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La Palestine integrera-t-elle l'ONU?

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  • La Palestine integrera-t-elle l'ONU?

    Pensez-vous que Mahmoud Abbas réussira dans son entreprise pour intégrer l'ONU? Il est fort possible que les USA useront de leur droit de véto pour dire non, mais, le plus important serait que la majorité des membres de l'ONU soient pour la Palestine. D'après les échos, une grande partie des pays membres est d'accord. Aussi, Israël est entrain de faire "des pieds et des mains" pour avorter cette entreprise. Je suis curieux de savoir qui l'emportera.

  • #2
    Si les USA ou autre pays qui brandira son droit de Veto, le vote passera à l'Assemblée Générale de l'ONU...Et là, je pense que la partie est jouée d'avance.

    Mais cette reconnaissance onusienne ne sera d'aucune utilité tant que gouvernement palestinien restera divisé entre un Fatah en Cisjordanie et un Hamas à Gaza!!!

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    • #3
      Mais cette reconnaissance onusienne ne sera d'aucune utilité tant que gouvernement palestinien restera divisé entre un Fatah en Cisjordanie et un Hamas à Gaza!!!
      exact, tant que les sionistes contrôlent leur mer, leur terre et leur ciel et les asphyxe la population par un blocus qui dure déjá 3 ans!!

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      • #4
        Pourquoi alors Israël s'agite-t-elle d'une manière fébrile? Je pense que le fait de constater que la majorité des pays membres de l'ONU reconnaissent ce droit à la Palestine impliquerait un avantage sérieux à celle-ci pour réclamer ses droits bafoués, et ce, même avec le niet des USA.

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        • #5
          Je suis curieux de savoir qui l'emportera.
          l'entité terroriste sioniste l'emportera en ordonant aux USA le véto, ou à la France....Pas de surprise voyons, tu devrais le savoir!
          Dernière modification par mehdi-amazigh, 19 septembre 2011, 21h32.

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          • #6
            @Mehdi.
            Nous sommes pratiquement certains qu'il y aura un véto. D'ailleurs, les USA ont commencé à l'insinuer. Mais, comme je l'ai dit, ce qui serait intéressant est de constater un vote à la faveur de la Palestine d'une manière magistrale, nonobstant le véto à imposer par les USA. Et là, ce sera une relance pour la résistance palestinienne.

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            • #7
              Le vote passera en AG.

              Conséquences pour Isreal: reconnaissance internationale est une étape supplémentaire vers la reconnaissance d'un État palestinien et notamment sur le tracé des frontières de 1967. Alors que l'Etat hébreu cherche à gagner du temps pour faire avancer la colonisation et rendre impossible le retour aux anciennes frontières.


              Conséquences pour la Palestine: concrètement rien sauf à avoir un siège aux NU. Tant que l'entente entre le Fatah et le Hamas n'est pas entérinée, ce territoire n'aura pas de voix ni face à Israël ni sur la scène internationale.

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              • #8
                Pourquoi alors Israël s'agite-t-elle d'une manière fébrile? Je pense que le fait de constater que la majorité des pays membres de l'ONU reconnaissent ce droit à la Palestine impliquerait un avantage sérieux à celle-ci pour réclamer ses droits bafoués, et ce, même avec le niet des USA.
                C’est l’idée même de voir les deux tiers des pays membres de l’ONU voter solennellement pour un Etat palestinien qui fait trembler les sionistes… un tel événement sera retransmis en direct par tous les medias du monde, une aubaine pour la cause Palestinienne…un cauchemar l’Etat hébreu..

                Les sionistes veulent garder l’éternel statut de victime soutenue par l’occident, ils basculeront après ce vote au statut officiel de bourreau désigné par l’ONU, chose insupportable pour Israël qui use et abuse de la shoah comme fond de commerce.

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                • #9
                  Voici un texte qui est intéressant a lire et comprendre la logique israélienne

                  Les documents archivés par l'ONU sur les négociations menées en 1949 à Lausanne, montrent que les pays arabes étaient prêts à signer un traité de paix global avec Israël, et que c'est le gouvernement israélien de Ben Gourion qui n'en a pas voulu, préférant de simples "armistices" bilatéraux. Ainsi, dès 1949, les états entourant Israël avaient renoncé à le détruire.
                  Israël a cependant signé le "Protocole de Lausanne" du 12/05/1949, qui acceptait l'internationalisation de Jérusalem et le rapatriement des réfugiés palestiniens chassés de chez eux en 1947-49, conformément à la résolution 194 de l'ONU. Hélas, ce n'était que pour sembler accepter cette résolution, acte indispensable pour être admis comme membre de l'ONU. Dès que l'adhésion d'Israël à l'ONU a été acquise Walter Eytan, chef de la délégation israélienne aux négociations de Lausanne, a fait marche arrière. Il a déclaré ensuite ceci :

                  << Ma mission principale était de saboter le protocole du 12 mai, que nous n'avions signé que dans le seul but d'être admis à l'O.N.U. Si nous avions refusé de signer... cela aurait été immédiatement rapporté au Secrétaire Général et aux États membres''. >> (Ilan Pappé, historien israélien, « The Making of the Arab-Israel Conflict, 1947-1951 », non traduit en français, cité in « Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) », Dominique Vidal, Ed. de l'Atelier, 2009, p. 115).
                  Ainsi, si Israël est devenu une puissance, ce n'est pas parce qu'il n'avait pas le choix. Au contraire, il a fait sciemment ce choix, en refusant une paix qui l'aurait conduit à fixer définitivement ses frontières et ne lui aurait pas permis de choisir sa population. Le centre du conflit n'a pas changé : la justice pour les palestiniens.

                  Et si vous pensez me démentir en rappelant le "risque de génocide" en 1967, qui a servi de justification à l'attaque israélienne du 6 juin, voici des éléments d'information complémentaires, tirées de "La discorde : Israël-Palestine, les Juifs, la France ; conversations avec Elisabeth Lévy" (Rony Brauman et Alain Finkielkraut, Fammarion, 2008, pp.148-149) :
                  R. Brauman y explique les raisons pour lesquelles la survie d'Israël n'était pas en jeu en 1967, malgré la « dramatisation » du danger encouru, instrumentalisée par l'État-major de Tsahal.

                  Il cite le refus initial du Premier ministre Levi Eshkol d'entamer une guerre « inutile », puis les déclarations de grands généraux israéliens lors du 5ème anniversaire de la victoire, en 1972 : Haïm Bar Lev, chef d'État-major : « Nous n'étions pas menacés de génocide à la veille de la guerre des Six Jours et nous n'avons jamais pensé à une telle possibilité » ; Ezer Weizmann, commandant de l'armée de l'air en 1967 : « Seize ans durant, nous avons planifié ce qui s'est passé durant ces quatre vingt minutes initiales.
                  Nous vivions avec ce plan, dormions avec lui, mangions avec lui ». A. Finkielkraut n'a rien trouvé à objecter, ni sur la valeur de ces sources, ni sur la conclusion que Brauman en tirait : « Cette guerre a été voulue, elle était dans la logique de 1948 ». Oui, puisqu'elle était préparée depuis seize ans, le projet en avait donc été élaboré dès 1951, deux ans après les négociations de Genève....

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