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Les visées de Sonatrach sur le continent africain

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    Les visées de Sonatrach sur le continent africain
    Le Quotidien d'Oran, 20 mars 2006

    Saisissant l’occasion de la tenue hier d’une journée parlementaire panafricaine, le ministre de l’Energie et des Mines ainsi que ses collaborateurs dévoileront les visées de Sonatrach sur le continent africain.
    Sonatrach a été mise à l’honneur à l’occasion de la journée parlementaire panafricaine organisée hier par le Conseil de la nation. C’est le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui la présentera sur fond d’un état des lieux du secteur. Il rappellera les nouveautés en matière législative (les trois lois sur les mines, l’électricité et la distribution publique du gaz et les hydrocarbures) et fera valoir les acquis du secteur en la matière. Le ministre estime que par l’adoption de ces lois «il a été mis fin aux conflits de compétences entre les institutions et l’Etat». Elles assurent aussi au secteur «une plus grande intégration à l’économie mondiale», indiquera Khelil. Sonatrach s’est attelée à mettre en conformité ses règlements avec la loi sur les hydrocarbures.
    «Le groupe a signé hier des contrats relatifs aux activités de l’exploration, à la régulation des hydrocarbures et aux activités de transport», a-t-il dit. Le ministre évoquera le développement stratégique que vise Sonatrach à travers son partenariat et sa coopération avec le reste du monde non sans rappeler que l’Algérie a été à l’origine de la mise sur pied de l’Agence des producteurs africains de pétrole (APAP). L’Afrique figure en bonne place dans ce programme puisqu’elle représente «une région stratégique pour le développement de Sonatrach à l’international». Et c’est ce qui a été développé par un de ses directeurs, Djamel Bekkouche, qui s’appuiera pour cela sur le partage entre l’Algérie et les pays de la région subsaharienne «des frontières de paix, de fraternité, une histoire commune, des objectifs économiques et des intérêts croisés».
    Les atouts de Sonatrach font d’elle «un partenaire de choix pour l’Afrique». Un potentiel ressources humaines de 50.000 agents (120.000 pour l’ensemble du groupe); classée première compagnie en Afrique et leader mondial dans le GNL et le GPL; une performance prouvée avec en 2005 une production d’hydrocarbures de 232 millions de TEP et un chiffre d’affaires de 45 milliards de dollars; à l’infrastructure bien développée avec à la clef une centaine de gisements d’huile et de gaz avec des réserves de 160 TCF de gaz et 11,8 milliards de barils de pétrole; un réseau domestique de pipelines d’environ 15.000 km; une capacité de raffinage d’environ 500.000 b/j; un réseau de pipelines transcontinentaux avec une capacité d’exploration de gaz de 38 BCMA qui atteindra les 60 BCMA à l’horizon 2009-2010; une flotte de méthaniers d’une capacité totale d’un million de m3; le tout assorti d’une expérience de 40 ans dont 20 dans le partenariat «où 87 contrats ont été conclus depuis 1986». Le conférencier fera aussi valoir les atouts de la région subsaharienne et ceux des pays de l’Afrique du Nord en matière d’hydrocarbures. Des réserves de gaz estimées à 596 TCF en 2004, soit 7,8% des réserves mondiales, détenues par l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et la Libye et une production de pétrole pour la même année équivalente à 11,5% de la production mondiale.
    Sonatrach déclare par la voix de ses responsables être «déjà bien présente en Afrique», en Libye, en Tunisie et au Niger. Elle a d’autres projets «en phase d’évaluation avancée et se concrétiseront probablement au cours de cette année si les discussions en cours aboutissent», affirme Dr Bekkouche. Ils concerneront le Niger, la Mauritanie et le Mali. D’autres sont à l’étude avec le Tchad, le Nigeria, l’Egypte et le Soudan. Sonatrach vise, selon le conférencier, d’atteindre un niveau de réserves de 600 millions de BEP et une production journalière de 120.000 BEP à l’horizon 2015.
    Pour cela, son business plan «focalise son déploiement vers les régions de l’Afrique du Nord, les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest comme zone Priorité Une». Sonatrach consacre à l’Afrique les trois quarts des 100 millions de dollars qu’elle réserve annuellement à l’évaluation, à la maturation et au lancement des projets. «Le développement des ressources humaines demeure néanmoins la clé du succès», estime Bekkouche en évoquant le projet TranSaharan Gas Pipeline TSGP qui reliera le centre du Nigeria à la côte méditerranéenne en passant par le Niger.
    Ghania Oukazi
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