Appel invitant les Algériens à se révolter le 17 septembre
Louisa Hanoune : «C’est l’œuvre d’Al Qaïda et du Mossad»
Pour Louisa Hanoune, cet appel lancé sur Internet incitant les Algériens à se rebeller le 17 septembre prochain, est soutenu par les services de la CIA, Al Qaïda et le Mosssad.
C’est lors de la réunion du bureau politique tenue hier au siège de son parti, que Louisa Hanoune a affiché son inquiétude sur la crise libyenne qui affecte directement la stabilité et la sécurité de notre pays. La secrétaire générale du PT estime que l’Algérie n’est pas à l’abri d’une crise qui, si des décisions ne sont pas prises, pourrait secouer sa stabilité. Plus explicite, Louisa Hanoune dira que l’Algérie est incluse dans la liste du plan américain dit Grand Moyen-Orient (GMO). Pour preuve, le PT estime que l’appel, de source anonyme, diffusé sur des sites Internet et sur le réseau social Facebook invitant les Algériens à se révolter contre le régime en place le 17 septembre, est soutenu par la CIA, Al Qaïda tout comme El Mossad, qui tentent de déstabiliser notre pays, comme c’était le cas en Lybie, en Syrie, au Yémen...
«Tout ce qui provient de source anonyme est douteux…», a-t-elle averti. La secrétaire générale du Parti des travailleurs a passé, lors de cette réunion, plusieurs questions d’actualité d’ordre national et international. Egale à elle-même,
Mme Hanoune a dressé un réquisitoire peu reluisant sur la situation sociale du pays qui est en train d’opérer des réformes politiques. Après avoir fait une lecture et commenté les projets de loi sur les partis politiques, les associations, l’information et la loi de finances 2012, adoptés lundi dernier en Conseil des ministres, Louisa Hanoune rappelle que le PT soutient les réformes politiques en gagées par le chef de l’Etat, tout en émettant des réserves sur la loi électorale. «On a relevé des contradictions entre les orientations du président de la République et les réformes engagées. Le rythme avec lequel sont entamées les réformes présidentielles est très lent. Notre parti a toujours appelé au renouvellement des institutions de l’Etat. Autrement dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs», fait-elle remarquer.
«Nous sommes surpris en lisant le projet de loi sur la loi électorale. Inconcevable d’imaginer qu’un député n’a droit de postuler qu’au niveau de la wilaya dont il est issu, alors que le mandat du député est national. Cette disposition qui est contraire à la constitution doit être supprimée», a-t-elle encore insisté. Louisa Hanoune a, en outre, appelé, devant les membres du bureau politique du parti, à ce que ces réformes politiques opèrent réellement un changement auquel aspirent les Algériens. Abordant l’ouverture du champ audiovisuel au secteur privé, adopté en Conseil des ministres, le PT, tout en applaudissant cette démarche, considère cependant que c’est «une ouverture contrôlée». Autre question soulevée lors de cette réunion, c’est la rencontre tripartite (gouvernement-patronat-UGTA) qui aura lieu le 29 septembre en cours à Alger. Louisa Hanoune s’est contentée d’appuyer les propositions de la Centrale syndicale qui revendique la redéfinition de l’article 87 bis et le relèvement du Snmg (Salaire minimum garanti) à
36 000 DA, tel que suggéré par l’UGTA.
Louisa Hanoune : «C’est l’œuvre d’Al Qaïda et du Mossad»
Pour Louisa Hanoune, cet appel lancé sur Internet incitant les Algériens à se rebeller le 17 septembre prochain, est soutenu par les services de la CIA, Al Qaïda et le Mosssad.
C’est lors de la réunion du bureau politique tenue hier au siège de son parti, que Louisa Hanoune a affiché son inquiétude sur la crise libyenne qui affecte directement la stabilité et la sécurité de notre pays. La secrétaire générale du PT estime que l’Algérie n’est pas à l’abri d’une crise qui, si des décisions ne sont pas prises, pourrait secouer sa stabilité. Plus explicite, Louisa Hanoune dira que l’Algérie est incluse dans la liste du plan américain dit Grand Moyen-Orient (GMO). Pour preuve, le PT estime que l’appel, de source anonyme, diffusé sur des sites Internet et sur le réseau social Facebook invitant les Algériens à se révolter contre le régime en place le 17 septembre, est soutenu par la CIA, Al Qaïda tout comme El Mossad, qui tentent de déstabiliser notre pays, comme c’était le cas en Lybie, en Syrie, au Yémen...
«Tout ce qui provient de source anonyme est douteux…», a-t-elle averti. La secrétaire générale du Parti des travailleurs a passé, lors de cette réunion, plusieurs questions d’actualité d’ordre national et international. Egale à elle-même,
Mme Hanoune a dressé un réquisitoire peu reluisant sur la situation sociale du pays qui est en train d’opérer des réformes politiques. Après avoir fait une lecture et commenté les projets de loi sur les partis politiques, les associations, l’information et la loi de finances 2012, adoptés lundi dernier en Conseil des ministres, Louisa Hanoune rappelle que le PT soutient les réformes politiques en gagées par le chef de l’Etat, tout en émettant des réserves sur la loi électorale. «On a relevé des contradictions entre les orientations du président de la République et les réformes engagées. Le rythme avec lequel sont entamées les réformes présidentielles est très lent. Notre parti a toujours appelé au renouvellement des institutions de l’Etat. Autrement dit, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs», fait-elle remarquer.
«Nous sommes surpris en lisant le projet de loi sur la loi électorale. Inconcevable d’imaginer qu’un député n’a droit de postuler qu’au niveau de la wilaya dont il est issu, alors que le mandat du député est national. Cette disposition qui est contraire à la constitution doit être supprimée», a-t-elle encore insisté. Louisa Hanoune a, en outre, appelé, devant les membres du bureau politique du parti, à ce que ces réformes politiques opèrent réellement un changement auquel aspirent les Algériens. Abordant l’ouverture du champ audiovisuel au secteur privé, adopté en Conseil des ministres, le PT, tout en applaudissant cette démarche, considère cependant que c’est «une ouverture contrôlée». Autre question soulevée lors de cette réunion, c’est la rencontre tripartite (gouvernement-patronat-UGTA) qui aura lieu le 29 septembre en cours à Alger. Louisa Hanoune s’est contentée d’appuyer les propositions de la Centrale syndicale qui revendique la redéfinition de l’article 87 bis et le relèvement du Snmg (Salaire minimum garanti) à
36 000 DA, tel que suggéré par l’UGTA.
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