Les polices de caractères, reflet de votre personnalité
Vous êtes plutôt Garamond? Times New Roman, Arial? Aujourd’hui, les gens passent un temps fou à taper sur ordinateur, si bien qu'ils s’attachent beaucoup à la police avec laquelle ils s’expriment. Gras ou pas gras, serif, sans serif? Au même titre que la voiture ou les vêtements, les polices utilisées suivent la mode et en disent long sur qui l’on est.
Les polices de caractère n’ont pas toujours eu une place aussi importante. Elles se ressemblaient beaucoup jusqu’à ce que les gens aient leur propre ordinateur. «Elles étaient proches de la police des machines à écrire», écrit Garfield, auteur de Just my type dans un article du NPR. «Ce fut une libération quand il devint possible de changer de police d’un clic de souris dans les années 1980.»
Si les polices ont pris beaucoup d’importance, il faut s’en servir avec encore plus d’adresse. Comme la Comic Sans: parfaite pour une invitation à un goûter d’enfants, cette police enfantine fait un flop lorsqu’il s’agit de sujets plus sérieux. Elle fait l’objet d’une campagne de haine sur Internet et un site pour l’interdiction de son utilisation a même été créé.
Helvetica en revanche, est presque devenue «invisible» pour la plupart des gens tellement elle est utilisée, explique Garfield. Dans son livre, il suit un homme faisant le défi de ne pas voir un mot dans cette police de la journée –et échoue. Cette dernière est présente sur les billets de dollars américains, les indications du métro de New York, un bon nombre de logos d’entreprises. Mais les modes passent, et la police Gotham prend aujourd’hui le relais. C’est avec elle que fut réalisée toute la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008.
«C’est l’expérience qui enseigne quelle police adopter», poursuit Garfield. Et ceci est vrai depuis le quinzième siècle, à l’époque où Gutenberg inventa l’imprimerie et donc la possibilité de réutiliser des caractères pour produire des livres à meilleur marché. De même, Steve Jobs a provoqué une mini révolution en introduisant un menu avec une variété de polices utilisables dans les anciens Macintosh.
On dénombre aujourd’hui quelque 100.000 polices différentes à travers le monde, avec souvent des différences à peine perceptibles.
Vous êtes plutôt Garamond? Times New Roman, Arial? Aujourd’hui, les gens passent un temps fou à taper sur ordinateur, si bien qu'ils s’attachent beaucoup à la police avec laquelle ils s’expriment. Gras ou pas gras, serif, sans serif? Au même titre que la voiture ou les vêtements, les polices utilisées suivent la mode et en disent long sur qui l’on est.
Les polices de caractère n’ont pas toujours eu une place aussi importante. Elles se ressemblaient beaucoup jusqu’à ce que les gens aient leur propre ordinateur. «Elles étaient proches de la police des machines à écrire», écrit Garfield, auteur de Just my type dans un article du NPR. «Ce fut une libération quand il devint possible de changer de police d’un clic de souris dans les années 1980.»
Si les polices ont pris beaucoup d’importance, il faut s’en servir avec encore plus d’adresse. Comme la Comic Sans: parfaite pour une invitation à un goûter d’enfants, cette police enfantine fait un flop lorsqu’il s’agit de sujets plus sérieux. Elle fait l’objet d’une campagne de haine sur Internet et un site pour l’interdiction de son utilisation a même été créé.
Helvetica en revanche, est presque devenue «invisible» pour la plupart des gens tellement elle est utilisée, explique Garfield. Dans son livre, il suit un homme faisant le défi de ne pas voir un mot dans cette police de la journée –et échoue. Cette dernière est présente sur les billets de dollars américains, les indications du métro de New York, un bon nombre de logos d’entreprises. Mais les modes passent, et la police Gotham prend aujourd’hui le relais. C’est avec elle que fut réalisée toute la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008.
«C’est l’expérience qui enseigne quelle police adopter», poursuit Garfield. Et ceci est vrai depuis le quinzième siècle, à l’époque où Gutenberg inventa l’imprimerie et donc la possibilité de réutiliser des caractères pour produire des livres à meilleur marché. De même, Steve Jobs a provoqué une mini révolution en introduisant un menu avec une variété de polices utilisables dans les anciens Macintosh.
On dénombre aujourd’hui quelque 100.000 polices différentes à travers le monde, avec souvent des différences à peine perceptibles.
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