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La violence, un jeu d'enfants

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  • La violence, un jeu d'enfants

    La violence est devenue un jeu pour les enfants a force regarder des vidéo contenant des seines de violence !
    les cas, les faits, ce n'est pas ce qui manque.

    ====
    Pousse-au-crime, le jeu vidéo ? L'accusation refait régulièrement surface. Difficile à prouver, mais préoccupante. Près de sept jeux vidéo sur dix contiennent des scènes de brutalité

    O nze mai 2006. Un jeune homme de 18 ans parcourt les rues d'Anvers. De son manteau, il sort un fusil Marlin 30/30, un genre de Winchester. En quelques minutes, il abat une femme turque, une jeune Malienne et une fillette de trois ans. Deux mortes et une blessée. Crime raciste ? Crime de skinhead ? Crime de fou furieux, de frustré ? L'enquête et le procès répondront à ces questions.

    Mais une piste a été très rapidement évoquée devant l'opinion : celle des jeux vidéo. Hans Van Themsche était, dit-on, « un adepte des jeux vidéo violents ». Et certains témoins ont comparé son raid meurtrier à ceux que le joueur accomplit en pratiquant Grand Theft Auto (voir ci-dessous), un jeu régulièrement accusé d'être un pousse-au-crime, à l'instar des Counter-Strike, Doom et autres Manhunt.

    Les jeux vidéo rendent-ils violents ? La question s'est posée en 1999, après le massacre du lycée de Columbine, aux Etats-Unis. Elle a refait surface en 2002 après la tuerie d'Erfurt, en Allemagne. Et régulièrement les autorités, les éducateurs, les parents s'inquiètent. Tant de sang, de coups de feu, d'images horribles, de meurtres souvent gratuits peuvent-ils rester sans effets sur les jeunes ? D'autant que les avertissements d'usage qui figurent sur les boîtes (voir ci-dessus) sont dans le meilleur des cas ignorés, dans le pire même pas lus.

    Selon une étude réalisée au Royaume-Uni en 2003, 68 % des jeux contiennent des scènes violentes. Parfois mineures, parfois extrêmes.

    Pourquoi autant ? « Il est vrai qu'il y a une certaine fascination pour la violence, note Patrick Vyncke, directeur pour le Benelux de Sony (fabricant de la PlayStation). Il existe indéniablement un plaisir de commettre, en toute impunité et sans faire de mal à personne des actes interdits dans la vie de tous les jours, comme casser un carreau, crasher une voiture... »

    « La violence, le plaisir de la violence ont toujours fait partie de la société, poursuit Jeroen Jansz, professeur à l'université d'Amsterdam. Mais nos études montrent que ce qui attire le joueur, ce n'est pas la violence en tant que telle, mais la compétition, vaincre des difficultés. Et puis plonger dans un monde fantastique, établir des relations avec d'autres joueurs. »

    Faut-il craindre une contamination ? Deux camps s'affrontent avec des arguments contradictoires, entre lesquels il est difficile de trancher (voir page 3). Le débat est par ailleurs influencé par les arguments économiques. En Belgique, le marché pèse 182 millions d'euros. En pleine croissance et de plus en plus concurrentiel, le secteur assure 4.000 emplois directs et indirects.

    Pour Jan Van Looy, auteur à la KUL d'un doctorat sur les aspects culturels des jeux vidéo, « il s'est installé une sorte de panique morale. Les adultes se sentent exclus de cette sous-culture jeunes qui utilise des nouvelles technologies complexes. Souvent, ils ignorent ce que leurs enfants font devant leur console ou leur PC. La plupart ne jouent pas avec ces jeux.

    Le même genre d'inquiétudes et de critiques ont été formulées à l'apparition du jazz (une musique de noirs), du rock (une musique diabolique) ou du rap (une musique violente et dépravée). Selon moi, il ne faut pas avoir peur des jeux, mais impérativement mieux les connaître. »

    Culture, art, divertissement, ou danger public ? Pour l'instant en Belgique, la vente des jeux est entièrement libre.

    Mais dans sa réponse à une question parlementaire de Mia De Schampelaar (CD&V), la ministre de la Justice, Laurette Onkelinx (PS), laisse entrevoir sa gêne. Elle a demandé à ses services de l'informer sur la situation légale du secteur « jeux ».

    Pour légiférer, ou pour gagner du temps en attendant que la polémique retombe dans son long sommeil ?

    - Le soir en ligne.

  • #2
    la plupart

    des jeunes s'identifient très vite a leurs héros !!
    je trouve que la censure ne fait pas bien sont travail! ce n'est pas une ptit carré en bas de l'écran ou un interdit de - __, qui arrête les jeunes a regarder! Il y a un laissez aller verbal et sexuel !
    quand ils sont enfants on fait attentionmais arriver aux collèges tout prend place la violence est de mise et a son honneur !
    je vois quand je vais attendre ma fille au collège de temps en temps et bien c'est une catastrophe .... donc imaginons quelques années plus tard !!!

    a le bon vieux temps des jeux de billes .....!!!!!!
    lily!
    griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

    lily
    la diablesse!

    Commentaire


    • #3
      Je crois qu'il vaudrait mieux revoir la loi de la censure, il faut dire qu'il y a pas mal de films qui passent (avec un petit int-12ans) malgré leur violence.
      On se souvient tous du crime commis par le petit fun de Scream, c'est loins d'être le seul exemple.
      D'ailleurs, ceux qui donnent un méchant int-16ans aux films qui incitent explicitement à la violence, savent-ils qu'un jeune de 16 ans est toujours ado?
      Il faut aussi dire que la censure en France est relativement laxiste (ex: Saw int-16 en France et int-18 dans la plupart des autres pays européens).

      Commentaire

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