, Se peut-il qu’on puisse passer autant de temps avecsa femme sans avoir le réflexe de lui offrir un bouquet de fleurs, le plus souvent possible ?
Eléments de réponse…
Les bonnes habitudes se perdent.
Hormis la flamme incandescente des premiers émois ponctués généralement par une visite de courtoisie au fleuriste du coin, c’est a croire que les hommes préfèrent toujours regarder ailleurs…
En évitant souvent les fleuristes qui ont pignon sur rue et qui de fait rappellent au bon souvenir des uns et des autres parmi les mâles qu’il y a belle lurette qu’ils n’ont pas gratifié madame d’un de ces bouquets entretenant, bon an, mal an, la vigueur des sentiments a défaut de leur pérennité.
Cadre sup dans une boîte privée, Kader qui gagne pourtant bien sa vie semble avoir d’autres préoccupations en tête, ce qui a ses yeux « justifierait quelque peu cette omission de longue durée ».
Une manière comme une autre de faire son mea culpa.
En somme plutôt se dédouaner.
Bon c’est décidé monsieur s’en va d’un pas alerte reprendre langue avec le fleuriste attitré qu’il n’a pas vu depuis des lustres.
Ou qu’il faisait mine de ne pas voir puisqu’il faut vraiment être frappé de cécité pour l’éviter.
Tellement la chose saute aux yeux…
Mais comme l’homme est un roseau pensant il ne faut jurer de rien.
Pourtant Kader est animé de réelles bonnes intentions et part du principe qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il a mis pour la circonstance pas moins de 1.000 DA, ce qui n’est pas cher payé en vérité bien que le sieur Kader soit connu pour être « près de ses sous ».
Et lorsqu’on se fait fort de le lui rappeler il n’apprécie pas trop et pour cause.
C’est que plus galant que lui tu meurs…
Le voila donc tout fier d’agrémenter ses bras d’unbouquet qui « remplit l’œil » pour dire crûment les choses.
Il imagine déja sa moitié l’accueillant a bras ouverts au seuil de la porte pour de suite après le gratifier d’un gros bisou.
Et rien qu’a l’idée d’y songer il sentit une vive émotion l’envahir.
Tout en éprouvant quelque honte a ne pas se montrer un peu plus attentionné envers cette épouse «bent familia par excellence» admet-il pourtant bien volontiers.
Mais les hommes sont ainsi faits qu’ils manifestent davantage d’écoute a celles qui «leur dament le pion» et n’hésitent pas chaque fois que de besoin a « les remettre a leur place ».
Et ce, quand bien même il ne faudrait surtout pas « mettre tout le monde dans le même sac… » En vérité et chez nous le problème se pose avec plus d’acuité « il n’ y a pas une véritable culture du couple » si l’image ou la métaphore dit bien ce qu’elle veut dire…
Ceci est si vrai que certains époux pourtant bien intentionnés accordent un peu trop d’importance a tous ces petits esprits chagrins et malintentionnés plus enclins a « regarder ce qui se passe ailleurs » que s’affairer surtout a « cultiver leur propre jardin ».
Et Dieu seul sait s’il y a beaucoup a dire et a faire de ce côté-ci…
Ah, ces hommes toujours aussi incorrigibles…
Autant donc passer a autre chose et le plus tôt serait le mieux.
Kamel, lui, issu de la jet society, médecin de son état est d’une fidélité a toute épreuve.
Jamais l’idée ne lui a traversé l’esprit de « faillir a ses obligations » car estime-t-il « la mère de ses enfants vaut tous les bouquets du monde ».
A telle enseigne que même lorsque sa tendre moitié l’accompagne a l’aéroport pour cause de mission a l’étranger, il ne perd pas le nord.
C’est ainsi qu’avant de s’envoler pour d’autres cieux il s’entoure toujours d’une garantie indéniable : le bouquet de rigueur a sa charmante épouse qui lui renvoie la balle « en ne cachant point sa joie ».De quelle manière ?
Restons pudiques, les gars…
Pas question surtout de s’immiscer « bin dhfar oua lhem ».
Entre l’ongle et la chair pour tous ceux qui ignorent tout de la langue d’Eldjahidh.
Tous droits de traduction réservés, cela va de soi…
En attendant et tous en chœur avec moi : mignonne, allons voir si la rose…
A. Zentar / elmoudjahid
Eléments de réponse…
Les bonnes habitudes se perdent.
Hormis la flamme incandescente des premiers émois ponctués généralement par une visite de courtoisie au fleuriste du coin, c’est a croire que les hommes préfèrent toujours regarder ailleurs…
En évitant souvent les fleuristes qui ont pignon sur rue et qui de fait rappellent au bon souvenir des uns et des autres parmi les mâles qu’il y a belle lurette qu’ils n’ont pas gratifié madame d’un de ces bouquets entretenant, bon an, mal an, la vigueur des sentiments a défaut de leur pérennité.
Cadre sup dans une boîte privée, Kader qui gagne pourtant bien sa vie semble avoir d’autres préoccupations en tête, ce qui a ses yeux « justifierait quelque peu cette omission de longue durée ».
Une manière comme une autre de faire son mea culpa.
En somme plutôt se dédouaner.
Bon c’est décidé monsieur s’en va d’un pas alerte reprendre langue avec le fleuriste attitré qu’il n’a pas vu depuis des lustres.
Ou qu’il faisait mine de ne pas voir puisqu’il faut vraiment être frappé de cécité pour l’éviter.
Tellement la chose saute aux yeux…
Mais comme l’homme est un roseau pensant il ne faut jurer de rien.
Pourtant Kader est animé de réelles bonnes intentions et part du principe qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il a mis pour la circonstance pas moins de 1.000 DA, ce qui n’est pas cher payé en vérité bien que le sieur Kader soit connu pour être « près de ses sous ».
Et lorsqu’on se fait fort de le lui rappeler il n’apprécie pas trop et pour cause.
C’est que plus galant que lui tu meurs…
Le voila donc tout fier d’agrémenter ses bras d’unbouquet qui « remplit l’œil » pour dire crûment les choses.
Il imagine déja sa moitié l’accueillant a bras ouverts au seuil de la porte pour de suite après le gratifier d’un gros bisou.
Et rien qu’a l’idée d’y songer il sentit une vive émotion l’envahir.
Tout en éprouvant quelque honte a ne pas se montrer un peu plus attentionné envers cette épouse «bent familia par excellence» admet-il pourtant bien volontiers.
Mais les hommes sont ainsi faits qu’ils manifestent davantage d’écoute a celles qui «leur dament le pion» et n’hésitent pas chaque fois que de besoin a « les remettre a leur place ».
Et ce, quand bien même il ne faudrait surtout pas « mettre tout le monde dans le même sac… » En vérité et chez nous le problème se pose avec plus d’acuité « il n’ y a pas une véritable culture du couple » si l’image ou la métaphore dit bien ce qu’elle veut dire…
Ceci est si vrai que certains époux pourtant bien intentionnés accordent un peu trop d’importance a tous ces petits esprits chagrins et malintentionnés plus enclins a « regarder ce qui se passe ailleurs » que s’affairer surtout a « cultiver leur propre jardin ».
Et Dieu seul sait s’il y a beaucoup a dire et a faire de ce côté-ci…
Ah, ces hommes toujours aussi incorrigibles…
Autant donc passer a autre chose et le plus tôt serait le mieux.
Kamel, lui, issu de la jet society, médecin de son état est d’une fidélité a toute épreuve.
Jamais l’idée ne lui a traversé l’esprit de « faillir a ses obligations » car estime-t-il « la mère de ses enfants vaut tous les bouquets du monde ».
A telle enseigne que même lorsque sa tendre moitié l’accompagne a l’aéroport pour cause de mission a l’étranger, il ne perd pas le nord.
C’est ainsi qu’avant de s’envoler pour d’autres cieux il s’entoure toujours d’une garantie indéniable : le bouquet de rigueur a sa charmante épouse qui lui renvoie la balle « en ne cachant point sa joie ».De quelle manière ?
Restons pudiques, les gars…
Pas question surtout de s’immiscer « bin dhfar oua lhem ».
Entre l’ongle et la chair pour tous ceux qui ignorent tout de la langue d’Eldjahidh.
Tous droits de traduction réservés, cela va de soi…
En attendant et tous en chœur avec moi : mignonne, allons voir si la rose…
A. Zentar / elmoudjahid
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