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Obama veut injecter 450 milliards de dollars dans la relance de l'emploi

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  • Obama veut injecter 450 milliards de dollars dans la relance de l'emploi

    Face à la fragilité de la reprise, Barack Obama a dévoilé hier son «plan emplois». Supérieur aux attentes, il comporte des baisses de charges sociales pour les salariés et les employeurs et une relance des grands travaux.


    «De l'audace et de la substance !», lui avait conseillé son entourage. Le président Barack Obama n'a pas déçu les partisans d'une initiative «musclée» en dévoilant, jeudi soir, son «American Jobs Act» devant les deux chambres du Congrès exceptionnellement réunies pour l'occasion, au Capitole. A 447 milliards de dollars, le nouveau «plan emplois» d'Obama est d'un montant supérieur aux attentes et représente plus de la moitié du premier plan de relance de 2009 (830 milliards de dollars) initialement destiné à faciliter la sortie de la crise. Pour Barack Obama, dont la cote de popularité est tombée entre 39% et 41% selon les sondages, c'est l'occasion de reprendre la main face à un Congrès discrédité par la bataille estivale sur la dette publique. Le climat d'urgence a été renforcé hier par les déclarations du président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, sur la fragilité de la reprise et la «faiblesse exceptionnelle» de la consommation.
    «Ce plan va fournir un électrochoc à l'économie qui a calé, et redonner confiance aux entreprises pour investir et recruter», a lancé, avec fougue, le président américain. Outre un important volet de baisses d'impôts et de réduction de charges sociales à la fois en faveur des salariés et des employeurs (à hauteur de 250 milliards de dollars), le dispositif prévoit un «volet infrastructures» significatif (140 milliards de dollars) destiné à relancer le secteur de la construction. Principale innovation : l' «American Jobs Act» amplifie les baisses de cotisations sociales, déjà décidée en décembre 2011, en prévoyant leur réduction de moitié pour 160 millions de salariés en 2012. Parallèlement, le niveau des charges sociales des employeurs sera également réduit de moitié, à 3,1%, pour 98% des entreprises américaines (dont la masse salariale est inférieure au seuil de 5 millions de dollars). Pour encourager le retour à l'emploi des chômeurs longue durée, le plan prévoit aussi des crédits d'impôts de 4.000 dollars, destinés à favoriser le recrutement des demandeurs d'emplois sans travail depuis plus de six mois. Au chapitre des infrastructures, le président a annoncé une injection immédiate de 50 milliards de dollars dans les autoroutes et les transports et propose la création d'une Banque nationale des infrastructures, dotée d'un capital initial de 10 milliards de dollars, en vue de lever des fonds privés et publics pour la relance des grands travaux.
    Les Républicains appelés à se rallier d'urgence au plan

    «Toute les mesures de ce plan seront financées», a assuré Barack Obama en promettant de transmettre, dans les jours qui viennent, ses propres propositions chiffrées à la super-commission parlementaire sur la réduction de la dette publique. Il a également exhorté les Républicains à se rallier d'urgence à cet effort bipartisan. «La question est de savoir si, face à une crise nationale continue, nous pouvons arrêter le cirque politique et faire vraiment quelque chose pour aider l'économie», a insisté le président américain en invitant les élus avec insistance -près de quinze fois dans son discours -, à adopter ce plan «immédiatement» («right away»). Ardent partisan de la réduction de la dette fédérale, le leader républicain à la Chambre des Représentants, Eric Cantor, a toutefois accueilli avec réserve les transferts publics aux Etats fédérés, en se montrant plus ouvert sur les réductions de charges sociales pour les petites entreprises et la baisse des cotisations.
    En jouant la carte du martèlement et de l'intervention musclée, Barack Obama entend mettre le «parti des baisses d'impôts» au pied du mur. Selon le chef économiste de Moody's Analytics, Mark Zandi, qui a été briefé au préalable par la Maison Blanche, ce dispositif pourrait contribuer à renforcer la croissance américaine de deux points de PIB en 2012, en faisant baisser d'un point le taux de chômage (9,1% en août). Pour sa part, le président américain avait affirmé, il y a quelques jours, qu'il jugeait possible d'augmenter la croissance de 1 à 1,5 point en générant 1 million d'emplois supplémentaires, même si ces objectifs chiffrés n'ont pas été repris dans le texte de l'«American Jobs Act».
    PIERRE DE GASQUET, BUREAU DE NEW YORK
    les echos
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    «La question est de savoir si, face à une crise nationale continue, nous pouvons arrêter le cirque politique et faire vraiment quelque chose pour aider l'économie»,
    virer le clown de service qui réside à la Maison Blanche serait un bon début pour arrêter le cirque politique américain. privés de leur clown fétiche, les bouffons du Capitole (républicains et démocrates) auront un peu plus de mal à faire rire.
    Dernière modification par Neutrino, 11 septembre 2011, 09h54.

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