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La BCE se déchire sur la stratégie pour sauver l'euro

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  • La BCE se déchire sur la stratégie pour sauver l'euro

    Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Jürgen Stark, a démissionné vendredi. Comme d'autres officiels allemands, il est opposé au rachat de dette des États en difficulté. L'euro s'est effondré à 1,3650 dollar.

    Le feu gagne la caserne de pompiers. La Banque centrale européenne (BCE), qui lutte depuis dix-huit mois pour éteindre l'incendie ravageant les pays endettés de la zone euro, se déchire maintenant au grand jour. Le chef économiste de l'institution, Jürgen Stark, a démissionné vendredi avec fracas de son poste… trois ans avant la fin de son mandat ! Officiellement pour des raisons personnelles, cette démission marque le spectaculaire désaccord de l'économiste avec la stratégie de la BCE, dont il est un membre influent du directoire. Après le départ retentissant d'Axel Weber en mai dernier, Jürgen Stark est le deuxième Allemand de poids à claquer la porte de la banque basée à Francfort. La réaction des marchés a été à la mesure du choc: l'euro a chuté, atteignant un plus bas depuis février à 1,3650 dollar et les obligations d'État italiennes se sont envolées à 5,37 %.

    Cette dernière réaction n'est pas anodine: c'est probablement la décision de voler au secours de l'Italie et l'Espagne, prise le 8 août dernier en pleine tempête financière, qui a achevé de diviser le conseil de la BCE. Jürgen Stark était notoirement opposé à cette action, rejoint en cela par le patron de la Bundesbank, Jens Weidmann, ou encore le Néerlandais Klaas Knot.

    «Depuis mai 2010, les Allemands sont contre le rachat de dette souveraine par la BCE», rappelle Bruno Cavalier, économiste chez Oddo Securities. Cette décision de politique non conventionnelle consiste pour la banque centrale à acheter sur le marché des obligations d'État, afin de soutenir leur cours et permettre aux pays attaqués de continuer à emprunter. Mais ce faisant, la BCE rompt avec deux dogmes intangibles aux yeux de l'orthodoxie allemande: elle donne l'impression de cautionner les dérives budgétaires des États et surtout, en monétisant la dette, elle rajoute des liquidités sur le marché, prenant le risque de générer des tensions inflationnistes, alors même que son unique mandat consiste à lutter contre l'inflation.

    Conscient des reproches qui lui sont faits, le président de la BCE s'était vivement emporté jeudi: «Nous avons assuré la stabilité des prix de manière impeccable -impeccable!- et j'aimerais bien entendre des félicitations pour une institution qui a apporté pendant treize ans la stabilité des prix à l'Allemagne», a martelé Jean-Claude Trichet. Un éclat de voix inhabituel qui a peut-être précipité le départ de Jürgen Stark.

    Colère contre la Grèce
    Au-delà des querelles internes à la BCE, cette démission est un signe supplémentaire du désarroi des Européens face à la crise de la dette. «L'histoire s'accélère, mais l'Europe n'a toujours pas résolu la question principale : comment couper la contamination qui vient de Grèce et qui gangrène tous les autres pays ?», résume Bruno Cavalier.

    Au plan politique, les tensions s'accroissent. Lundi, le président de la Commission, José Manuel Barroso, se rendra à Berlin pour rencontrer la chancelière Angela Merkel. Il s'agit officiellement d'un «échange de points de vue privés». Mais, selon un sondage de la chaîne de télévision ZDF, trois Allemands sur quatre sont aujourd'hui opposés à un élargissement du plan de sauvetage pour les pays surendettés de la zone euro.

    Or ils ne sont pas les seuls. Après les Pays-Bas, qui évoquaient ouvertement jeudi la sortie de la Grèce de l'euro, les Finlandais dénonçaient vendredi le manque de discipline budgétaire dans l'Union. Le premier ministre, Jyrki Katainen, estime que ses concitoyens sont «troublés par l'injustice provenant du fait que tout le monde dans l'union monétaire n'applique pas les règles du jeu acceptées». Et le parti des Vrais Finlandais, qui talonne désormais la Coalition nationale pro-européenne, veut aussi qu'Athènes sorte de la zone euro, estimant que ce sont les autres membres de l'Union, aux finances plus saines, qui vont payer les pots cassés. Helsinki a «crevé de faim pour sortir de la crise sans aide», d'où son ressentiment résume un politologue. Mais la Grèce est aussi un obstacle pour l'Irlande, qui s'inquiète par ricochet de ne plus pouvoir revenir sur les marchés à cause d'Athènes.


    Par Arnaud Rodier
    FIGARO
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    l'europe c'est la france et l'allemagne elles ont decidés "d'essayer de sauver la grece" donc le reste va suivre mais bon a quoi bon on ne sauve pas un pays en lui creant plus de dettes avec ces prets

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    • #3
      le sauvetage de la grèce est pratiquement une volonté EXCLUSIVEMENT française et pas allemande.
      maintenant que le pib grecque ne cesse de descendre (se rétracte) et met une gifle aux peux de chances de la grèce de rembourser ce qu'elle doit malgré ses premiers plans d'aides européen et du fmi, que ses mensonges fonds surfaces et qu'elle est incapable de réduire sa voilure de 40% ( salaire des fonctionnaire et train de vie et dépenses de l'état), voilure gonflé artificiellement pendant tant d'années ou même l'organisation des jeux olympiques se sont fait chez eux sur un formidable coup de bleffe financier, ben maintenant la france et ses banques surtout, propriétaires d'une grande parties des dettes souveraines des grecques vont devoir se débrouiller seuls.

      PS: il existe un état en afrique du nord, à l'ouest de l'algérie qui presque identiquement a procédé de la même manière que les grèce et encore un fois avec l'aide presque exclusive de la france et ses banques....
      Dernière modification par hassa2006, 10 septembre 2011, 14h57.
      "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
      W.C

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      • #4
        hassa sauf que ce pays est deja passé par le fmi a l'epoque donc

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        • #5
          Le sauvetage de la Grèce est quasiment impossible.

          La seule solution qui s'offre à l'Europe est de faire sortir la Grèce tout en la gardant dans son giron (une sorte de mise en quarantaine pour sevrage). Ainsi, la Grèce pourra revenir au Drachme et la dévaluer pour amorcer la croissance. L'Europe pourra la soutenir pour réintégrer le pays à sa guérison.

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          • #6
            l'info du jour a 13h00: l'obligation grecque a 1 an est a 98% de la faillite
            http://1.bp.********.com/-24N6TC3CNT...00/CDSgrec.JPG
            pour sa il reste pas beaucoup de temps a la faillite bancaire.
            RETIRAIT VOS ÉCONOMIE DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE.
            Dernière modification par paris95, 10 septembre 2011, 20h32.

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            • #7
              http://1.bp.********.com/-24N6TC3CNT...00/CDSgrec.JPG

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              • #8
                Paris 95,

                Tu mesures l'ineptie que tu dis à propos des économies déposées à la Socgen?

                Le système bancaire français est parmi les plus solides au monde et son système d’indemnisation et de garantie des déposants est parmi les plus généreux...Sauf si tu as des millions d'euros!!!

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                • #9
                  si l'euro tombe preparez vous à une longue crise éco

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                  • #10
                    pyrhamid que ce pays soit passé par un plan d'aide du fmi tout comme l'algérie pour rééchelonner sa dette est une chose mais concernant la grèce c'est tout autre chose car nous avons à faire à un pays de la zone euro qui frauduleusement et donc artificiellement à construit une économie et surtout des dépenses publics hors de toutes considérations budgétaires viable, son passage à l'euro c'est fait par goldman sachs en lui maquillant ses comptes lui a permis de faire une présentation propice à son accès à l'euro.

                    la crise grecque est en faite une crise de l'euro car ses piliers économiques ont montrés qu'ils n'étaient pas crédible de frapper monnaie ensemble avec une telle disparité économique et surtout sans le minimum de rigueur et de contrôle des pays membres.

                    l'euro comme nous l'a connaissons aujourd'hui sera bientôt morte et un groupe de pays autour de l'allemagne va recourir à un euro fort et éjecter de facto un certain nombre de pays ou soit chacun reprendra sa monnaie d'avant 2000 et là oui régnera un forte instabilité monétaire mais pas forcément économique car chacun pourra reprendre son amplitude nationale dans ce domaine mais le hic c'est qu'ils n'ont même pas prévu la sortie de pays membres de la zone euro et encore moins la fin de cette monnaie...donc l'inconnu quand même.
                    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                    W.C

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