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Les Libyens fêtent l'arrestation de la diablesse

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  • Les Libyens fêtent l'arrestation de la diablesse

    La maire de Benghazi était surnommée «le bourreau de Kadhafi». Houda Ben Amer, une fidèle du régime connue pour sa cruauté, a été arrêtée à Tripoli vendredi dernier.

    Surnommée « la Diablesse » ou « le bourreau de Kadhafi», elle est la femme la plus détestée de Libye. La brutalité et la cruauté de Houda Ben Amer était crainte dans tout le pays. Sa maison de Benghazi a été l'une des premières cibles des révolutionnaires. Trois fois de suite, ils ont brûlé la luxueuse villa, d'où la famille de Ben Amer jouissait de la vue sur la Méditerranée. Capturée vendredi dernier par les rebelles, elle est désormais emprisonnée à Tripoli.

    C'est à l'âge de 30 ans en 1984 qu'elle se fait connaître. Ce jour là, le régime met en scène dans un stade la pendaison d'un jeune opposant pacifiste, l'ingénieur Al-Sadek Al-Hamed Shuwehdy. Les enfants et étudiants, convoqués à assister à l'exécution, crient et pleurent pendant que les bourreaux procèdent. Pendu, le condamné se débat au bout de la corde. La jeune Houda Ben Amer, qui sait que la télé retransmet l'exécution dans toute la Libye, sort alors des rangs, et s'accroche de tout son poids au corps du jeune homme, jusqu'à ce qu'il meure.

    Cet acte de barbarie est repéré par l'œil d'un connaisseur, le colonel Kadhafi lui-même. Il propose aussitôt à la jeune femme, dont le père était un fanatique du régime, un poste au sein des comités révolutionnaires libyens. Le «Guide» la porte à la tête de la ville de Benghazi, dont elle sera le maire jusqu'à la chute de la cité en mars, avant de lui proposer le poste très exposé de représentante de la Libye au sein de la Ligue arabe. En 2009, elle en devient la présidente, ce qui confère à cette femme haïe du peuple une envergure internationale. Elle sera démise de ses fonctions après la résolution de l'ONU ouvrant la voie aux opérations militaires occidentales en Libye.

    Les Libyens attendent son procès

    Mère de deux enfants, mariée, cette femme blonde et souriante n'avait qu'un seul slogan : «Nous n'avons pas besoin de discours, nous avons besoin de pendaisons!» Restée fidèle au colonel jusqu'au dernier jour, on la voit encore sur les dernières photos publiques du dictateur, le poing levé.

    Sa cruauté était redoutée par tous : «Si nous échouons, Houda Ben Amer nous exécutera tous», écrivait un rebelle dans les premiers jours de la révolte. Aujourd'hui, les jeunes Libyens se révoltent sur internet contre ce monstre au féminin. Une page Facebook a même été créée pour rassembler des éléments à charge pour préparer son procès.

    Depuis vendredi dernier, c'est au tour de Houda Ben Amer de goûter aux geôles libyennes. Elle est, selon certaines sources, retenue dans la prison de la capitale où le colonel enfermait ses opposants. Pour la famille de l'ingénieur Shuwendy, «elle n'a pas d'autre choix que de mourir comme une fidèle du régime ».

    Le Figaro
    Caroline Bruneau

  • #2
    A chaque tortionnaire son tour..
    Pas à la tique ..

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    • #3
      A chaque tortionnaire son tour..
      @bel court
      Kama Toudinou , Toudan
      le tour aussi aux tortionnaires du CNT ..
      Je sais que tu vas me répondre que se sont des saints PARMI les saints ?????????
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        si elle s'est laissée emprisoner c'est que c'est une lache , elle n'a pas le courage pour se suicider , elle sera pendue par le peuple

        meme chose pour son maitre kaddafi que bla bla , il sera pris comme un rat

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        • #5
          C'est à l'âge de 30 ans en 1984 qu'elle se fait connaître. Ce jour là, le régime met en scène dans un stade la pendaison d'un jeune opposant pacifiste, l'ingénieur Al-Sadek Al-Hamed Shuwehdy. Les enfants et étudiants, convoqués à assister à l'exécution, crient et pleurent pendant que les bourreaux procèdent. Pendu, le condamné se débat au bout de la corde. La jeune Houda Ben Amer, qui sait que la télé retransmet l'exécution dans toute la Libye, sort alors des rangs, et s'accroche de tout son poids au corps du jeune homme, jusqu'à ce qu'il meure.

          Tuez les tous et revenez vivant...la boucle est bouclée.

          elle a l'air gentille la mémé.



          Houda Ben Amer en discussion avec le président syrien à l'époque où elle présidait le parlement arabe.

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          • #6
            Est-ce qu'elle se pendra elle meme?

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            • #7
              elle n'a pas le courage pour se suicider

              wallah vous m’impressionner de jour en jour
              veni vidi vici .

              Commentaire

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