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2 500 milliards de dinars circulent en cash

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  • 2 500 milliards de dinars circulent en cash

    Sur une masse monétaire de 8 000 milliards de dinars, 2 500 milliards de dinars circulent en cash.



    La circulation du cash n'est pas prêt de s'estomper dans la sphère économique et commerciale algérienne. Les transactions se font, dans leur plus grande majorité, en liquide alors que l'utilisation du chèque n'a pas encore vu le jour. En effet, selon les dernières statistiques de la Banque d'Algérie, le cash représente " 26% de la masse monétaire nationale ".

    En d'autres termes, sur les 8 000 milliards de dinars, 2 500 milliards circulent en cash. Des chiffres révélés, hier, par Djamel Ben Belkacem, conseiller à la Banque d'Algérie, invité de la Chaîne III de la Radio nationale. Ce qui a favorisé cette situation et cette non maîtrise des liquidités est évidemment la prolifération de l'informel qui porte atteinte à l'économie et aux finances du pays. D'où la problématique du manque de liquidité auquel ont été confrontés, durant les mois passés, les clients d'Algérie poste en particulier.

    Selon Djamel Ben Belkacem, la Banque d'Algérie imprime énormément de billets mais le cash a augmenté considérablement et comme résultat il n ya pas eu de reflux de billets de banques ". Le conseiller de la Banque d'Algérie estime qu'aujourd'hui il y a moins de "tension sur les liquidités grâce aux mesures prises par la Banque d'Algérie qui a émis un billet de 2 000 dinars ".

    A propos de la convertibilité du dinar, monnaie nationale, le conseiller à la Banque d'Algérie a précisé qu’elle se fait dans les opérations courantes comme l'importation mais il "y a une fragilité à ouvrir les mouvements des capitaux qui sont surveillés par la Banque d'Algérie, ce qui n'est pas propre à l'Algérie mais à plusieurs pays émergents, la Banque d'Algérie ne faisant aucun contrôle à priori mais à postériori ".

    Interrogé sur les crédits des banques au secteur économique considérés comme étant " frileuses ", Djamel Ben Belkacem a souligné que bien au contraire l'Algérie fait partie des pays à fort augmentation de crédits à l'économie. De même pour les crédits aux ménages qui ont enregistré une hausse de " 3,7% dont 74% sont destinés à l'immobilier contre 68% en 2010 ".

    Quant au crédit à la consommation, sa suppression est légitime, selon l'invité de la Radio qui a expliqué que cette mesure législative vise à " préserver l'économie nationale qui est vulnérable vu qu'elle est dépendante des hydrocarbures en plus de l'emballement des importations qui ont été multipliés par cinq".

    Les hydrocarbures, qui constituent ainsi la source des réserves de change qui est de l'ordre de 174 milliards de dollars, la question de leur placement a été abordée par Djamel Ben Belkacem qui a déclaré qu'ils sont sécurisés. " 98% des réserves de change sont placés dans des actifs financiers avec un risque zéro et 2% sont placés dans institutions internationales ". Ces placements ont rapporté à l'Algérie près de 5 milliards de dollars grâce à un taux d'intérêt de 3% ".

    L'option de placement dans des fonds souverains n'est pas à l'ordre du jour et le conseiller à la Banque d'Algérie a expliqué que cette mesure est appliquée dans des pays plus riches que l'Algérie comme la Norvège et les pays du Golfe avec un risque que notre pays ne veut pas prendre, d'autant que des expériences ont montré que des pertes ne sont pas exclues, comme c'est le cas à Abou Dhabi qui a perdu 17 milliards de dollars.

    L'Algérie, a-t-il dit, a constitué des réserves pour faire face au choc d'autant qu'il y a une incertitude sur l'économie mondiale et la volatilité des prix du pétrole.

    Abdelghani M.
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