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Une tentative d’«exportation» frauduleuse de deux lingots d’or vers la Turquie a été déjouée par les services de la Sûreté nationale, mardi dernier, au niveau de l’aéroport international d’Alger, a-t-on appris de source judiciaire sûre. Le démantèlement du réseau, composé de trois personnes, a eu lieu grâce à un travail de renseignements judicieux assuré par les éléments de la Police des frontières (PAF).
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le démantèlement de ce réseau a permis aux éléments de la Sûreté nationale de procéder à l’arrestation de trois personnes membres d’un réseau de trafic d’or de l’Algérie vers la Turquie. Leur arrestation a eu lieu au moment où elles s’apprêtaient à embarquer sur le vol assurant la liaison entre Alger et Istanbul. Notre source ajoute que les trois personnes ont failli réussir le coup n’était-ce la vigilance des éléments de la Sûreté nationale. Ces derniers ont attendu que la dernière étape soit franchie par les mis en cause pour procéder à leur interpellation. Ils étaient en possession de deux lingots d’or dissimulés dans leurs bagages. Selon des spécialistes de la question criminelle, les mis en cause ont sans aucun doute voulu profiter de la grande affluence que connaît l’aéroport international d’Alger en cette période de l’année pour passer à l’acte. D’une valeur de sept cent millions de centimes, les deux lingots d’or étaient destinés au marché turc qui connaît depuis quelque temps une flambée vertigineuse du prix du précieux métal. Déférées devant le parquet près le tribunal d’El Harrach, les trois personnes, dont l’âge ne dépasse pas les cinquante auraient été placées sous mandat de dépôt par le procureur de la République.
Il y a lieu de noter que l’aéroport international d’Alger connaît depuis la fin du mois de Ramadan dernier une dynamique jamais égalée durant toute l’année. D’ailleurs, pour faire face à toute forme de criminalité, les différents intervenants de l’enceinte aéroportuaire, notamment ceux relevant du domaine sécuritaire, accordent au renseignement une place importante. D’ailleurs, lors de sa dernière sortie médiatique, le directeur de la police des frontières de la Sûreté nationale a tenu à mettre en exergue l’importance qu’accorde la DGSN au contrôle aux frontières, tant terrestres que maritimes. D’ailleurs, on indique que «depuis son inauguration en 2006, le nouvel aéroport international d'Alger est soumis à des mesures sécuritaires aux normes internationales ». L'obtention des certificats ISO 9001 et 14001 le 22 décembre 2009 n'a fait que conforter les normes sécuritaires mises en place par les structures concernées.
«En plus des 220 caméras de télésurveillance, installées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'aéroport, une armada de policiers sillonne l'aérogare à longueur de journée. Les services de l'aéroport d'Alger ne comptent pas seulement sur des policiers en tenue, il y a également le travail fait discrètement par des policiers en civil. Le nombre des policiers invisibles dépasse les policiers visibles», ajoute notre source, qui affirme que l'aérogare dispose d'un plan d'urgence qui pourrait être déclenché à la moindre alerte (bombe, véhicule piégé, incendie ou tout autre danger). «Un plan d'urgence qui répond aux recommandations de l'OACI», précise-t-on.
A. B.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le démantèlement de ce réseau a permis aux éléments de la Sûreté nationale de procéder à l’arrestation de trois personnes membres d’un réseau de trafic d’or de l’Algérie vers la Turquie. Leur arrestation a eu lieu au moment où elles s’apprêtaient à embarquer sur le vol assurant la liaison entre Alger et Istanbul. Notre source ajoute que les trois personnes ont failli réussir le coup n’était-ce la vigilance des éléments de la Sûreté nationale. Ces derniers ont attendu que la dernière étape soit franchie par les mis en cause pour procéder à leur interpellation. Ils étaient en possession de deux lingots d’or dissimulés dans leurs bagages. Selon des spécialistes de la question criminelle, les mis en cause ont sans aucun doute voulu profiter de la grande affluence que connaît l’aéroport international d’Alger en cette période de l’année pour passer à l’acte. D’une valeur de sept cent millions de centimes, les deux lingots d’or étaient destinés au marché turc qui connaît depuis quelque temps une flambée vertigineuse du prix du précieux métal. Déférées devant le parquet près le tribunal d’El Harrach, les trois personnes, dont l’âge ne dépasse pas les cinquante auraient été placées sous mandat de dépôt par le procureur de la République.
Il y a lieu de noter que l’aéroport international d’Alger connaît depuis la fin du mois de Ramadan dernier une dynamique jamais égalée durant toute l’année. D’ailleurs, pour faire face à toute forme de criminalité, les différents intervenants de l’enceinte aéroportuaire, notamment ceux relevant du domaine sécuritaire, accordent au renseignement une place importante. D’ailleurs, lors de sa dernière sortie médiatique, le directeur de la police des frontières de la Sûreté nationale a tenu à mettre en exergue l’importance qu’accorde la DGSN au contrôle aux frontières, tant terrestres que maritimes. D’ailleurs, on indique que «depuis son inauguration en 2006, le nouvel aéroport international d'Alger est soumis à des mesures sécuritaires aux normes internationales ». L'obtention des certificats ISO 9001 et 14001 le 22 décembre 2009 n'a fait que conforter les normes sécuritaires mises en place par les structures concernées.
«En plus des 220 caméras de télésurveillance, installées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'aéroport, une armada de policiers sillonne l'aérogare à longueur de journée. Les services de l'aéroport d'Alger ne comptent pas seulement sur des policiers en tenue, il y a également le travail fait discrètement par des policiers en civil. Le nombre des policiers invisibles dépasse les policiers visibles», ajoute notre source, qui affirme que l'aérogare dispose d'un plan d'urgence qui pourrait être déclenché à la moindre alerte (bombe, véhicule piégé, incendie ou tout autre danger). «Un plan d'urgence qui répond aux recommandations de l'OACI», précise-t-on.
A. B.