a cause formelle qui a entraîné le soulèvement ce fut l’arrestation de l’avocat et défenseur des droits de l’Homme Fethi Terbil qui fut cependant immédiatement libéré après. L’arrestation a eu lieu le 15 février 2011 et déjà le 17 février se déroulait à Benghazi et dans d’autres villes de la Libye orientale une "journée de la colère". La participation de masse fut semble-t-il assurée par les réseaux sociaux. 24 heures après, la télé diffusait des séquences floues de manifestations où on apercevait des jambes de groupes humains qui couraient vers quelque part. Les émissions étaient accompagnées de hurlements hystériques d’hommes et de femmes sur le thème de la « sauvagerie barbare des bourreaux de kadhafi. » Les séquences télé ne différaient pas de celles qui relataient la répression des soulèvements lors de la liquidation de l’URSS en Géorgie, en Azerbaidjan et dans les pays baltes.
Fin février apparaissait à Benghazi des bandes bien armées. Leurs protestations ne comportaient que des doigts en V, des tirs en l’air et des cris "mort à Kadhafi". Ensuite on a trouvé dans les rues des cadavres d’habitants locaux que les médias ont vite désignés comme étant des membres de l’armé libyenne.
Puis a suivi toute une vague "d'informations" sur les bombardements de Benghazi par les avions et les hélicoptères gouvernementaux, sur les incendies monstres et sur les habitations bombardées. Puis a suivi l’explosion du soi-disant plus grand dépôt d’armes et de munitions dans la banlieue de Benghazi et tout de suite après l’information que le pouvoir à Benghazi était aux mains du peuple insurgé.
Il faut se mettre dans la situation de kadhafi. La liaison avec Benghazi était totalement interrompue et lui toutes ces informations, il les prenait des médias. Il avait de quoi s’étonner. Il n’avait nulle part envoyé de tireurs, il n’avait pas donné d’ordre de bombarder la ville et sur les écrans de télé, il pouvait suivre des nuages de fumée noire, des carcasses de maisons détruites, les corps déchiquetés de femmes et d’enfants, assassinés sur l’ordre du dictateur.
Plus tard on saura que le nuage de fumée noire venait d’un immense amas de pneus brulés et que les décombres des maisons provenaient d’un décor de film.
Néanmoins, le but était atteint et Kadhafi avait cessé de contrôler l’évolution de la situation qui se déroulait exactement selon le scénario préparé à l’avance dans les Etats-majors de l’OTAN. Il n’a même pas le temps de s’en étonner car tout d’un coup, les plus proches collaborateurs de Kadhafi, qui connaissaient tous les secrets d’Etat l’ont abandonné et sont passés à l’ennemi
Fin février apparaissait à Benghazi des bandes bien armées. Leurs protestations ne comportaient que des doigts en V, des tirs en l’air et des cris "mort à Kadhafi". Ensuite on a trouvé dans les rues des cadavres d’habitants locaux que les médias ont vite désignés comme étant des membres de l’armé libyenne.
Puis a suivi toute une vague "d'informations" sur les bombardements de Benghazi par les avions et les hélicoptères gouvernementaux, sur les incendies monstres et sur les habitations bombardées. Puis a suivi l’explosion du soi-disant plus grand dépôt d’armes et de munitions dans la banlieue de Benghazi et tout de suite après l’information que le pouvoir à Benghazi était aux mains du peuple insurgé.
Il faut se mettre dans la situation de kadhafi. La liaison avec Benghazi était totalement interrompue et lui toutes ces informations, il les prenait des médias. Il avait de quoi s’étonner. Il n’avait nulle part envoyé de tireurs, il n’avait pas donné d’ordre de bombarder la ville et sur les écrans de télé, il pouvait suivre des nuages de fumée noire, des carcasses de maisons détruites, les corps déchiquetés de femmes et d’enfants, assassinés sur l’ordre du dictateur.
Plus tard on saura que le nuage de fumée noire venait d’un immense amas de pneus brulés et que les décombres des maisons provenaient d’un décor de film.
Néanmoins, le but était atteint et Kadhafi avait cessé de contrôler l’évolution de la situation qui se déroulait exactement selon le scénario préparé à l’avance dans les Etats-majors de l’OTAN. Il n’a même pas le temps de s’en étonner car tout d’un coup, les plus proches collaborateurs de Kadhafi, qui connaissaient tous les secrets d’Etat l’ont abandonné et sont passés à l’ennemi
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