LYBIE : UNE SURPRENANTE VERSION DES ANALYSTES MILITAIRES RUSSES
Sergej Ptitchkin
Suivi de : OURBA TV et ARRAI TV vrais SIGNAUX de KADHAFI que l’OTAN et Benghazi craignent le plus.
La guerre a commencé comme dans un film tourné à Hollywood. Pour la 1re fois, une machine de propagande de format nouveau, utilisant à fond Internet et la télévision satellitaire s’est pleinement impliquée dans le déclenchement et le déroulement d’une guerre. Pour la 1re fois ont été utilisés les décors reconstitués de manière digitale, de certains villages et villes libyens, y compris Tripoli. Les « premières frappes » de cette guerre ont été portées par internet et la télévision.
La cause formelle qui a entraîné le soulèvement ce fut l’arrestation de l’avocat et défenseur des droits de l’Homme Fethi Terbil qui fut cependant immédiatement libéré après. L’arrestation a eu lieu le 15 février 2011 et déjà le 17 février se déroulait à Benghazi et dans d’autres villes de la Lybie orientale une « journée de la colère ».
La participation de masse fut semble-t-il assurée par les réseaux sociaux. 24 heures après, la télé diffusait des séquences floues de manifestations où on apercevait des jambes de groupes humains qui couraient vers quelque part. Les émissions étaient accompagnées de hurlements hystériques d’hommes et de femmes sur le thème de la « sauvagerie barbare des bourreaux de kaddafi. » Les séquences télé ne différaient pas de celles qui relataient la répression des soulèvements lors de la liquidation de l’URSS en Géorgie, en Azerbaidjan et dans les pays baltes.
Fin février apparaissait à Benghazi des bandes bien armées. Leurs protestations ne comportaient que des doigts en V, des tirs en l’air et des cris « mort à Kaddafi ». Ensuite on a trouvé dans les rues des cadavres d’habitants locaux que les médias ont vite désignés comme étant des membres de l’armé lybienne.
Puis a suivi toute une vague d’« informations » sur les bombardements de Benghazi par les avions et les hélicoptères gouvernementaux, sur les incendies monstres et sur les habitations bombardées. Puis a suivi l’explosion du soi-disant plus grand dépôt d’armes et de munitions dans la banlieue de Benghazi et tout de suite après l’information que le pouvoir à Benghazi était aux mains du peuple insurgé.
Il faut se mettre dans la situation de kadhafi. La liaison avec Benghazi était totalement interrompue et lui toutes ces informations, il les prenait des médias. Il avait de quoi s’étonner. Il n’avait nulle part envoyé de tireurs, il n’avait pas donné d’ordre de bombarder la ville et sur les écrans de télé, il pouvait suivre des nuages de fumée noire, des carcasses de maisons détruites, les corps déchiquetés de femmes et d’enfants, assassinés sur l’ordre du dictateur.
Plus tard on saura que le nuage de fumée noire venait d’un immense amas de pneus brulés et que les décombres des maisons provenaient d’un décor de film.
Néanmoins, le but était atteint et Kadhafi avait cessé de contrôler l’évolution de la situation qui se déroulait exactement selon le scénario préparé à l’avance dans les Etats-majors de l’OTAN. Il n’a même pas le temps de s’en étonner car tout d’un coup, les plus proches collaborateurs de Kadhafi, qui connaissaient tous les secrets d’Etat, l’ont abandonné et sont passés à l’ennemi.
Depuis le début les plus grands medias mondiaux ont commencé à cracher, hystériques, les désinformations sur la boucherie sanglante que le « colonel fou » a préparé pour son peuple. Cette campagne était accompagnée montrant des jambes courant, des colonnes de fumée sur fond de gémissements de femmes. Sur la sauvagerie réelle celle-là dont s’est rendue coupable la horde de mercenaires venant des combattants d’al-Qaïda et des talibans qui a tranché la gorge des partisans du régime : militaires, policiers, employés, pas un mot dans la presse, alors qu’à ce moment-là Benghazi était envahie de journalistes étrangers.
Ensuite, on a vu apparaître un autre thème caractéristique de la « révolution » : des voitures tout terrain armés de mitrailleuses de lance missiles, de lance roquettes et d’autres techniques de guerre. Ces « révolutionnaires » en jeans, tee-shirts et sandales avaient pour mission de circuler sur les voies rapides en simulant une équipée contre Kadhafi. Il est vraiment risible de s’imaginer le choc de pareils « jouets » avec un tank ou un autre véhicule blindé. Malgré cela on a commencé à voir sur les écrans des carcasses de tanks et de véhicules de transport blindés de l’armée libyenne.
Et puis voila que la « patience de la communauté internationale » est arrivée à bout. La résolution 1973 du conseil de sécurité, même si c’était de façon non convaincante, a tout de même permis l’invasion militaire sous couvert de « no fly zone ». L’OTAN a reçu une autorisation illimitée d’engager son aviation dans la destruction des infrastructures libyennes. Mais la résolution n’autorisait pas les opérations au sol et l’occupation militaire de la Libye.
A commencé alors un massacre de six mois de la population libyenne par l’aviation de combat de l’OTAN, massacre que les Occidentaux ont qualifié d’agissements criminels de l’armée et de la sécurité libyennes, soi-disant que le régime agonisant a décidé d’entraîner dans sa mort tout le peuple libyen.
Dès le début les médias ont propagé la rumeur selon laquelle les mercenaires sont le seul soutien de la Jamahiriya. En particulier, étaient cités des Noirs Africains et des Blancs Slaves. Et, en effet, cela s’est confirmé : « les rebelles » dans les environs de Benghazi réellement en feu, à ce moment, avaient capturé un groupe d’Européens, qu’ils ont qualifiés de groupe de mercenaires de Kadhafi. A l’état major il s’est avéré ensuite que c’est un groupe de combat des forces spéciales-alliées britanniques.
Plus tard, les médias, vont éviter de rapporter ce type d’erreurs. Ce qui est Intéressant, c’est qu’à cette occasion, nul ne s’était rappelé que la résolution 1973 n’autorisait pas les opérations au sol. Pendant ce temps, les côtes libyennes étaient déjà envahies par les forces terrestres spéciales de l’OTAN, du Qatar et de l’Arabie saoudite. Le rôle principal, toutefois, ce sont les forces spéciales des États-Unis et de la Grande-Bretagne qui l’ont joué. Les détachements de la 22e Division de la Légion étrangère ont été déployés lors de la dernière opération pour la conquête de Tripoli, le 21 Août.
Il convient de souligner que, tout comme la guerre contre l’Irak, la guerre contre la Libye est exclusivement une affaire américaine et la participation des alliés sert seulement pour légaliser le meurtre.
La Libye est devenue (tout comme avant la Corée, le Viet Nam, etc.) un polygone d’essai des États-Unis, où est mise à l’épreuve l’efficacité de la théorie de la guerre au moyen d’Internet, considérée comme guerre de nouvelle génération. Chaque pièce de technique militaire a reçu le code, sous lequel elle a été intégrée dans les ordinateurs du Pentagone.
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Sergej Ptitchkin, kommunar-press.ru
Sergej Ptitchkin
Suivi de : OURBA TV et ARRAI TV vrais SIGNAUX de KADHAFI que l’OTAN et Benghazi craignent le plus.
La guerre a commencé comme dans un film tourné à Hollywood. Pour la 1re fois, une machine de propagande de format nouveau, utilisant à fond Internet et la télévision satellitaire s’est pleinement impliquée dans le déclenchement et le déroulement d’une guerre. Pour la 1re fois ont été utilisés les décors reconstitués de manière digitale, de certains villages et villes libyens, y compris Tripoli. Les « premières frappes » de cette guerre ont été portées par internet et la télévision.
La cause formelle qui a entraîné le soulèvement ce fut l’arrestation de l’avocat et défenseur des droits de l’Homme Fethi Terbil qui fut cependant immédiatement libéré après. L’arrestation a eu lieu le 15 février 2011 et déjà le 17 février se déroulait à Benghazi et dans d’autres villes de la Lybie orientale une « journée de la colère ».
La participation de masse fut semble-t-il assurée par les réseaux sociaux. 24 heures après, la télé diffusait des séquences floues de manifestations où on apercevait des jambes de groupes humains qui couraient vers quelque part. Les émissions étaient accompagnées de hurlements hystériques d’hommes et de femmes sur le thème de la « sauvagerie barbare des bourreaux de kaddafi. » Les séquences télé ne différaient pas de celles qui relataient la répression des soulèvements lors de la liquidation de l’URSS en Géorgie, en Azerbaidjan et dans les pays baltes.
Fin février apparaissait à Benghazi des bandes bien armées. Leurs protestations ne comportaient que des doigts en V, des tirs en l’air et des cris « mort à Kaddafi ». Ensuite on a trouvé dans les rues des cadavres d’habitants locaux que les médias ont vite désignés comme étant des membres de l’armé lybienne.
Puis a suivi toute une vague d’« informations » sur les bombardements de Benghazi par les avions et les hélicoptères gouvernementaux, sur les incendies monstres et sur les habitations bombardées. Puis a suivi l’explosion du soi-disant plus grand dépôt d’armes et de munitions dans la banlieue de Benghazi et tout de suite après l’information que le pouvoir à Benghazi était aux mains du peuple insurgé.
Il faut se mettre dans la situation de kadhafi. La liaison avec Benghazi était totalement interrompue et lui toutes ces informations, il les prenait des médias. Il avait de quoi s’étonner. Il n’avait nulle part envoyé de tireurs, il n’avait pas donné d’ordre de bombarder la ville et sur les écrans de télé, il pouvait suivre des nuages de fumée noire, des carcasses de maisons détruites, les corps déchiquetés de femmes et d’enfants, assassinés sur l’ordre du dictateur.
Plus tard on saura que le nuage de fumée noire venait d’un immense amas de pneus brulés et que les décombres des maisons provenaient d’un décor de film.
Néanmoins, le but était atteint et Kadhafi avait cessé de contrôler l’évolution de la situation qui se déroulait exactement selon le scénario préparé à l’avance dans les Etats-majors de l’OTAN. Il n’a même pas le temps de s’en étonner car tout d’un coup, les plus proches collaborateurs de Kadhafi, qui connaissaient tous les secrets d’Etat, l’ont abandonné et sont passés à l’ennemi.
Depuis le début les plus grands medias mondiaux ont commencé à cracher, hystériques, les désinformations sur la boucherie sanglante que le « colonel fou » a préparé pour son peuple. Cette campagne était accompagnée montrant des jambes courant, des colonnes de fumée sur fond de gémissements de femmes. Sur la sauvagerie réelle celle-là dont s’est rendue coupable la horde de mercenaires venant des combattants d’al-Qaïda et des talibans qui a tranché la gorge des partisans du régime : militaires, policiers, employés, pas un mot dans la presse, alors qu’à ce moment-là Benghazi était envahie de journalistes étrangers.
Ensuite, on a vu apparaître un autre thème caractéristique de la « révolution » : des voitures tout terrain armés de mitrailleuses de lance missiles, de lance roquettes et d’autres techniques de guerre. Ces « révolutionnaires » en jeans, tee-shirts et sandales avaient pour mission de circuler sur les voies rapides en simulant une équipée contre Kadhafi. Il est vraiment risible de s’imaginer le choc de pareils « jouets » avec un tank ou un autre véhicule blindé. Malgré cela on a commencé à voir sur les écrans des carcasses de tanks et de véhicules de transport blindés de l’armée libyenne.
Et puis voila que la « patience de la communauté internationale » est arrivée à bout. La résolution 1973 du conseil de sécurité, même si c’était de façon non convaincante, a tout de même permis l’invasion militaire sous couvert de « no fly zone ». L’OTAN a reçu une autorisation illimitée d’engager son aviation dans la destruction des infrastructures libyennes. Mais la résolution n’autorisait pas les opérations au sol et l’occupation militaire de la Libye.
A commencé alors un massacre de six mois de la population libyenne par l’aviation de combat de l’OTAN, massacre que les Occidentaux ont qualifié d’agissements criminels de l’armée et de la sécurité libyennes, soi-disant que le régime agonisant a décidé d’entraîner dans sa mort tout le peuple libyen.
Dès le début les médias ont propagé la rumeur selon laquelle les mercenaires sont le seul soutien de la Jamahiriya. En particulier, étaient cités des Noirs Africains et des Blancs Slaves. Et, en effet, cela s’est confirmé : « les rebelles » dans les environs de Benghazi réellement en feu, à ce moment, avaient capturé un groupe d’Européens, qu’ils ont qualifiés de groupe de mercenaires de Kadhafi. A l’état major il s’est avéré ensuite que c’est un groupe de combat des forces spéciales-alliées britanniques.
Plus tard, les médias, vont éviter de rapporter ce type d’erreurs. Ce qui est Intéressant, c’est qu’à cette occasion, nul ne s’était rappelé que la résolution 1973 n’autorisait pas les opérations au sol. Pendant ce temps, les côtes libyennes étaient déjà envahies par les forces terrestres spéciales de l’OTAN, du Qatar et de l’Arabie saoudite. Le rôle principal, toutefois, ce sont les forces spéciales des États-Unis et de la Grande-Bretagne qui l’ont joué. Les détachements de la 22e Division de la Légion étrangère ont été déployés lors de la dernière opération pour la conquête de Tripoli, le 21 Août.
Il convient de souligner que, tout comme la guerre contre l’Irak, la guerre contre la Libye est exclusivement une affaire américaine et la participation des alliés sert seulement pour légaliser le meurtre.
La Libye est devenue (tout comme avant la Corée, le Viet Nam, etc.) un polygone d’essai des États-Unis, où est mise à l’épreuve l’efficacité de la théorie de la guerre au moyen d’Internet, considérée comme guerre de nouvelle génération. Chaque pièce de technique militaire a reçu le code, sous lequel elle a été intégrée dans les ordinateurs du Pentagone.
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Sergej Ptitchkin, kommunar-press.ru
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