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Coopération économique entre l’Algérie et l’Italie, Naissance d’un forum d’affaires

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  • Coopération économique entre l’Algérie et l’Italie, Naissance d’un forum d’affaires

    Un forum mixte a été créé, hier, à l’occasion de la visite d’une délégation d’entrepreneurs italiens en Algérie.


    Après les gouvernements qui épureront en cette fin de mai la dette publique estimée à 1,7 milliard de dollars, le tour est venu pour les hommes d’affaires de prendre en main l’avenir des relations économiques algéro-italiennes.
    C'est dans ce sens que le forum mixte a été créé.

    La première session du forum d’affaires algéro-italien, s’est, ainsi, tenue au Palais consulaire de la place des Martyrs abritant le siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI). Forte d’une quarantaine de chefs d’entreprise, la délégation italienne est conduite par le président de la Chambre de commerce italo-arabe, Sergio Marelli.
    En effet, le nouvel espace d’échanges est placé sous la coupe de la Chambre italo-arabe de commerce et d’industrie. Les patrons italiens viennent, pour leur part, de divers secteurs, notamment l’énergie, les équipements industriels, les travaux publics, les transports, l’agro-alimentaire, l’agriculture ainsi que les services.
    Outre les entrepreneurs, le gouvernement transalpin a envoyé des responsables du ministère des Infrastructures. Il est question de reprendre langue avec d’Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, pour discuter des possibilités de coopérations. Notons que c’est la deuxième rencontre après le déplacement récent d’une délégation algérienne à Rome. Les Italiens se sont proposés d’expertiser les risques géologiques.
    La création d’un forum mixte sera donc un moyen de convaincre les capitaux italiens d’investir en Algérie avec une plus grande opportunité de conclure des partenariats, dès lors qu’ils auront à leur disposition des entrepreneurs locaux attentifs aux manifestations d’intérêts.
    A l’instar de beaucoup de relations bilatérales qu’entretient l’Algérie, celles avec l’Italie continuent de dépendre en majorité des échanges commerciaux. Quoique l’Italie est classée cinquième investisseur direct étranger, ses engagements n’ont pas dépassé les 15 millions d’euros sur les deux dernières années. L’Italie et l’Algérie ont, pourtant, les moyens de propulser une dynamique de partenariat à long terme, d’autant plus que les modèles choisis basés sur le développement des PME convergent dans plusieurs aspects. Des projets structurants engageant les deux pays donnent aux relations économiques communes une importance régionale de premier ordre. C’est le cas avec le projet du prochain gazoduc Galsi devant sécuriser, outre l’approvisionnement en gaz de l’Italie, une partie des besoins européens.

    Echanges commerciaux :
    les chiffres de 2005
    Le niveau des échanges commerciaux a enregistré une croissance de 23,41% durant l’exercice précédent. Il se situe, ainsi, à 8,451 milliards de dollars (6,848 milliards de dollars en 2004).
    L’Algérie, qui assure 25% des besoins italiens en gaz, profite, ainsi, de l’envolée des cours du pétrole. Les exportations algériennes ont crû de 31,31% durant 2005. Les recettes issues des hydrocarbures se sont élevées à 6,955 milliards de dollars, soit une évolution de 32%. Les exportations de produits semi-finis (notamment liège, marbre et dérivés chimiques) recule de 21,25%, passant de 65,365 millions de dollars, en 2004, à 51,468 millions de dollars, en 2005. Pareillement, les ventes de matières premières chute de 37,13%, se limitant à 4,444 millions de dollars. Les importations en provenance d’Italie ont, également, baissé de 3,57%, en 2005, pour se situer à 1,495 milliard de dollars, contre 1,552 milliard de dollar, une année avant. L’Algérie a importé principalement des biens d’équipements pour un montant global de 857,354 millions de dollars. Les matières premières et semi-finies croissent aussi pour atteindre les 323,287 millions de dollars.
    Du côté des baisses, l’Italie a perdu pratiquement tout son marché des produits alimentaires et agricoles, puisque, avec une baisse de 86%, les recettes italiennes dégringolent de 200 millions de dollars, en 2004, à 27,25 millions de dollars, en 2005. Les importations d’autres biens de consommation s’élèvent à 208,017 millions de dollars. Ainsi, la balance commerciale, dont la valeur a atteint 5,5 milliards de dollars en 2005, est en faveur de l’Algérie.


    - La nouvelle Republique
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