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SITUATION EN LIBYE Alger réoriente sa diplomatie

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    Actualités : SITUATION EN LIBYE
    Alger réoriente sa diplomatie

    Diplomatie de rattrapage. Après de longs mois passés à échanger des «amabilités», souvent acres, avec les insurgés de Benghazi, Alger revient à une attitude plus conciliante. En politique comme en toutes autres choses, mieux vaut tard que jamais…
    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’animosité n’est plus maîtresse de la relation entre les autorités algériennes et le Conseil national de transition (CNT) libyen. On le sait officiellement depuis hier lundi. Et c’est le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci qui nous l’apprend. «Nous avons des contacts avec le CNT, qui ont évolué pour devenir directs depuis quinze jours. Nous sommes en train de travailler pour faire revenir le dialogue et mettre l’accent sur la nécessité d’aller vers des institutions et un gouvernement représentatif, que l’Algérie reconnaîtra. Nous espérons que les armes seront récupérées pour éviter qu’elles tombent entre les mains de personnes malintentionnées. Je reconnais que le CNT fait le nécessaire pour récupérer ces armes et pour reprendre les choses en main. Nous avons constaté que le CNT exerce une responsabilité de fait», a-t-il révélé, répondant à une sollicitation médiatique lors de sa conférence de presse conjointe avec son homologue malien Soumeylou Maiga. La position algérienne par rapport à la situation en Libye, que le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a considérée «ambiguë », apparaît désormais sensiblement évoluée. Alger, dont l’expression diplomatique concernant la situation en Libye a, jusqu’ici, grandement consisté à démentir les allégations du CNT, ne répugne plus à dialoguer directement avec les nouveaux maîtres de Tripoli. Une rectification, à l’évidence, de trajectoire diplomatique rendue inévitable par l’enjeu géopolitique sur lequel certains pays du voisinage ont misé dès les prémices de l’insurrection en Libye toutes leurs capacités diplomatiques, avec, en prime, de la manœuvre pour maintenir l’Algérie dans une position de gêne durable. La chute du régime de Mouammar Kadhafi étant consommée, il aurait procédé de l’aveuglement politique pour un Etat comme l’Algérie, de surcroît voisin de la Libye, de rester figé dans une attitude génératrice d’anicroches avec le CNT que la communauté internationale reconnaît comme le représentant de la révolution libyenne. Même si les contacts directs noués depuis une quinzaine de jours avec le CNT ne valent pas sa reconnaissance solennelle, il n’en demeure que les voies sont désormais ouvertes devant une telle option. Du moins, on n’est plus dans des affirmations publiques du genre «nos relations avec le CNT, s’il vient à renverser Kadhafi, seront conflictuelles », entendues de la bouche d’un membre du gouvernement algérien, du temps où le guide libyen déchu tenait encore sa citadelle. L’évolution dans la position algérienne est par ailleurs nettement visible dans cette phrase de Medelci : «Je reconnais que le CNT fait le nécessaire pour récupérer les armes et prendre les choses en main.» Le ministre des Affaires étrangères a parlé comme si toutes les appréhensions formulées par rapport au CNT, notamment qu’il soit phagocyté par Al Qaïda, se sont subitement évaporées. Alger semble avoir réalisé, tardivement, il faut le dire, que focaliser sur la présence d’Al Qaïda en Libye et sa possible prise de pouvoir pour justifier une position pour le moins qu’on puisse dire réservée par rapport à la révolution libyenne n’a pas été une résolution diplomatique percutante. Surtout que le monde n’a pas cédé à l’hypnose face au risque d’islamisation de la Libye après Kadhafi. Bien au contraire. Revenue donc de son errement diplomatique en flagrant décalage avec la réalité libyenne et l’enjeu géopolitique qui se dessine pour la région du Maghreb, Alger travaille à rattraper le temps perdu. Pour ce faire, elle se déclare même sensible aux «qu’en-dira-t-on». Ainsi, elle déclare Kadhafi et le reste de ses proches indésirables. «Pour éviter que d’autres ne fassent de mauvaises interprétations, nous avons de suite fermé la frontière. Il est hors de question de recevoir ceux concernés par la résolution 1970 de l’ONU», a souligné Medelci, spécifiant que «l’Algérie prendra les dispositions nécessaires dans le cas où l’une des personnes accueillies est concernée par la résolution ». Le ministre des Affaires étrangères fait là allusion aux membres de la famille Kadhafi réfugiés en Algérie.
    S. A. I.
    Coucher du soleil à Agadir

  • #2
    éviter qu’elles tombent entre les mains de personnes malintentionnées. Je reconnais que le CNT fait le nécessaire pour récupérer ces armes et pour reprendre les choses en main. Nous avons constaté que le CNT exerce une responsabilité de fai
    t

    Argument du bazare...je pouffe
    pour maintenir l’Algérie dans une position de gêne durable
    .
    c'est l algerie toute seule qui s'est mis en position de gene ,mais c'est connu ,c'est toujours l'autre qui ne ve pas du bien au voisin..la fameuse main ;...
    Dernière modification par keazy, 13 septembre 2011, 09h13.
    Coucher du soleil à Agadir

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