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L’évaluation de Djezzy se poursuit
A la recherche d'une solution, le gouvernement algérien tente de temporiser
A la recherche d'une solution, le gouvernement algérien tente de temporiser
Le processus d’évaluation de l’opérateur Djezzy par le cabinet Sherman & Sterling est techniquement terminé mais le rapport final n’a pas encore été remis au gouvernement algérien, a appris TSA de source proche du dossier. Officiellement donc, le processus d’évaluation se poursuit.
Selon la même source, l’évaluation financière avoisine les 7 milliards de dollars, soit un montant proche de celui réclamé par Naguib Sawiris, ancien patron d’Orascom Telecom, puis par le russe Vimpelcom, nouveau propriétaire du groupe égyptien de télécommunications. Ces derniers ont réclamé 7,8 milliards de dollars à l’État algérien pour lui céder Djezzy. En pleine crise, des sources proches du gouvernement algérien avaient évoqué le chiffre de 2 milliards de dollars.
« Le cabinet Sherman & Sterling a communiqué au gouvernement algérien une première estimation de l’évaluation. Les autorités algériennes lui ont alors demandé de temporiser avant de remettre le rapport final de la mission d’évaluation qui lui a été confiée », affirme notre source. Explication : la remise officielle du rapport final du cabinet va déclencher le processus de rachat de Djezzy par l’État algérien. Le gouvernement avait indiqué qu’il rachèterait Djezzy dès la fin de l’opération d’évaluation qui devait initialement s’achever à la fin du mois de mai dernier selon les termes du contrat. Mais elle a été retardée (lire nos révélations).
Or, l’État n’a pas encore défini de stratégie dans ce dossier. Depuis le début de la crise avec Orascom Telecom, les autorités algériennes ont publiquement exclu à plusieurs reprises de racheter Djezzy au prix réclamé par ses propriétaires. Mais cette fois, c’est une expertise commandée par le gouvernement algérien qui confirme l’évaluation faite par Orascom Telecom et Vimpelcom.
TSA
Samir Allam
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