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L'Algérie, la Mauritanie, le Mali et le Niger seront, cette semaine, au coeur d'une réunion internationale qui s'intéressera aux questions stratégiques dans le Sahel.
Alger abritera, le mercredi 7 septembre, une conférence de haut niveau sur la situation au Sahel. Au menu de cette rencontre de deux jours, la lutte anti-terroriste, le crime organisé et l’aide au développement, ainsi que les répercussions sur la région de la révolution libyenne.
Abdelkader Messahel, Ministre algérien des Affaires africaines et du Maghreb, a déclaré, le dimanche 4 septembre aux journalistes, que c'est au Sahel "qu'est localisée la menace", en référence à l'activité d'Al Qaida et aux réseaux criminels.
"La décision de tenir cette conférence a été prise le 20 mai dernier à Bamako, lors d’une rencontre entre les responsables de la sous-région", a dit Messahel. "Ce sera la première réunion du genre, dans la mesure où elle devrait accueillir, outre les pays du Sahel, leurs partenaires, du conseil de sécurité de l’ONU, de l’Union européenne, des Etats Unis d’Amérique, mais aussi des institutions internationales et des bailleurs de fonds."
Selon le Ministre, la conférence partira du principe selon lequel "il ne peut y avoir de développement sans sécurité, comme il ne peut y avoir de sécurité sans développement".
Trente-huit délégations représentant des organismes internationaux et divers états-nations ont été invitées à la conférence. Un grand nombre d'experts internationaux sur les mesures anti-terroristes partageront également leurs analyses et leurs conclusions avec les participants.
Les travaux de la conférence se dérouleront sous forme plénière, en plus de trois ateliers consacrés au terrorisme, au crime organisé et au développement.
Mais le conflit libyen retient aussi l'attention. Une réunion entre Ministres de la sous-région est prévue, avant le début des travaux, pour permettre à l'Algérie, à la Mauritanie, au Mali et au Niger de débattre de ce conflit, d’échanger leurs analyses et points de vues, notamment en ce qui concerne les conséquences qu’il implique pour la région.
" Il y a une nouvelle situation créée dans la région par le conflit libyen. Cette crise peut avoir des répercussions sur la sous-région", explique Messahel.
La conférence permettra aux pays de la région de présenter, chacun de son côté, la situation de la menace terroriste. Une présentation sur la stratégie militaire commune adoptée par les pays du Sahel sera faite, de même qu’un exposé sur la coopération en matière d’échanges d’informations et de renseignements.
L’Union européenne présentera son plan d’aide au Sahel. Les Etats Unis d’Amérique détailleront leur vision du partenariat transsaharien en matière de lutte anti-terrorisme, en plus de l’office des Nations Unies de lutte contres la drogue et le crime organisé, ainsi que le Centre Africain des Etudes et Recherches enTerrorisme (CAERT).
Pour Messahel, les pays de la région ont mis en route un partenariat en vue de prendre en charge, par leurs moyens nationaux et régionaux, les menaces auxquels ils font face. Sur le plan politique, des réunions périodes se tiennent tous les six mois. Sur le plan sécuritaire, les chefs d’Etat-major se réunissent régulièrement dans le cadre de l’état-major opérationnel conjoints mis en place, mais aussi à travers le partage des renseignements.
Pour ce qui est du développement, le Ministre a reconnu que le Sahel comprend des régions vulnérables, enclavées, parmi les plus pauvres au monde et qui constituent un terreau pour les groupes terroristes.
Il a estimé que la position géographique de l’Algérie et sa longue expérience en matière de lutte anti-terroriste font d’elle un partenaire sérieux. D’ailleurs, il a annoncé la création d’un forum composé de 35 pays impliqués dans la lutte anti-terroriste, dont l’Algérie, qui tiendra sa première réunion le 25 septembre à New York.
Messahel a reconnu implicitement que la convergence de vues entre les pays de la sous-région a mis du temps pour se concrétiser.
"Durant les années, 2006 et 2007, le Mali et le Niger ont plaidé pour conférence sur la sécurité et le développement consacrée essentiellement à la rébellion des Touaregs. Pour nous, la menace était le terrorisme et non les Touaregs. Ces derniers sont chez eux", a-t-il dit.
Source: Magharebia
Alger abritera, le mercredi 7 septembre, une conférence de haut niveau sur la situation au Sahel. Au menu de cette rencontre de deux jours, la lutte anti-terroriste, le crime organisé et l’aide au développement, ainsi que les répercussions sur la région de la révolution libyenne.
Abdelkader Messahel, Ministre algérien des Affaires africaines et du Maghreb, a déclaré, le dimanche 4 septembre aux journalistes, que c'est au Sahel "qu'est localisée la menace", en référence à l'activité d'Al Qaida et aux réseaux criminels.
"La décision de tenir cette conférence a été prise le 20 mai dernier à Bamako, lors d’une rencontre entre les responsables de la sous-région", a dit Messahel. "Ce sera la première réunion du genre, dans la mesure où elle devrait accueillir, outre les pays du Sahel, leurs partenaires, du conseil de sécurité de l’ONU, de l’Union européenne, des Etats Unis d’Amérique, mais aussi des institutions internationales et des bailleurs de fonds."
Selon le Ministre, la conférence partira du principe selon lequel "il ne peut y avoir de développement sans sécurité, comme il ne peut y avoir de sécurité sans développement".
Trente-huit délégations représentant des organismes internationaux et divers états-nations ont été invitées à la conférence. Un grand nombre d'experts internationaux sur les mesures anti-terroristes partageront également leurs analyses et leurs conclusions avec les participants.
Les travaux de la conférence se dérouleront sous forme plénière, en plus de trois ateliers consacrés au terrorisme, au crime organisé et au développement.
Mais le conflit libyen retient aussi l'attention. Une réunion entre Ministres de la sous-région est prévue, avant le début des travaux, pour permettre à l'Algérie, à la Mauritanie, au Mali et au Niger de débattre de ce conflit, d’échanger leurs analyses et points de vues, notamment en ce qui concerne les conséquences qu’il implique pour la région.
" Il y a une nouvelle situation créée dans la région par le conflit libyen. Cette crise peut avoir des répercussions sur la sous-région", explique Messahel.
La conférence permettra aux pays de la région de présenter, chacun de son côté, la situation de la menace terroriste. Une présentation sur la stratégie militaire commune adoptée par les pays du Sahel sera faite, de même qu’un exposé sur la coopération en matière d’échanges d’informations et de renseignements.
L’Union européenne présentera son plan d’aide au Sahel. Les Etats Unis d’Amérique détailleront leur vision du partenariat transsaharien en matière de lutte anti-terrorisme, en plus de l’office des Nations Unies de lutte contres la drogue et le crime organisé, ainsi que le Centre Africain des Etudes et Recherches enTerrorisme (CAERT).
Pour Messahel, les pays de la région ont mis en route un partenariat en vue de prendre en charge, par leurs moyens nationaux et régionaux, les menaces auxquels ils font face. Sur le plan politique, des réunions périodes se tiennent tous les six mois. Sur le plan sécuritaire, les chefs d’Etat-major se réunissent régulièrement dans le cadre de l’état-major opérationnel conjoints mis en place, mais aussi à travers le partage des renseignements.
Pour ce qui est du développement, le Ministre a reconnu que le Sahel comprend des régions vulnérables, enclavées, parmi les plus pauvres au monde et qui constituent un terreau pour les groupes terroristes.
Il a estimé que la position géographique de l’Algérie et sa longue expérience en matière de lutte anti-terroriste font d’elle un partenaire sérieux. D’ailleurs, il a annoncé la création d’un forum composé de 35 pays impliqués dans la lutte anti-terroriste, dont l’Algérie, qui tiendra sa première réunion le 25 septembre à New York.
Messahel a reconnu implicitement que la convergence de vues entre les pays de la sous-région a mis du temps pour se concrétiser.
"Durant les années, 2006 et 2007, le Mali et le Niger ont plaidé pour conférence sur la sécurité et le développement consacrée essentiellement à la rébellion des Touaregs. Pour nous, la menace était le terrorisme et non les Touaregs. Ces derniers sont chez eux", a-t-il dit.
Source: Magharebia