Les appels au calme et la sagesse des proches de la victime et des comités de village ont évité le pire.
La ville de Fréha, à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été paralysée hier par une grève générale à l’appel de la coordination des comités de village de la commune qui veut, par cette action, exprimer l’indignation de la population suite à la mort de Mme Kaci Zahia, âgée de 55 ans et mère de 14 enfants, tuée dans la nuit de dimanche dernier, par erreur, par un soldat près de la caserne de parachutistes implantée au centre de la ville, a-t-on constaté sur place, dans une atmosphère tendue et confuse. Alors que Fréha prenait l’aspect d’une ville morte, des groupes de jeunes décident de prendre le chemin de la caserne de parachutistes pour provoquer des hostilités. Mais c’était compter sans la sagesse et la lucidité des personnes âgées et des proches de la défunte qui ont fait preuve de beaucoup de patience et de courage pour calmer ces jeunes en colère. « Attention ! Ne vous laissez pas entraîner par ceux qui veulent mettre le feu à votre région », insistaient ces sages pour tenter de raisonner ces jeunes dont les nerfs étaient à vif. Meurtris et profondément touchés par la disparition tragique d’une des leurs, les proches de la famille de la défunte Zahia étaient les premiers à se mettre en travers de la route de ces jeunes pour les empêcher de déclencher les hostilités. « Nous ne sommes pas pour la casse, encore moins pour les hostilités. Nous ne voulons pas d’autres morts parmi notre population. Préservons notre localité », ne cessaient de répéter les proches de la femme décédée et des membres des comités de village, dont l’un sillonnait même les rues de la ville, appelant, à l’aide d’un mégaphone, les jeunes au calme. Pendant que des sages de la commune de Fréha tentent d’amener leurs enfants à renoncer à la violence et aux actes de sabotage, une délégation de l’académie de la société civile arrive sur les lieux pour entamer des discussions avec un groupe de jeunes. Lors de ces discussions auxquelles nous avons assisté, les membres de la délégation ont invité ces jeunes à manifester pacifiquement et à ne pas verser dans la violence, tout en leur promettant de transmettre leurs doléances à qui de droit. Leurs interlocuteurs ont manifesté leur consternation après la mort de cette femme innocente, tout en soulignant qu’ils resteront à l’écoute des décisions que devaient prendre les comités de village dans une réunion programmée pour l’après-midi d’hier. D’autres membres de la coordination des associations soutenant le programme du Président de la République ont également investi le terrain pour tenter de calmer les esprits en rappelant aux jeunes surchauffés et décidés à en découdre les méfaits de la violence et les risques de récupération de leur mécontentement par d’autres groupes occultes. Ce n’est que grâce à la forte présence des partisans de la manifestation pacifique et à la forte implication des proches de la famille de la victime que la tension a baissé de plusieurs crans.
Bel. Adrar
ELMOUDJAHID
La ville de Fréha, à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a été paralysée hier par une grève générale à l’appel de la coordination des comités de village de la commune qui veut, par cette action, exprimer l’indignation de la population suite à la mort de Mme Kaci Zahia, âgée de 55 ans et mère de 14 enfants, tuée dans la nuit de dimanche dernier, par erreur, par un soldat près de la caserne de parachutistes implantée au centre de la ville, a-t-on constaté sur place, dans une atmosphère tendue et confuse. Alors que Fréha prenait l’aspect d’une ville morte, des groupes de jeunes décident de prendre le chemin de la caserne de parachutistes pour provoquer des hostilités. Mais c’était compter sans la sagesse et la lucidité des personnes âgées et des proches de la défunte qui ont fait preuve de beaucoup de patience et de courage pour calmer ces jeunes en colère. « Attention ! Ne vous laissez pas entraîner par ceux qui veulent mettre le feu à votre région », insistaient ces sages pour tenter de raisonner ces jeunes dont les nerfs étaient à vif. Meurtris et profondément touchés par la disparition tragique d’une des leurs, les proches de la famille de la défunte Zahia étaient les premiers à se mettre en travers de la route de ces jeunes pour les empêcher de déclencher les hostilités. « Nous ne sommes pas pour la casse, encore moins pour les hostilités. Nous ne voulons pas d’autres morts parmi notre population. Préservons notre localité », ne cessaient de répéter les proches de la femme décédée et des membres des comités de village, dont l’un sillonnait même les rues de la ville, appelant, à l’aide d’un mégaphone, les jeunes au calme. Pendant que des sages de la commune de Fréha tentent d’amener leurs enfants à renoncer à la violence et aux actes de sabotage, une délégation de l’académie de la société civile arrive sur les lieux pour entamer des discussions avec un groupe de jeunes. Lors de ces discussions auxquelles nous avons assisté, les membres de la délégation ont invité ces jeunes à manifester pacifiquement et à ne pas verser dans la violence, tout en leur promettant de transmettre leurs doléances à qui de droit. Leurs interlocuteurs ont manifesté leur consternation après la mort de cette femme innocente, tout en soulignant qu’ils resteront à l’écoute des décisions que devaient prendre les comités de village dans une réunion programmée pour l’après-midi d’hier. D’autres membres de la coordination des associations soutenant le programme du Président de la République ont également investi le terrain pour tenter de calmer les esprits en rappelant aux jeunes surchauffés et décidés à en découdre les méfaits de la violence et les risques de récupération de leur mécontentement par d’autres groupes occultes. Ce n’est que grâce à la forte présence des partisans de la manifestation pacifique et à la forte implication des proches de la famille de la victime que la tension a baissé de plusieurs crans.
Bel. Adrar
ELMOUDJAHID
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