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ANDI - 18 grands projets d’investissement identifiés pour 2006

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  • ANDI - 18 grands projets d’investissement identifiés pour 2006

    Selon l’ANDI 6,5 milliards de dollars d’engagements enregistrés en 2006
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    L’Agence nationale de développement des investissements (ANDI) a identifié 18 grands projets d’investissement - hors hydrocarbures - à formaliser en 2006 pour un montant de 6,5 milliards de dollars, a annoncé hier le directeur général de cet organisme public, M. Abdelmadjid Baghdadli.
    Ces projets de grande dimension concernent, entre autres, le secteur du Tourisme, la téléphonie, la production des fertilisants et des ciments, a expliqué M. Baghdadli au Forum d’El Moudjahid qui débattait des investissements nationaux et étrangers en Algérie.
    La concrétisation de ces projets permettra de créer environ 25.000 emplois, a-t-il ajouté.

    En 2005, l’ANDI a enregistré 2.255 projets d’investissement d’un coût de 512 milliards de dinars (7 milliards de dollars) dont 84 projets (1,5 milliard de dollars) sont des investissement directs étrangers (IDE).
    Ces centaines de projets, de moindre envergure que les 18 annoncés pour 2006, devaient créer 79.000 emplois, selon ce responsable.
    M. Baghdadli a indiqué que la cadence de l’investissement sera accélérée dans les années à venir, notamment à la faveur du programme quinquennal de soutien à la croissance (2005-2009), qui est doté d’une enveloppe budgétaire de plus de 60 milliards de dollars. "Grâce à ce montant, l’Algérie pourra disposer d’une infrastructure lui permettant d’être en bonne compétition avec les pays de la Méditerranée", a-t-il dit. Ainsi pour promouvoir l’investissement, l’ANDI a décidé d’ouvrir de nouveaux guichets dans tout le pays pour en porter le nombre à 15, contre 11 actuellement, selon le même responsable qui a affirmé que, rien qu’en 2005, quelque 31.300 investisseurs potentiels se sont rapprochés des guichets de l’Agence.
    M. Baghdadli a estimé par ailleurs, que le climat d’investissement en Algérie s’améliore de plus en plus grâce à l’harmonisation de la législation économique et sociale, et à d’excellents indicateurs macroéconomiques : bonne croissance du PIB sur les trois dernières années à 5,2 % en moyenne, inflation et chômage maîtrisés, très faible endettement extérieur et réserves de change records. En outre, le responsable de l’ANDI a fait remarquer que le risque-pays "ne cesse de baisser", et a cité le dernier classement de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) qui vient de classer l’Algérie au rang "3" contre "6" en 1990, la situant ainsi sur la même échelle que la Tunisie et mieux que le Maroc, a-t-il observé.
    Quant au PDG de l’entreprise privée Cevital, M. Issad Rebrab, il a évoqué deux éléments qu’il considère "fondamentaux" pour la promotion des investissements en Algérie : l’Etat et l’entreprise.
    Selon cet opérateur, l’Etat qui est censé être le régulateur, doit assurer trois éléments essentiels : la formation des compétences, l’aménagement du territoire et le développement des infrastructures.
    L’Etat doit être aussi le facilitateur, à travers une réglementation "transparente et efficace pour l’entreprise", comme il doit veiller au "développement des mécanismes financiers pouvant transférer les épargnes", a ajouté ce capitaine d’industrie.

    Quant au rôle de l’entreprise, il consiste à faire une étude de marché, choisir les secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée, enfin disposer de moyens financiers et techniques. L’entreprise doit également et surtout investir dans les ressources humaines, pense M. Rebrab.
    Ce dernier point les principaux animateurs de cette table ronde l’ont qualifié de fondamental, un consultant, M. Rédha Amrani, a insisté sur l’investissement dans la "bonne formation des cadres".
    "Nous sommes à l’ère de la compétitivité internationale, alors il faut investir immédiatement dans l’enseignement d’entreprenariat", a-t-il dit, en soulignant que cet investissement doit profiter également à l’Etat. Concernant les secteurs économiques les plus porteurs en Algérie, M. Rebrab a cité, en premier lieu, celui de l’agriculture qui rapporte en moyenne, selon lui, 8,5 milliards de dollars de valeur ajoutée par an.
    Spécialisée dans l’agroalimentaire, Cevital est la seule entreprise privée à avoir lancé un emprunt obligataire institutionnel, en janvier dernier, et a réussi à lever un montant de 5 milliards de dinars. Cet opérateur a ajouté que son groupe comptait investir au moins 115 millions de dollars dans les cinq années à venir.
    La société compte également contribuer à doubler le montant des exportations hors hydrocarbures d’ici à 2008 et même conquérir les marchés internationaux en investissant "dans les toutes dernières technologies".

    La suite...
    http://www.elmoudjahid.com/stories.p.../05/20/0968567

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    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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