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Une mère rebaptise son fils Kévin plutôt que Mohamed pour qu'il puisse travailler

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  • Une mère rebaptise son fils Kévin plutôt que Mohamed pour qu'il puisse travailler

    Pour ou contre ? Faut il la condamner ou la comprendre ?

    -------------------------

    Vous le savez, le prénom d'une personne peut influer sur sa carrière. C'est partant de ce constat qu'une mère de famille de Marseille a demandé à la justice de débaptiser ses deux enfants d'une dizaine d'années, Mohamed et Fatima: elle juge ces prénoms trop difficiles à porter sur le marché du travail et trop propices à la discrimination.

    "Je ne voudrais pas qu'il devienne ouvrier, ou que ma fille devienne femme de ménage, comme moi" expliquait-elle à Europe 1 ce matin même, tenant à préciser que sa démarche n'avait rien ni de religieux, ni de politique - faisant peut-être référence au conseil donné par Marine Le Pen il y q quelques mois sur France 2, qui recommandait que pour s'intégrer "tous les immigrés devaient donner des prénoms français du calendrier" à leurs enfants.

    Pour faciliter l'intégration de son fils et de sa fille sur le marché de l'emploi, cette femme a donc opté pour deux nouveaux prénoms, choisis en concertation avec eux-mêmes: Fatima se prénomme désormais Nadia, comme de nombreuses personnalités et comme "la fiancée de Titeuf", et Mohamed se prénomme désormais... Kévin.

    Pourtant, dans une étude parue l'an dernier dans Le Parisien / Aujourd'hui en France, on apprenait que porter un prénom anglo-saxon pouvait être bien plus nuisible que de porter un prénom à consonnance étrangère. Les chercheurs affirmaient que quelques prénoms en particluier (Kevin, Dylan, Brandon, Kelly, Cindy...) étaient "assimilés inconsciemment aux jeux vidéos, aux séries bas de gamme, aux CSP- et à des personnes peu cultivées". Des enseignants attestaient même moins bien noter les copies portant des prénoms issus des séries comme Beverly Hills !

    Dans ce contexte, pas certain donc, que Kévin trouve plus facilement un travail que Mohamed. Mais au-delà de cette question, faut-il penser à la carrière de son enfant en lui choisissant un prénom ? Si d'après ces études, Amaury de Blignières entrera peut-être plus facilement à HEC que Kévin Arfaoui, comment une personne portant un prénom et un nom très classique sera-t-elle accueillie dans le milieu artistique ?

    En tout cas, les enfants ont un nouveau prétexte pour attaquer leurs parents en justice: "J'ai raté ma vie professionnelle car ma mère m'a appelé Dylan." Ou Mohamed, donc, d'après cette mère de famille marseillaise.

    Yahoo
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Kévin ba3da...

    De toutes les façon, le résultat sera le même. Rien qu'à son prénom, on devinera que ses parents sont des morfleurs qui étaient abonnés aux séries américaines de l’après midi.

    Puis son fils aura la tête d'un arabe qu'il s'appelle Kevin, Richard ou Jean Philippe!!!!

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    • #3
      Drapeaux

      Pour ou contre ? Faut il la condamner ou la comprendre ?
      Et bien, puisque la démarche se réclamera certainement du "pragmatisme", autant donner le petit à une famille riche et sans enfants, c'est nettement plus efficace.
      Dernière modification par Harrachi78, 20 septembre 2011, 15h16.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Reussir sa vie ici bas en s'appelant kevin pourquoi pas mais pour la reussir apres la resurection ça va etre une petite galere

        et c du n'importe quoi je pense qu'en s'appelant Mohamed si le petit est bien pris en charge et reçois l'education qu'il faut il se donnera deux fois plus pour reussir.

        Je ne comprend pas qu'on puisse changer le nom de qqu'un popur qu'il ait plus de facilités au contraire c'est devant l'adversité que nous somme les meilleurs...

        Imaginons un instant que ce jeune homme devienne ingénieur en Petrochimie et qu'il passe un entretiens a Doha Kevin c pas un handicap

        on ne sait pas ce qu'adviendra demain
        La véritable mosquée est celle qui est construite au fond de l'âme

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        • #5
          c'est trop drôle ca va être exactement comme dans la série arnold et willy quand les gens demandaient au père c'est votre fils???? avec les rires de salle et l'employeur à kevin
          - " kevin kevin y a t'il un kevin dans la salle?"
          -oui monsieur je suis là
          - ah.... bon ok....

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          • #6
            C'est dur, surtout que ce sont des prénoms presque sacrée, Mohamad vers kevin ?

            J'aurais compris dès le début, mais là !!!

            Par contre, je suis pour le fait de donner 2 prénoms, un premier prénom de chez nous, et un second de chez eux, mais à la naissance.
            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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            • #7
              Ceci dit, il y a un mouvement lent vers des prénoms de "mixité" :

              Si l'on en juge par les prénoms de la nouvelle génération d'immigrés en France, on pourrait croire que la communauté maghrébine veut se détacher peu à peu de sa culture d'origine pour s'immiscer dans celle du pays qui l'accueille. En effet, ces dernières décennies, on assiste à un repli des prénoms arabes classiques (Karim, Mehdi, Mohamed, Samir…) au profit de prénoms hybrides (Rayan, Yanis, Yliès, Inès…) ou composés comme Rachid-Nicholas ou Manal-Cécile…

              Le quotidien français Libération revient sur ce sujet dans son édition du lundi après la sortie du guide “La cote des prénoms”, qui recense chaque année les prénoms les plus utilisés dans l'Hexagone.
              Selon les auteurs de cet ouvrage, c'est Rayan (dont l'origine est arabe et qui signifie “beau”) qui est le prénom le plus répandu cette année parmi la communauté maghrébine, dopé par la vogue anglo-saxonne du Ryan. Ce prénom, qui n'était pas du tout utilisé en 1970, a été attribué en 2001 à 8,2% d'enfants d'immigrés. Yanis, lui, d'origine grecque, a été donné à 6% des cas en 2001 alors qu'il n'existait pas du tout en 1970. Par contre, le score de Mohamed a chuté de 12,5% en 1970 à 8% en 2001.
              Comment expliquer ce changement de répertoire? Serait-ce une victoire de l'intégration comme le croient savoir les pères de “La cote des prénoms”.

              Pour le statisticien Guy Desplanques, “en retenant un prénom métissé, bon nombre de parents manifestent leur désir d'intégration… Ceux qui choisissent de donner à leurs enfants des prénoms composés visent à leur laisser la liberté de privilégier ou non leur communauté”. “C'est toute la problématique de l'immigration: à un moment donné, il faut quitter sa culture. Et l'acculturation joue”.

              Mais pour Slah, un père tunisien d'Amélia et Maëlle, il s'agit plutôt d'une “recherche de l'indifférence” pour échapper à “l'apartheid social”. Ce dernier a délibérément choisi pour ses deux filles des prénoms qui passent inaperçus pour leur éviter d'être victimes de pratiques discriminatoires, notamment dans les milieux du travail et de l'habitat.

              D'après la sociologue Nacira Guénif Souilamas, on assiste de moins en moins aujourd'hui à des demandes de francisation des prénoms au moment de la naturalisation. “Les descendants de migrants ne pensent plus que l'assimilation passe par l'acculturation et qu'il faille effacer toute référence à l'origine au parcours migratoire. Ils ont ainsi choisi de renouer avec des références arabes, persanes qui ne sont pas forcément liées à leur pays d'origine ou à l'histoire des parents”. Il s'agit généralement de prénoms faciles, aux consonances fondues, présentables aux familles restées au pays et plus lisses pour la société française. “Ces prénoms hybrides sont la marque d'une appartenance multiple, comme une boîte à outils identitaire”.
              _________________
              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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              • #8
                @Adhrhar : Saha Nsibi, j'espére que tu vas bien.

                Ana j'ai trouvé le prénom, j'appellerais mon fils inchallah "El 3ouqli", wala el boudali. La fille, ça sera "Sakina"
                «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                • #9
                  Pour ces gens c'est bien beau de donner à leur enfants des jolies prénoms qui sonnent bien du style rayan ect ect mais il reste le nom alors on fait quoi ? on le change aussi ? rayan bensaid, ines benmiloud faut trouver une solution m...e!!!!

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                  • #10
                    @MisterOver

                    Par contre, je suis pour le fait de donner 2 prénoms, un premier prénom de chez nous, et un second de chez eux, mais à la naissance.
                    Et pourquoi donc ?
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      moi aussi j'ai donné deux prenom a ma fille le sien et celui de sa grand mere qui n'est plus de ce monde et elle s'appelais pas micheline
                      La véritable mosquée est celle qui est construite au fond de l'âme

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                      • #12
                        MisterOver
                        Saha Nsibi, j'espére que tu vas bien.
                        Ahla n'sibi

                        j'appellerais mon fils inchallah "El 3ouqli"
                        C'est pas courant celui là même au bled.

                        el boudali
                        Celui non plus

                        La fille, ça sera "Sakina"
                        a oui, c'est proche de Chakira, celui il sonne bien "l’intégration"
                        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                        • #13
                          Accepter cela comme un chose normale est une acceptation de vaincue façe aux racistes pour qu'ils vous donne un job ou un logement c'est aussi simple que ça

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                          • #14
                            @Harrachi : En France par exemple, tu peux lui donner 2 prénoms, dont un prénom principal.

                            Le deuxième prénom, si il veut changer son prénom plus tard, on sait jamais
                            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                            • #15
                              WALIS19 bonjour
                              il reste le nom alors on fait quoi ? on le change aussi ? rayan bensaid, ines benmiloud
                              C'est bien vrai ça, ça ne m’étonnerais pas que certains seraient tenté de les changer en noms gaulois.
                              Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                              L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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