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Les diplomates français parlent en “off” sur le Maghreb

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  • Les diplomates français parlent en “off” sur le Maghreb

    Confidences.
    Nos diplomates parlent en “off” sur le Maghreb


    Frédéric Pons le jeudi, 08/09/2011
    dans Monde



    Rencontre avec nos ambassadeurs en poste en Afrique du Nord. Impossible de citer les sources, mais les premiers bilans sont instructifs.
    Paris a accueilli la XIXe Conférence des ambassadeurs (181 chefs de mission) – « un événement majeur de la diplomatie française », précise le Quai d’Orsay – , en marge de laquelle des diplomates vont à la rencontre des journalistes sous le sceau du “off absolu” (impossibilité de citer la source).
    Le grand intérêt de ces rendez-vous aura été d’entendre le satisfecit de nos ambassadeurs au Maghreb, sur le ton modeste et martial adopté par le chef de l’État. Leur “nous” très collectif permet de valoriser le succès de la conférence de Paris sur la Libye (soixante-trois participants, 15 milliards de dollars d’avoirs libyens bientôt dégelés) et de gommer les doutes exprimés sur l’option militaire par Alain Juppé au début de la crise. Oubliée sa recherche du dialogue avec le clan Kadhafi pour son éviction “en douceur”. Le ton est donné : « Le succès est là et il faut aller de l’avant » ; « Assez de retours en arrière » ; « Positionnons-nous avec la jeunesse et les forces de renouveau. »
    Nos diplomates ne doutent pas de la suite. À croire que le souffle de la liberté au Maghreb les a hissés sur un nuage.

    En Tunisie comme en Égypte, « le pays tourne, l’administration et les institutions fonctionnent ». Le pronostic est rassurant avant les élections du 23 octobre. Le bloc islamiste tunisien semble incapable de rassembler plus de 25 % de l’électorat, face au centre droit (libéral, estimé à 35 %) et aux socialistes (20 %). Comme en Égypte, les partis prônent une transition démocratique : « Les islamistes sont un mouvement divisé et composite. Ils n’ont pas de modèle politique. Ils ne veulent pas le pouvoir. » Ils le proclament : « Notre seule charia c’est la démocratie et la liberté. » Certes, mais ils l’avaient dit aussi ailleurs…
    On se réjouit : « Ce pays de dix millions d’habitants vivait sous cloche. Il se banalise. C’est un laboratoire. » L’aveuglement initial de la France est oublié. « Nous vivons sous un ciel sans nuages. ». Malgré des débuts un peu chahutés, notre nouvel ambassadeur à Tunis, le sémillant Boris Boillon, a remonté la pente. Sa jeunesse est une arme : il est en prise directe avec les “blogueurs” et les “twitteurs” qui ont accompagné cette révolution. Les 1 270 entreprises françaises présentes en Tunisie devraient en profiter. La Tunisie bénéficie déjà de 1,5 milliard d’euros d’investissements directs français. Un plan de 350 millions d’euros aidera à la transition. La France sera généreuse : 90 000 visas ont été attribués et deux charters de retours volontaires sont arrivés à Djerba. Le retour se fait dans de bonnes conditions : « On leur finance leur microentreprise. »


    Au palmarès des pays secoués, le Maroc a pris de l’avance, engagé dans une ambitieuse politique de réformes. La contestation sociale née le 20 février est même un atout : « Le souverain a trouvé avec ce mouvement l’outil qui lui a permis de balayer des obstacles qui le gênaient pour appliquer les réformes promises depuis des années. »
    Un léger doute cependant : « La vitesse du changement n’est pas garantie. Si cela ne tenait qu’au roi, il irait plus loin et plus vite. » Le palais pousse à la roue, la Constitution proposée est bonne, « mais les partis ne semblent pas prêts à entrer dans le jeu ». Dans cette société rurale à 35 %, on observe encore « des comportements anciens d’allégeance qui continuent à peser ». Premier investisseur direct avec 700 entreprises françaises implantées, premier client et premier fournisseur, la France a des atouts dans « ce Maroc qui veut se brancher sur les métiers mondiaux, base d’assaut sur les marchés africains ».


    Pour l’Algérie au contraire, le constat est cruel. Ce « pays pathétique » est le grand perdant. Les mots sont sévères : « Ce bloc monolithique ne comprend rien, il est dépassé. » Dans ce régime où « deux cents têtes » font la pluie et le beau temps, « les autorités continuent à contresens ». Les Algériens sont passifs : « Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n’a pas plus de ressort. » Dans le nouveau paysage géopolitique du Maghreb, l’Algérie devient préoccupante : « C’est un mastodonte qui va nous gêner. » Frédéric Pons



    source: Le monde / valeurs actuelles

  • #2

    On n'y comprend plus rien: d'un côté un diplomate français (anonyme?) déclare que l'Algérie est "dépassée" par ce qui se passe au Maghreb et d'un autre côté l'envoyé spécial de Sarkosy reconnaît dans l'Expression que seule l'algérie avait vu le danger de la crise lybienne:
    De son côté, André Parent, conseiller diplomatique adjoint du président français, Nicolas Sarkozy, a déclaré à L'Expression que l'Algérie avait vu juste dans cette question, extrait:

    «L'Algérie a raison. Les conséquences néfastes de la crise libyenne sur la sécurité des pays du Sahel est une préoccupation qu'il faut suivre avec beaucoup de prudence. Effectivement, il y a beaucoup d'armes qui circulent d'une façon incontrôlée.
    Le risque de voir ces armes arriver entre les mains indésirables, c'est effectivement un problème qui mérite d'être suivi de près», a-t-il dit. «Pour la récupération, il n'y a pas de précisions quantitatives sur ces armes. Je ne saurais vous dire quelles sont les quantités qui restent en Libye ni celles qui ont été sorties de ce pays». Même son de cloche chez Manuel Lopez, coordinateur des stratégies de lutte antiterroriste de l'Union européenne dans le Sahel. Dans son intervention, l'orateur a déclaré que la crise libyenne a eu des «conséquences considérables sur la région du Sahel. Elle a favorisé le crime organisé et le terrorisme», a-t-il dit. Le même intervenant a estimé que la situation en Libye n'a fait qu'ajouter de la complexité dans le Sahel avec la circulation des armes de tous calibres.

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    • #3
      L'Algérie a raison. Les conséquences néfastes de la crise libyenne sur la sécurité des pays du Sahel est une préoccupation qu'il faut suivre avec beaucoup de prudence. Effectivement, il y a beaucoup d'armes qui circulent d'une façon incontrôlée
      Est-ce une raison valable pour écarter la tunisie et la libye : grands et principaux acteurs determinants dans la région perturbée et victime du terrorisme et ses nombreux, grands et différents problémes ?????!!!!!!.......

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      • #4
        Nouveaux voisins d'alger

        @MJB

        Et le Maroc dans tous sa évincé comme d’habitude par le régime algérien. Mais en est pas les seules donc bon courage à Alger pour ses nouveaux voisins outre atlantique .
        À quand une révolution de la pensée ?
        -----La source de ma pensée-----

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        • #5
          Est-ce une raison valable pour écarter la tunisie et la libye : grands et principaux acteurs determinants dans la région perturbée et victime du terrorisme et ses nombreux, grands et différents problémes ?????!!!!!!.......
          la tunisie n'est pas sahélienne ..et la lybie pour l'instant n'a pas de gouvernement !

          de plus il serait mal venu d'inviter un chef du GICL ancien d'afghanistan et de guantanamo pour venir parler sur les méfaits d'AQMI dans la région !!
          non tu ne trouve pas ?!
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            @xenon

            ...d'inviter un chef du GICL ancien d'afghanistan et de guantanamo pour venir parler sur les méfaits d'AQMI dans la région !!

            C'est pas une raison, il y a 8 millions de libyens, l’Algérie à largement le choix. Mais comme d'habitude elle cherche a épater la galerie toute seule.
            À quand une révolution de la pensée ?
            -----La source de ma pensée-----

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            • #7
              Frederic Pons n'a toujours pas digéré le droit de réponse sur un de ces articles que plusieurs personnes lui on adressé, ce gars est un simple d'esprit normal ex-casque bleu minable qui se reconverti en politologue du dimanche.

              Sans intérêt, les français ne font que gesticuler parce qu'il compte de moins en moins dans le monde face à la chine le brésil et compagnie.

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              • #8
                Frederic Pons
                ce pied-noir ne rate pas une occasion pour déverser sa haine sur l'Algérie!
                "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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                • #9
                  Et le Maroc dans tous sa évincé comme d’habitude par le régime algérien.
                  à mon avis le maroc ne devrait pas y participer meme si il etait convoqué
                  il n'est pas concerné , il n y'a pas d'AQMI au maroc

                  L'AQMI c'est en algerie , le pouvoir algerien le veut ainsi car ça va de sa survie , il a besoin d'un innemi

                  si L'AQMI est irradiqué en algerie , le pouvoir qui manque d'idée , avec une cagnotte de 150 milliars de dollars sera au pied du mur
                  et c'est la contestation toujours

                  avec L'AQMI il manipule surtout les algeriens et pas les voisins
                  Dernière modification par oukil salah, 08 septembre 2011, 12h49.

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                  • #10
                    C'est pas une raison, il y a 8 millions de libyens, l’Algérie à largement le choix. Mais comme d'habitude elle cherche a épater la galerie toute seule.
                    ce n'est pas dans les prérogatives de l'algérie de choisir parmi les 8 millions de lybiens .
                    mais logiquement celui qui doit representer la lybie doit étre un responsable militaire ..et actuellement les responsables militaires du CNT sont issus de la mouvence djihadistes !

                    ca l'a fout un peu mal non ?
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      L'AQMI c'est en algerie , le pouvoir algerien le veut ainsi car ça va de se survie , il a besoin d'un innemi
                      HS
                      oui c'est vrai ..! et trés sincerement de la méme maniére le pouvoir marocain a besoin d'un polisario pour souder les rangs ..

                      Fin du HS
                      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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