une parité, que la Côte d’Ivoire (groupe H) achève le rêve du Burundi à Abidjan et que l’Angola (groupe J) ne ramène aucun point de son déplacement en Guinée- Bissau. Un vrai miracle que les Verts, dont le dernier baroud d’honneur remonte à la CAN 1990 quand la bande à Cheikh Kermali a étrillé les Green Eagles du Nigeria (5-1) lors du match inaugural de la 17e édition de la coupe d’Afrique disputée en Algérie…
M. B.( Liberté)
Les Verts ne figurent dans les probabilités de qualifications au terme de la 5e journée. Celles-ci (les probabilités, ndlr) prennent en considération des paramètres dans lesquels les chances de l’EN algériennes sont quasi nulles.
A l’orée du cinquième round, la sélection de la RCA occupe la seconde position au classement du groupe D avec 8 points et un rapport offensif de +2 buts. Les Verts sont bons derniers avec un solde de 5 unités et – 5 buts aux côtés de la Tanzanie (5 points et -1). Cette situation n’autorise aucun espoir pour les Algériens de faire le voyage en Guinée équatoriale et au Gabon, en 2012. Mieux, le groupe D figure, à la lumière des résultats de toutes les poules (excepté le groupe K qui prendra deux places au lieu d’une), ne peut prétendre à s’emparer un des deux tickets consacrant les deux meilleurs deuxièmes des autres groupes. La République centrafricaine, à l’instar de toutes les sélections occupant ce rang doivent prendre en considération dans leur décompte le fait que les points gagnés face aux lanternes rouges compteront pour du beurre. L’équipe de Jules Accorsi se verrait, par conséquent, défalquée les 3 points remportés face à l’Algérie (une victoire à Bangui et deux buts). Ce qui donnerait, toujours selon ce schéma arrêté à la 5e journée, un total de 5 points et un rapport offensif de 0. Suivant cette mouture, ce sont la Libye (groupe C) et le Soudan (groupe I) qui hériteraient des fameux sésames. Les Libyens et les Soudanais totalisent 7 points et un goal-average favorable respectif de +3 et +2. Ce résultat est l’aboutissement de l’opération de défalcation des points gagnés par ces deux formations contre les lanternes rouges de leurs poules respectives, à savoir les îles Comores et le Swaziland. Les Comoriens ont arraché, d’ailleurs, leur unique point durant ces éliminatoires devant la Libye alors que les deux victoires du Soudan face aux Swazilandais auront été inutiles. Dans cette course aux points et aux différences de but, de grandes nations du football africain en sortent blasées. A l’instar du Cameroun (2 points), le Nigeria et l’Afrique du Sud (4 points). Le Zimbabwe (4 points), le Burundi (5) et l’Angola (6) sont les autres victimes de ce concours de mathématiques. Ce qui serait dommageable pour une phase finale qui a déjà perdu l’Egypte, auteur des trois dernières consécrations, et de l’Algérie, un des cinq derniers mondialistes. Notre onze national est éliminé mathématiquement à l’issue de cette cinquième journée. Son infime espoir demeure dans un exceptionnel concours de circonstances lors de la dernière journée (7,8 et 9 octobre). Il faudrait que la Tanzanie (ex-æquo en points avec les Algériens mais qui a une différence de buts de -1 contre -5 pour les Verts) s’incline face au Maroc et que l’Algérie réussisse une victoire face aux Centrafricains (donc 6 points au finish en défalquant les 2 points gagnés face aux Taifas) par un score fleuve (pas moins de 8-0) en espérant que le Zimbabwe (groupe A) ne s’impose pas au Cap-Vert, que le Nigeria et la Guinée (groupe B) se neutralisent à Abuja, que la Gambie (groupe F) ne gagne pas chez elle face au Burkina Faso (déjà qualifié), que le Sierra Leone et l’Afrique du Sud (groupe G) se quittent sur une parité, que la Côte d’Ivoire (groupe H) achève le rêve du Burundi à Abidjan et que l’Angola (groupe J) ne ramène aucun point de son déplacement en Guinée- Bissau. Un vrai miracle que les Verts, dont le dernier baroud d’honneur remonte à la CAN 1990 quand la bande à Cheikh Kermali a étrillé les Green Eagles du Nigeria (5-1) lors du match inaugural de la 17e édition de la coupe d’Afrique disputée en Algérie…
M. B.( Liberté)
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