C’est dimanche dernier, au lendemain de la rencontre Tanzanie-Algérie, après que l’ensemble des joueurs de l’équipe nationale ait regagné leurs domiciles, que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a réuni l’ensemble de son staff pour une petite réunion débriefing.
Cette petite réunion, improvisée à la dernière minute et qui ne devait être qu’un débriefing, à froid du match s’est révélé d’une importance capitale pour la suite des évènements. Alors que coach Vahid et son équipe ne devaient, lors de cette table ronde sans ordre du jour précis, uniquement parler du match Tanzanie-Algérie et le décortiquer, en exposant les notes et les observations qu’ils avaient constaté durant la rencontre pour valider les points forts et désigner les points à améliorer, contre toute attente, cette réunion a pris une tournure complètement différente. Vahid Halilhodzic a donné le ton en annonçant une véritable révolution au sein du groupe. Le sélectionneur bosnien a annoncé à son staff que certains joueurs, dont des cadres de l’équipe, n’avaient pas donné satisfaction lors de ce match et qu’ils ne seraient pas rappelés pour le prochain stage en Algérie préparant le match Algérie République Centrafricaine.
Des têtes vont tomber
Vahid n’a pas été content de l’attitude de certains joueurs sur et en dehors du terrain. Il reproche à certains joueurs cadres, de ne pas avoir rempli leur rôle d’exemple pour les autres. Il a reproché à certains d’avoir commis des erreurs indignes d’un footballeur professionnel et d’avoir été passifs sur le terrain. Il a annoncé qu’il hésitait encore sur certains noms mais qu’il était sûr de se passer des services de cinq joueurs qui ne seraient plus rappelés pour le prochain stage.
5 nouveaux joueurs binationaux surprise pour le prochain stage
Vahid Halilhodzic l’a annoncé à son staff, les joueurs exclus seront remplacés par 5 jeunes joueurs binationaux, qui ont d’ores et déjà donné leur accord de principe pour rejoindre l’EN. Vahid n’a pas voulu s’étendre sur le nom des joueurs, craignant les fuites mais il a annoncé à ses subordonnés qu’ils seront eux-mêmes surpris, car les jeunes joueurs qui allaient venir de France possédaient de grandes qualités. Le Bosnien leur a aussi annoncé que depuis sa prise de fonction, en juillet dernier, son cheval de bataille avait été de parlementer avec l’ensemble des jeunes joueurs expatriés intéressants pour les Verts en vue de régénérer un groupe en panne depuis plus d’un an en y insufflant de la fraîcheur, de la concurrence, de l’envie et surtout de la qualité technique et surtout pour corriger les défauts de cette équipe nationale qui non seulement ne marque plus, mais en plus ne défend plus et qui se fait malmener au milieu du terrain.
Les locaux, les Olympiques et les militaires dans le viseur
La présence de Laïfaoui, en éclaireur à Dar Essalam, dont on nous disait qu’il était là uniquement pour remplacer Yahia malade, en était le premier indice, mais le retour des locaux a bien été confirmé par le Bosnien lors de cette réunion. Vahid a décidé d’abandonner la politique du « tout professionnel » initiée par Rabah Saâdane et prorogée par Benchikha, en étendant la prospection pour l’équipe nationale, comme il l’avait indiqué à Marcoussis, aux joueurs locaux, aux jeunes de l’équipe olympique dont il pense le plus grand bien et aux joueurs militaires champions du monde, qu’il a bien l’intention de superviser. Il semble que la pugnacité des militaires à l’extérieur et le tsunami footballistique de la bande à Aït Djoudi composée de jeunes comme Chalali, ou encore Meklouche ou Amir Sayoud, qui contrastait avec les matchs soporifiques et insipides des A, aient fini de le convaincre. On comprend mieux maintenant pourquoi coach Vahid avait demandé à l’un de ses assistants, à savoir Nordine Kourichi de suivre attentivement l’USMA lors de sa préparation et de ses matchs amicaux en France, en août dernier. Nordine Kourichi, qui s’était même entretenu longtemps avec Hervé Renard, l’entraîneur des Rouge et Noir, notamment sur la préparation et l’état physique de ses joueurs. L’USMA d’Alger, qui avait un double avantage pour le Bosnien. Le premier avantage c’est d’avoir au sein de son effectif la quasi-totalité des meilleurs joueurs locaux, une équipe nationale A’ à deux ou trois joueurs près ; et la deuxième c’est que c’est l’équipe algérienne qui a eu la préparation la plus complète en ce début de saison. La deuxième preuve de ce virage à 90 degrés de Vahid Halilhodzic et qui confirme ce retour en grâce des locaux, c’est la présence du sélectionneur national au match JSK-MCA d’avant-hier.
Halilhodzic a décidé de revoir les critères de sélection
Vahid Halilhodzic n’est pas grassement payé par la fédération algérienne de football parce qu’il a un joli sourire ou parce qu’il porte bien le survêtement mais parce qu’il est très compétent dans son domaine, celui d’entraîner et de manager une équipe. Non seulement il possède les diplômes, mais il possède aussi une grande expérience en tant que joueur et en tant qu’entraineur. Halilhodzic le sait, on ne peut pas construire une bonne équipe nationale et donc un bon groupe de joueurs motivés, affûtés et donc compétitifs si l’on ne définit pas des critères de sélection bien précis. Vahid a déclaré que si autrefois, le critère était d’être professionnel, aujourd’hui, ça n’était plus suffisant. Le système du tout pro était un critère de sélection qui se tenait à l’époque de Rabah Saâdane, une époque où nos joueurs jouaient tous dans des bons clubs, qu’ils disputaient les coupes européennes et qu’ils étaient tous titulaires indiscutables surtout en Ligue 1 mais aussi en Ligue 2, aujourd’hui ça n’est plus le cas. Pour Vahid Halilhodzic, un professionnel qui ne joue pas dans son club, même en Europe, perd son rythme et n’est plus à même de disputer un match en Afrique qui nécessite d’être en jambe, d’être affûté et d’avoir une bonne condition physique vu le climat et le taux d’humidité. Le match de la Tanzanie a révélé que les qualités des joueurs qui évoluaient au Qatar, un championnat du niveau du bas de tableau de notre championnat national, avait fondu comme neige au soleil et qu’ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il a trouvé les joueurs enrobés, en manque de rythme, voire hors de forme. Ce nivellement par le bas a relancé les joueurs du championnat local, surtout ceux des quatre ou cinq grands clubs qui se retrouvent plus en verve et dans un championnat supérieur ou égal à celui du Qatar. Les différents matchs d’el kharaytiya, d’Umm Salal et de l’USMA à Lisses montrent bien qu’il n’y a pas photo entre les deux équipes. C’est cela qui a obligé notre sélectionneur national à changer les critères de sélection et les modalités pour intégrer, de renforcer et donc de faire gagner le groupe Algérie. Halilhodzic a donc expliqué à ses subordonnés lors de cette réunion, que seuls les joueurs en forme physique, mentale et qui étaient intrinsèquement supérieurs aux autres seraient donc choisis. Soit les joueurs respectent une certaine hygiène de vie et travaillent dans leur club pour être affûtés et en forme, soit ils ne sont plus rappelés quel que soit leur grade.
Un objectif unique : Brésil 2014
Il semble enfin, que la FAF et le sélectionneur national revoient leurs ambitions à la baisse, puisque lors de cette réunion débriefing et dans ses récentes interventions médiatiques, la Coupe du monde Brésil 2014 soit devenu le seul objectif assigné. Il semble que la CAN 2013 qui aura lieu en Afrique du Sud, ne fasse plus partie des objectifs et ait été sacrifiée sur l’autel du caractère aléatoire de ses éliminatoires à élimination direct et de la grosse organisation que nécessite un double objectif aussi rapproché. Cette décision est bien dommage car l’Algérie, mondialiste, absente deux fois de suite à la CAN, sur le plan continental, cela ferait un peu désordre.
Competition
Cette petite réunion, improvisée à la dernière minute et qui ne devait être qu’un débriefing, à froid du match s’est révélé d’une importance capitale pour la suite des évènements. Alors que coach Vahid et son équipe ne devaient, lors de cette table ronde sans ordre du jour précis, uniquement parler du match Tanzanie-Algérie et le décortiquer, en exposant les notes et les observations qu’ils avaient constaté durant la rencontre pour valider les points forts et désigner les points à améliorer, contre toute attente, cette réunion a pris une tournure complètement différente. Vahid Halilhodzic a donné le ton en annonçant une véritable révolution au sein du groupe. Le sélectionneur bosnien a annoncé à son staff que certains joueurs, dont des cadres de l’équipe, n’avaient pas donné satisfaction lors de ce match et qu’ils ne seraient pas rappelés pour le prochain stage en Algérie préparant le match Algérie République Centrafricaine.
Des têtes vont tomber
Vahid n’a pas été content de l’attitude de certains joueurs sur et en dehors du terrain. Il reproche à certains joueurs cadres, de ne pas avoir rempli leur rôle d’exemple pour les autres. Il a reproché à certains d’avoir commis des erreurs indignes d’un footballeur professionnel et d’avoir été passifs sur le terrain. Il a annoncé qu’il hésitait encore sur certains noms mais qu’il était sûr de se passer des services de cinq joueurs qui ne seraient plus rappelés pour le prochain stage.
5 nouveaux joueurs binationaux surprise pour le prochain stage
Vahid Halilhodzic l’a annoncé à son staff, les joueurs exclus seront remplacés par 5 jeunes joueurs binationaux, qui ont d’ores et déjà donné leur accord de principe pour rejoindre l’EN. Vahid n’a pas voulu s’étendre sur le nom des joueurs, craignant les fuites mais il a annoncé à ses subordonnés qu’ils seront eux-mêmes surpris, car les jeunes joueurs qui allaient venir de France possédaient de grandes qualités. Le Bosnien leur a aussi annoncé que depuis sa prise de fonction, en juillet dernier, son cheval de bataille avait été de parlementer avec l’ensemble des jeunes joueurs expatriés intéressants pour les Verts en vue de régénérer un groupe en panne depuis plus d’un an en y insufflant de la fraîcheur, de la concurrence, de l’envie et surtout de la qualité technique et surtout pour corriger les défauts de cette équipe nationale qui non seulement ne marque plus, mais en plus ne défend plus et qui se fait malmener au milieu du terrain.
Les locaux, les Olympiques et les militaires dans le viseur
La présence de Laïfaoui, en éclaireur à Dar Essalam, dont on nous disait qu’il était là uniquement pour remplacer Yahia malade, en était le premier indice, mais le retour des locaux a bien été confirmé par le Bosnien lors de cette réunion. Vahid a décidé d’abandonner la politique du « tout professionnel » initiée par Rabah Saâdane et prorogée par Benchikha, en étendant la prospection pour l’équipe nationale, comme il l’avait indiqué à Marcoussis, aux joueurs locaux, aux jeunes de l’équipe olympique dont il pense le plus grand bien et aux joueurs militaires champions du monde, qu’il a bien l’intention de superviser. Il semble que la pugnacité des militaires à l’extérieur et le tsunami footballistique de la bande à Aït Djoudi composée de jeunes comme Chalali, ou encore Meklouche ou Amir Sayoud, qui contrastait avec les matchs soporifiques et insipides des A, aient fini de le convaincre. On comprend mieux maintenant pourquoi coach Vahid avait demandé à l’un de ses assistants, à savoir Nordine Kourichi de suivre attentivement l’USMA lors de sa préparation et de ses matchs amicaux en France, en août dernier. Nordine Kourichi, qui s’était même entretenu longtemps avec Hervé Renard, l’entraîneur des Rouge et Noir, notamment sur la préparation et l’état physique de ses joueurs. L’USMA d’Alger, qui avait un double avantage pour le Bosnien. Le premier avantage c’est d’avoir au sein de son effectif la quasi-totalité des meilleurs joueurs locaux, une équipe nationale A’ à deux ou trois joueurs près ; et la deuxième c’est que c’est l’équipe algérienne qui a eu la préparation la plus complète en ce début de saison. La deuxième preuve de ce virage à 90 degrés de Vahid Halilhodzic et qui confirme ce retour en grâce des locaux, c’est la présence du sélectionneur national au match JSK-MCA d’avant-hier.
Halilhodzic a décidé de revoir les critères de sélection
Vahid Halilhodzic n’est pas grassement payé par la fédération algérienne de football parce qu’il a un joli sourire ou parce qu’il porte bien le survêtement mais parce qu’il est très compétent dans son domaine, celui d’entraîner et de manager une équipe. Non seulement il possède les diplômes, mais il possède aussi une grande expérience en tant que joueur et en tant qu’entraineur. Halilhodzic le sait, on ne peut pas construire une bonne équipe nationale et donc un bon groupe de joueurs motivés, affûtés et donc compétitifs si l’on ne définit pas des critères de sélection bien précis. Vahid a déclaré que si autrefois, le critère était d’être professionnel, aujourd’hui, ça n’était plus suffisant. Le système du tout pro était un critère de sélection qui se tenait à l’époque de Rabah Saâdane, une époque où nos joueurs jouaient tous dans des bons clubs, qu’ils disputaient les coupes européennes et qu’ils étaient tous titulaires indiscutables surtout en Ligue 1 mais aussi en Ligue 2, aujourd’hui ça n’est plus le cas. Pour Vahid Halilhodzic, un professionnel qui ne joue pas dans son club, même en Europe, perd son rythme et n’est plus à même de disputer un match en Afrique qui nécessite d’être en jambe, d’être affûté et d’avoir une bonne condition physique vu le climat et le taux d’humidité. Le match de la Tanzanie a révélé que les qualités des joueurs qui évoluaient au Qatar, un championnat du niveau du bas de tableau de notre championnat national, avait fondu comme neige au soleil et qu’ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il a trouvé les joueurs enrobés, en manque de rythme, voire hors de forme. Ce nivellement par le bas a relancé les joueurs du championnat local, surtout ceux des quatre ou cinq grands clubs qui se retrouvent plus en verve et dans un championnat supérieur ou égal à celui du Qatar. Les différents matchs d’el kharaytiya, d’Umm Salal et de l’USMA à Lisses montrent bien qu’il n’y a pas photo entre les deux équipes. C’est cela qui a obligé notre sélectionneur national à changer les critères de sélection et les modalités pour intégrer, de renforcer et donc de faire gagner le groupe Algérie. Halilhodzic a donc expliqué à ses subordonnés lors de cette réunion, que seuls les joueurs en forme physique, mentale et qui étaient intrinsèquement supérieurs aux autres seraient donc choisis. Soit les joueurs respectent une certaine hygiène de vie et travaillent dans leur club pour être affûtés et en forme, soit ils ne sont plus rappelés quel que soit leur grade.
Un objectif unique : Brésil 2014
Il semble enfin, que la FAF et le sélectionneur national revoient leurs ambitions à la baisse, puisque lors de cette réunion débriefing et dans ses récentes interventions médiatiques, la Coupe du monde Brésil 2014 soit devenu le seul objectif assigné. Il semble que la CAN 2013 qui aura lieu en Afrique du Sud, ne fasse plus partie des objectifs et ait été sacrifiée sur l’autel du caractère aléatoire de ses éliminatoires à élimination direct et de la grosse organisation que nécessite un double objectif aussi rapproché. Cette décision est bien dommage car l’Algérie, mondialiste, absente deux fois de suite à la CAN, sur le plan continental, cela ferait un peu désordre.
Competition
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