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Les placements en portefeuille titres effectués durant les années où les taux d’intérêt étaient élevés ont eu pour résultat des rendements moyens de près de 3% en 2010.
Suite à l’article paru dans l’une de nos récentes éditions paraphrasant les déclarations d’un expert qui n’a pas approuvé le montant des réserves de changes, avancé par le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), la direction de la communication de cette institution a invité notre quotidien pour de plus amples éclairages. Faisant sienne la déclaration du gouverneur qui qualifie l’information de “bien collectif”, cette direction a mobilisé des directeurs centraux pour apporter les explications nécessaires justifiant la véracité de ces chiffres et le bien-fondé des méthodes de calcul. Pour la Banque d’Algérie, il s’agit de l’encours des réserves de changes qui est évalué à fin 2010 à 162,22 milliards de dollars, les droits de tirage spéciaux (DTS) inclus, mais sans les stocks de l’or.
Les réserves officielles de changes sont principalement constituées d’un portefeuille titres 98% en moyenne différencié placé essentiellement en titres souverains. Dans son rapport annuel sur les évolutions économiques et monétaires en 2010 qu’il a présenté récemment, M. Laksaci a déclaré que 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis et l’Europe, sont effectués en portefeuilles de titres souverains (valeurs d’État) que l’Algérie avait achetés entre 2004 et 2007, lorsque les taux d’intérêt mondiaux étaient relativement élevés. Ces titres sont soumis à un taux d’intérêt moyen fixe de 3% en 2010, un rendement légèrement inférieur à celui de 2009 et 2008. Ainsi, seulement 2% des réserves de changes sont, a affirmé M. Laksaci, déposés actuellement dans des banques. La plupart des portefeuilles titres sont, de ce fait, investis dans des instruments bénéficiant de la meilleure notation et donc les moins risqués, principalement les titres souverains. Notre source tient à préciser que les données de la BA sont des “chiffres comptables”. Ainsi, l’on constate que l’encours de ces réserves a été constitué, entre 2004 et 2008, et placé à des conditions financières différentes suivant chaque conjoncture sur les marchés financiers et internationaux. Le rendement de ces réserves ne se calcule pas sur le stock immédiat à une date donnée par rapport aux conditions financières ponctuelles et conjoncturelles, mais tient compte, en revanche, des rendements titre par titre à leurs taux de placement initiaux et contractuels. Pour chaque année, les spécialistes de la BA prennent en compte la moyenne pondérée des rendements. D’où les rendements moyens de près de 3% en 2010 des placements en portefeuille titres effectués durant les années où les taux d’intérêt étaient élevés et intéressants. Le montant des réserves de changes de l’Algérie était, rappelle-t-on, de l’ordre de 148,9 milliards de dollars à la fin 2009. Le stock actuel équivaut, faut-il le préciser, à plus de trois années d’importations de biens et services. Ces performances sont d’autant plus appréciables qu’elles sont réalisées en contexte de taux d’intérêt très bas dans les pays avancés et de taux directeurs proches de zéro notamment aux États-Unis.
Liberté
Suite à l’article paru dans l’une de nos récentes éditions paraphrasant les déclarations d’un expert qui n’a pas approuvé le montant des réserves de changes, avancé par le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), la direction de la communication de cette institution a invité notre quotidien pour de plus amples éclairages. Faisant sienne la déclaration du gouverneur qui qualifie l’information de “bien collectif”, cette direction a mobilisé des directeurs centraux pour apporter les explications nécessaires justifiant la véracité de ces chiffres et le bien-fondé des méthodes de calcul. Pour la Banque d’Algérie, il s’agit de l’encours des réserves de changes qui est évalué à fin 2010 à 162,22 milliards de dollars, les droits de tirage spéciaux (DTS) inclus, mais sans les stocks de l’or.
Les réserves officielles de changes sont principalement constituées d’un portefeuille titres 98% en moyenne différencié placé essentiellement en titres souverains. Dans son rapport annuel sur les évolutions économiques et monétaires en 2010 qu’il a présenté récemment, M. Laksaci a déclaré que 98% de ces placements, répartis entre les États-Unis et l’Europe, sont effectués en portefeuilles de titres souverains (valeurs d’État) que l’Algérie avait achetés entre 2004 et 2007, lorsque les taux d’intérêt mondiaux étaient relativement élevés. Ces titres sont soumis à un taux d’intérêt moyen fixe de 3% en 2010, un rendement légèrement inférieur à celui de 2009 et 2008. Ainsi, seulement 2% des réserves de changes sont, a affirmé M. Laksaci, déposés actuellement dans des banques. La plupart des portefeuilles titres sont, de ce fait, investis dans des instruments bénéficiant de la meilleure notation et donc les moins risqués, principalement les titres souverains. Notre source tient à préciser que les données de la BA sont des “chiffres comptables”. Ainsi, l’on constate que l’encours de ces réserves a été constitué, entre 2004 et 2008, et placé à des conditions financières différentes suivant chaque conjoncture sur les marchés financiers et internationaux. Le rendement de ces réserves ne se calcule pas sur le stock immédiat à une date donnée par rapport aux conditions financières ponctuelles et conjoncturelles, mais tient compte, en revanche, des rendements titre par titre à leurs taux de placement initiaux et contractuels. Pour chaque année, les spécialistes de la BA prennent en compte la moyenne pondérée des rendements. D’où les rendements moyens de près de 3% en 2010 des placements en portefeuille titres effectués durant les années où les taux d’intérêt étaient élevés et intéressants. Le montant des réserves de changes de l’Algérie était, rappelle-t-on, de l’ordre de 148,9 milliards de dollars à la fin 2009. Le stock actuel équivaut, faut-il le préciser, à plus de trois années d’importations de biens et services. Ces performances sont d’autant plus appréciables qu’elles sont réalisées en contexte de taux d’intérêt très bas dans les pays avancés et de taux directeurs proches de zéro notamment aux États-Unis.
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