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Grève et émeute à Fréha au lendemain de la bavure militaire

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  • Grève et émeute à Fréha au lendemain de la bavure militaire

    Fréha : Grève générale et marche pour dénoncer la « bavure » militaire

    De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine


    La ville de Fréha a été aujourd’hui le théâtre d’une grève générale et d’une marche de protestation contre ce qui est qualifié de « dépassement militaire »


    Cette action a été décidée suite à la mort, dimanche dernier, d’une femme âgée de 55 ans et mère de 14 enfants tuée par un militaire de la caserne des parachutistes de Fréha.
    A noter qu’hier soir, le casernement de Fréha a été ciblé par des jets de pierres par les jeunes de Fréha très en colère après que la nouvelle du drame eut circulé à travers la Kabylie comme une traînée de poudre.
    Pour la manifestation d’aujourd’hui, elle ne fait que traduire l’indignation de la population kabyle suite « aux accidents répétitifs ». A titre de rappel, la victime qui venait d’assister à une veillée mortuaire a voulu faire un raccourci en passant tout près de la caserne pour rentrer chez elle, lorsque la sentinelle de la caserne, du haut de sa guérite, a ouvert le feu sur elle la tuant sur le coup. La défunte était accompagnée de deux autres femmes. D’ailleurs l’une des accompagnatrices a été également blessée .
    La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si la sentinelle a averti le groupe de femmes avant de tirer ou bien, prise de peur, elle a ouvert le feu sans avoir identifié « le danger » ou tout simplement, elle a été instruite par les tenants du pourrissement de la Kabylie afin de rééditer le Printemps Noir.
    Pour le parti de Saïd Sadi, l’acte de Fréha n’est pas fortuit. Le RCD qualifie l’acte meurtrier « d’agression » et le comportement des forces de sécurité « est semblable à celui de l’armée d’occupation ». Enfin, le parti du Dr Saïd Sadi estime que la Kabylie est ciblée par des « complots », d’où son appel à la population kabyle de rester vigilance pour les déjouer.
    Dernière modification par Djigo, 14 septembre 2011, 08h41.
    "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

  • #2
    Violentes émeutes à Fréha

    La population exige la délocalisation de la caserne


    De violentes émeutes ont éclaté, ce matin, entre de jeunes manifestants et les forces de répression à Fréha, après la mort tragique de Mme Kaci Zahia causée par un militaire de la caserne des parachutistes de la localité, Ces jeunes en colère exigent la délocalisation de la caserne de leur localité. Selon des témoignages recueillis sur place, cette caserne de parachutistes « est responsables de tous les problèmes de sécurité que vit la localité ».

    Pour ces jeunes, il est inacceptable que nos mères et nos filles ne puissent pas passer devant cette caserne sans être prises à partie par des militaires. « Les filles ne peuvent pas emprunter le chemin jouxtant cette caserne, les militaires les provoquent et les harcèlent. On parle même de violence contre les filles de la localité. C’est un vrai coupe-gorge pour elles », s’indigne Mohand, étudiant de son état.
    Un autre jeune a souligné que cette action rentre dans le cadre de dénonciation de cette politique qui veut faire de la Kabylie « une région à haut risque ». Pour lui, « aucune autorité ne peut remédier à cette situation sans le départ de cette caserne qui est la source de tous les problèmes d’insécurité que nous vivons ».
    Notre interlocuteur a ajouté que « au début nous avions pensé que la présence de ces corps de sécurité allait sécuriser notre région, mais depuis, le rêve est trahi, ce sont eux qui représentent un danger pour nous, qu’ils quittent notre région et toute la Kabylie, parce qu’ils sont là pour alimenter les crimes et le terrorisme », s’est-il indigné.
    Les jeunes qui ont assiégé la caserne sont unanimes à dire que leur action ne connaîtra pas son épilogue « tant que sa délocalisation n’est pas entamée rapidement ».
    A rappeler que le MAK a organisé une marche pour dénoncer l’insécurité dans la région ce matin à Michelet, d’autres marches sont prévues en Kabylie sous les mêmes mots d’ordres.

    par Amnay Ait Ifilkou
    "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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