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Le terrorisme intellectuel bat de l'aile

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  • Le terrorisme intellectuel bat de l'aile

    Le premier étonnement passé, de réaliser qu'elles ne sont plus seules sur la place, les quelques plumes boursouflées de l'arrogance que procure la notoriété acquise à l'outre-mer et bardées du monopole de la démocratie, se lancent à l'assaut des intrus qui viennent malmener leur discours. Leur arrogance est telle qu'il ne leur vient pas à l'idée que la contradiction ne peut exister sans être le fait de sbires du pouvoir.

    La vérité est que de plus en plus d'intellectuels algériens commencent à se libérer de cette pudeur qu'ils ont de ne rien dire, qui puisse heurter les gens, qui hier faisaient partie de leur cercle, de ne rien écrire qui puisse les mettre à l'index, qui puisse les assimiler à l'ultime «infamie» de «rouler pour le pouvoir» ou d'avoir rejoint les «relais du DRS» en écrivant dans des «journaux de service» versus les journaux «indépendants» (de qui ?).

    Cette libération est laborieuse, ils se cherchent des yeux, s'interrogent et se lâchent par petits bouts. Ils sont tous plus ou moins opposants, plus ou moins libres penseurs, plus ou moins démocrates ou libertaires, plus ou moins opprimés, plus ou moins exclus de la distribution de la rente, plus ou moins marginalisés par la bêtise dominante, qui bride l'intelligence et qui désertifie le paysage culturel. La bêtise qui offre à une flopée de plumitifs le statut d'intellectuels ou de démocrates, parce qu'ils disposent d'espaces que d'autres n'ont pas. Mais, le monde a changé en mal et les menaces se précisent, qui ne laissent plus à s'encombrer de détails philosophiques. Un danger mortel menace le pays, son peuple et son indépendance. Ce danger est d'autant plus grand qu'il trouve des bases internes. Ceux qui ont rompu le cercle les premiers, se sont érigés en directeurs de conscience avec un certain succès. Ils ont réussi à tétaniser toute velléité de dénonciation de l'ingérence étrangère, sous l'accusation de trahison d'on ne sait quel pacte. Certains d'entre eux, hier choisis et triés par le pouvoir qui en a fait des milliardaires, affichent ouvertement les sympathies qu'ils ont vis-à-vis des menées étrangères.

    Depuis quelques mois ils réclament l'ingérence, se font les porte-parole des pressions occidentales, prennent à leur compte jusqu'aux exigences des supplétifs libyens de l'OTAN, dont ils louent l'exemple. Depuis quelques jours ils s'attaquent à ceux que l'historien fast-food de plateaux télés, Benjamin Stora, appellent les «anti-impérialistes attardés». Avec la «révolution» libyenne, tout s'accélère, quand un confrère a osé poser la question du «qui est qui», devant les applaudissements nourris constatés ici adressés à une sanglante entreprise coloniale.

    Désormais, explicitement, le choix est clair et se pose ainsi : défendre son pays ou laisser le néocolonialisme faire son œuvre de peur d'être taxés de soutenir le pouvoir, le DRS et tutti quanti. Les jeunes n'ont pas attendu. Comme ils en ont l'habitude, ils savent y faire quand il s'agit de s'exprimer. Ils foncent et ont secoué la léthargie ambiante. Leurs attaques massives et efficaces contre Al-Jazeera ne sont pas à prendre à la légère et tant mieux si on dit qu'ils sont manipulés par le DRS (il est fort le DRS pour activer des dizaines de milliers d'internautes). Car eux savent qu'ils sont plutôt animés de la dignité contre l'agression.

    Le comité de rédaction mondial, dont la tête de pont arabe est cette chaîne suivie de feuilles locales, vient de le savoir. En faisant irruption sur la scène, ils ont montré qu'ils étaient des acteurs plus conséquents que tous les manipulateurs honteux. C'est aussi une façon à eux de démontrer qu'en Algérie il n'y a pas un pouvoir en haut et des opposants attitrés en bas et rien entre les deux, qu'un peuple soumis appelant la «communauté internationale» à son secours.


    © Ahmed Halfaoui
    Dernière modification par jawzia, 17 septembre 2011, 23h48.

  • #2
    Les jeunes n'ont pas attendu. Comme ils en ont l'habitude, ils savent y faire quand il s'agit de s'exprimer. Ils foncent et ont secoué la léthargie ambiante. Leurs attaques massives et efficaces contre Al-Jazeera ne sont pas à prendre à la légère et tant mieux si on dit qu'ils sont manipulés par le DRS (il est fort le DRS pour activer des dizaines de milliers d'internautes). Car eux savent qu'ils sont plutôt animés de la dignité contre l'agression

    Nos jeunes sont entreprenant ,des patriotes qui ne veulent en cas qu'on touche a leur pays ,oh vous ennemie de la nation algerienne entendait ce cri et attendez vous a ce qu'il le défend de leur vie ..

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