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Les Algériens épargnent plus

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  • Les Algériens épargnent plus

    Les récentes augmentations salariales ont eu pour effet la hausse de l’épargne financière des ménages au sein des banques et CCP. Les dépôts à vue et à terme en DA des entreprises privées et des ménages dans les banques se sont consolidés davantage, soit à 8,3% au 1er semestre 2011. Les dépôts des ménages, à eux seuls, ont atteint environ 1 880 milliards de dinars, soit en hausse de près de 5%. En termes plus clairs, l’amélioration de la situation financière des ménages a contribué de manière sensible à l’augmentation de l’épargne au sein des institutions financières. Cette donnée est confirmée par la forte augmentation des dépenses de personnel et des transferts courants estimée par la Banque d’Algérie (BA) à 1 150 milliards de dinars au 1er semestre de l’année en cours. Cette hausse de l’épargne pourrait servir d’indicateur pour asseoir une solvabilité des ménages en perspective d’octroi de crédits. la situation financière de l’Algérie s’est, selon la BA, consolidée durant le 1er semestre 2011.
    Le solde global de la balance des paiements a atteint 9,11 milliards de dollars, soit un rythme de 4 milliards de dollars par trimestre. Cette performance, le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Mohamed Laksaci, la doit à la hausse des recettes d’exportation des hydrocarbures qui, à la faveur de l’augmentation des prix sur le marché international, passent de 27,6 milliards de dollars au 1er semestre 2010 à 35,85 milliards de dollars à la même période de l’année 2011. Si en valeur, le pétrole et le gaz exportés ont connu une hausse, leur volume, en revanche, a subi une diminution de 3%. les revenus du pétrole ont eu pour effet une hausse des réserves de changes qui ont atteint près de 174 milliards de dollars à fin juin 2011. Le gouverneur a tenu à préciser que ce montant n’inclut ni les avoirs en droit de tirage spécial (DTS) ni l’or. Les réserves en devises du pays étaient de 162 milliards de dollars à fin 2010, soit plus de trois années d'importations de biens et services, contre 148,9 milliards de dollars à la fin 2009. Outre une balance paiement excédentaire, la stabilité financière d’un pays exige, comme deuxième élément important, un taux de change acceptable. Ce à quoi la BA s’est attelée pendant les trois derniers exercices.
    Hausse de 12%
    des crédits immobiliers
    Il affirme que le cours du dinar s’est apprécié par rapport au dollar pendant qu’il s’est déprécié vis-à vis de l’euro.
    Il précise que les paiements extérieurs se font à concurrence de 45% en euro contre 51% en dollar. “En moyenne, sur le 1er semestre 2011 en comparaison à la même période de l’année 2010, le taux de change effectif réel du dinar s’est légèrement déprécié à 1,33% après une appréciation de 2,6% en 2010”, indique M. Laksaci, qui ajoute que le différentiel entre l’Algérie et la zone euro s’est significativement réduit à 1,8 point de pourcentage contre 4,1 point en juin 2010.
    Les statistiques indiquent aussi que les crédits immobiliers se sont accrus de 12,5% et ont atteint 74% du total des crédits aux ménages. Néanmoins, l’importance accrue des dépôts en DA des ménages, “contraste avec le niveau des crédits bancaires qui leur sont accordés, dont le montant avoisine les 261 milliards de dinars à fin juin 2011”, constate le gouverneur. Ce qui représente seulement près de 14% des dépôts en dinar des ménages qui ont atteint 36,5% de l’ensemble des dépôts en dinar. Sur le registre de l’inflation, M. Laksaci précise qu’en juin 2011, l’inflation annuelle moyenne a atteint les 3,49% contre 5,41% une année auparavant. En un mot, le taux d’inflation avoisine les 4% qui reste un objectif cible.

    liberté
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