De la bonne télévision, même de la très bonne. Je viens de voir un bijou de documentaire. Fantastique... Laissez-moi vous raconter ce documentaire. Il S'agit d'un poisson qui vit uniquement au Québec. De son nom scientifique « moxostoma hubbsi », il a été découvert par un biologiste québécois qui lui a donné , tenez-vous bien, ce nom à la con : Le suceur cuivré. Y'a qu'un québecois qui peut affubler un poisson d'un nom pareil.
Le suceur cuivré vivait dans le Saint-Laurent. Il en a été chassé par la pollution et on ne le trouve plus aujourd'hui que dans le Richelieu, et depuis tout récemment, dans le nouveau refuge faunique de la rivière des Mille-Îles. Tout ces lieux sont au Québec.
Le suceur cuivré, comme son épouse d'ailleurs qui n'a pas de nom, attendez que je lui trouve un nom... mettons la suceuse bronzée. Ok, je reprends donc, le suceur cuivré se nourrit exclusivement de petits mollusques, et ce serait pour cette raison qu'ils se serait établi au Québec où le petit mollusque abonde comme nous l'apprend le documentaire.
C'est parce que le suceur cuivré est menacé d'extinction qu'on a annulé, en 1993, un projet de barrage hydro-électrique sur le Richelieu à la hauteur de Chambly où, précisément, le suceur a établi son unique foyer connu. Une journaliste pose la question à un biologiste du ministère de la faune : " Supposons que le suceur cuivré disparaisse. Pis après ? "
- PIS APRÈS ! ! ! s'est scandalisé le biologiste, mais vous ne vous rendez pas compte. Ce serait une perte considérable pour le patrimoine génétique mondial.
Le documentaire nous montre un bataillon de biologistes et de chercheurs qui étudient les moeurs du suceur cuivré. Ils ont placé des caméras dans son habitat. Surveillent ses ébats amoureux qui ont lieu le 12 mars chaque année. Vers trois heures moins le quart, le suceur cuivré arrive à la maison avec des fleurs. Il fait les yeux doux à la suceuse bronzée. Vers trois heures dix c'est fini. Ça se suce longtemps, d'où le nom. Mais j'extrapole là, la madame du documentaire a jamais dit ça. Après ils ne regardent pas la télé, ils n'écoutent pas les informations, mais ils s'ennuient quand même terriblement jusqu'au 12 mars de l'année suivante vers trois heures moins quart. Vous suivez ? ok.
De temps en temps, un biologiste québecois pêche un suceur cuivré et en coupe une tranche pour l'étudier au microscope. Quand il le remet à l'eau, souvent, le poisson flotte sur le dos. Alors, le samedi, le biologiste le rapporte à son épouse qui le fait cuire au bouillon. Avec un peu de persil. Le biologiste québecois est content. Fait les yeux doux, tricote son épouse. Puis regarde la télé, écoute les informations et s'emmerde jusqu'à samedi prochain. Si tous les biologistes sont pareils ? Je le sais-tu moé ! Ah si, je sais par contre que le biologiste algérien ne s'ennuiera pas jusqu'à samedi prochain. Oh que non.
Savez-vous combien gagne un biologiste ? Pas assez. Le Québec paie mal ses savants et subventionne misérablement leurs recherches. C'est ce qu'affirme la madame du documentaire. Ceux qui étudient le suceur cuivré gagneraient des fortunes s'ils allaient étudier le merlan frit aux États-Unis. Mais ils restent ici. À cause du patrimoine génétique mondial. Mais aussi parce que leur maman habite pas loin. À la fin, un des biologistes disait qu'on se moquait du nom de leur poisson chouchou quand ils allaient demander des subventions. Ils ont donc changé son nom. Et maintenant le suceur cuivré s'appelle le Chevalier cuivré. Pourquoi chevalier ? Fouille-moi. Va savoir.
ps: Plus sérieusement, je suis impressionné par le travail de ces scientifiques qui vont jusqu'a quêter pour sauvegarder l'espèce... Chapeau mesdames et messieurs les biologistes du Québec.
Le suceur cuivré vivait dans le Saint-Laurent. Il en a été chassé par la pollution et on ne le trouve plus aujourd'hui que dans le Richelieu, et depuis tout récemment, dans le nouveau refuge faunique de la rivière des Mille-Îles. Tout ces lieux sont au Québec.
Le suceur cuivré, comme son épouse d'ailleurs qui n'a pas de nom, attendez que je lui trouve un nom... mettons la suceuse bronzée. Ok, je reprends donc, le suceur cuivré se nourrit exclusivement de petits mollusques, et ce serait pour cette raison qu'ils se serait établi au Québec où le petit mollusque abonde comme nous l'apprend le documentaire.
C'est parce que le suceur cuivré est menacé d'extinction qu'on a annulé, en 1993, un projet de barrage hydro-électrique sur le Richelieu à la hauteur de Chambly où, précisément, le suceur a établi son unique foyer connu. Une journaliste pose la question à un biologiste du ministère de la faune : " Supposons que le suceur cuivré disparaisse. Pis après ? "
- PIS APRÈS ! ! ! s'est scandalisé le biologiste, mais vous ne vous rendez pas compte. Ce serait une perte considérable pour le patrimoine génétique mondial.
Le documentaire nous montre un bataillon de biologistes et de chercheurs qui étudient les moeurs du suceur cuivré. Ils ont placé des caméras dans son habitat. Surveillent ses ébats amoureux qui ont lieu le 12 mars chaque année. Vers trois heures moins le quart, le suceur cuivré arrive à la maison avec des fleurs. Il fait les yeux doux à la suceuse bronzée. Vers trois heures dix c'est fini. Ça se suce longtemps, d'où le nom. Mais j'extrapole là, la madame du documentaire a jamais dit ça. Après ils ne regardent pas la télé, ils n'écoutent pas les informations, mais ils s'ennuient quand même terriblement jusqu'au 12 mars de l'année suivante vers trois heures moins quart. Vous suivez ? ok.
De temps en temps, un biologiste québecois pêche un suceur cuivré et en coupe une tranche pour l'étudier au microscope. Quand il le remet à l'eau, souvent, le poisson flotte sur le dos. Alors, le samedi, le biologiste le rapporte à son épouse qui le fait cuire au bouillon. Avec un peu de persil. Le biologiste québecois est content. Fait les yeux doux, tricote son épouse. Puis regarde la télé, écoute les informations et s'emmerde jusqu'à samedi prochain. Si tous les biologistes sont pareils ? Je le sais-tu moé ! Ah si, je sais par contre que le biologiste algérien ne s'ennuiera pas jusqu'à samedi prochain. Oh que non.
Savez-vous combien gagne un biologiste ? Pas assez. Le Québec paie mal ses savants et subventionne misérablement leurs recherches. C'est ce qu'affirme la madame du documentaire. Ceux qui étudient le suceur cuivré gagneraient des fortunes s'ils allaient étudier le merlan frit aux États-Unis. Mais ils restent ici. À cause du patrimoine génétique mondial. Mais aussi parce que leur maman habite pas loin. À la fin, un des biologistes disait qu'on se moquait du nom de leur poisson chouchou quand ils allaient demander des subventions. Ils ont donc changé son nom. Et maintenant le suceur cuivré s'appelle le Chevalier cuivré. Pourquoi chevalier ? Fouille-moi. Va savoir.
ps: Plus sérieusement, je suis impressionné par le travail de ces scientifiques qui vont jusqu'a quêter pour sauvegarder l'espèce... Chapeau mesdames et messieurs les biologistes du Québec.
Commentaire