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"Israël", vers un tsunami politique

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  • "Israël", vers un tsunami politique

    Les appréhensions suscitées en "Israël" par le printemps arabe se sont avérées véridiques, lorsque des manifestants ont attaqué l’ambassade israélienne au Caire et chassé les diplomates israéliens. Le départ en urgence de l’équipe de l’ambassade, suite à l’intervention du président américain Obama, nous rappelle la révolution islamique d’Iran en 1979. En effet, sept mois seulement après la chute du président Hosni Moubarak, des manifestants ont déchiré en mille morceaux le symbole de l’accord de paix : le drapeau israélien qui flottait dans la capitale égyptienne depuis 31 ans.


    Les historiens qui écriront la fin de l’accord de paix commenceront l’histoire par les dernières années du régime de Moubarak, lorsque le Caire a petit à petit perdu le contrôle du Sinaï, lorsque le désert est devenu un territoire pour les contrebandes d’armes, de femmes et de réfugiés africains. Puis l’armée égyptienne recommence à se déployer sur les frontières, surtout dans ces derniers mois, après avoir obtenu d’"Israël" un feu vert provisoire. Cela représente une chance pour se débarrasser des chaînes imposées par l’accord de paix et pour reprendre son contrôle sur la région entre le canal de Suez et le Néguev.


    Netanyahu craint que le Sinaï devienne une grande bande de Gaza pleine d’armes, une base de lancement de roquettes sur "Israël". Le mur qu’"Israël" construit sur les frontières avec l’Egypte est pour la sécurité immédiate. Il ne pourra pas être une solution pour les dangers stratégiques qui se construisent de plus en plus rapidement de l’autre côté.


    La crise de l’ambassade a commencé suite à la mort de cinq soldats égyptiens, le 18 août dernier, lorsque des voitures israéliennes ont été attaquées sur la route vers Iylat. Et les manifestants de la place Tahrir, qui sont déçus de voir la lenteur du changement de régime, ont adressé leur colère vers l’objectif le plus détesté au Caire : l’ambassade israélienne. L’excuse du ministre de la défense Ehud Barak et la promesse d’"Israël" de coopérer avec l’Egypte pour l’enquête de cet incident n’ont aucunement attiré l’attention de l’opinion publique égyptienne.


    Les Turcs avaient chassé l’ambassadeur israélien d’Ankara, une manière d’exprimer leur colère face à la mort de civils turcs au bord de la flottille qui partait vers Gaza. Une semaine après, les manifestants du Caire ont fait la même chose, et l’autorité n’a rien pu y faire.


    Netanyahu ne veut présenter son excuse à la Turquie pour la mort des civils turcs. Il croit que le monde arabe prendrait un tel acte comme une faiblesse impardonnable. Netanyahu a donc poussé "Israël" vers une guerre dangereuse avec Ankara.


    Le chef du gouvernement turc Erdogan a menacé d’envoyer la marine accompagner les flottilles qui iront vers Gaza. Netanyahu a répliqué par une visite à la base de la marine israélienne. Et le ministre des affaires étrangères a suggéré qu’"Israël" aide les séparatistes kurdes pour équilibrer le soutien turc au Hamas.


    Netanyahu et son ministre Liberman sont montrés comme des héros dans les médias. En revanche, lorsque les manifestants égyptiens ont encerclé les diplomates retranchés dans l’ambassade israélienne, il s’est révélé qu’"Israël" ne possède aucun moyen de les sauver. Netanyahu s’est trouvé obligé de demander l’aide de son grand allié Obama. Encore une fois, "Israël" s’est montré incapable de faire quoi que ce soit sans l’aide des Américains.


    Actuellement, Netanyahu espère changer les alliés perdus, la Turquie et l’Egypte, par un rapprochement avec l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe. Et en Occident, il essaie de contrarier la Turquie, en renforçant les relations avec la Grèce, la Bulgarie et la Roumanie.


    Tout cela n’est que de petites choses. Le tsunami politique a déjà commencé, même avant la déclaration de l’Etat palestinien aux Nations Unies. En effet, "Israël" est tout seul face à l’Iran, à la Turquie et à l’Egypte qui étaient à des moments donnés des amis d’"Israël".


    "Israël" ne peut et ne devra que résister, croit Netanyahu. "Israël" n’a pu empêcher la montée d’Erdogan, la chute de Moubarak ou la continuation du programme nucléaire iranien. Netanyahu n’a rien fait pour apaiser ces choses-là. Et en fin de compte, la position politique et stratégique d’"Israël" va de mal en pis à cause de ses dirigeants.


    Article écrit par Alov Ben, dans le journal hébreu Haaretz, le 14 septembre 2011, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien

  • #2
    L'étau commence à se resserrer sur "Israel"

    L'étau commence à se resserrer sur "Israel", Etat artificiel et contre nature au Moyen-Orient!

    Comme l'avait dit le grand moudjahid Hassan Nasrallah : "Israel" est condamné à disparaitre!

    Il subira le sort de l'apartheid sud africain!

    Les prémisses de cette disparition commencent avec les révolutions arabes.

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    • #3
      il lui reste au plus optimiste des cas, 37 ans d'existence
      J'étais là...

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      • #4
        La grande faiblesse d'Israel est en son sein

        c'est l'alliance entre les politiques laiques avec le système religieux (exempte du service militaire, obligation de respecter certaines lignes rouges...)

        un genre de wahabisme juif



        la survie d'Israel reside dans la rupture de cette alliance et laisser les laiques negicier loin des pression theologiques des religieux

        Sinon c'est la faillites annoncée
        Israel allant se vider petit à petit de sa substance


        La chute du mur de Berlin et les accors d'Oslo ont été une bouffée d'oxygène et un répis
        le premier car il a apporté un flot important de juifs immigrants
        le second car il apporté un espoir aux population laiques assoifées de paix deja présente
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          @Pihman

          Avec tout mon respect et ma considération à tes points de vue qui sont intéressants d'ailleurs, toutefois, quant à moi, je ne fais pas cas de l'enveloppe "religieuse" ou "laique". Pour moi ça ne veut rien dire ces deux mots ou appellations qui ne sont que des masques qui cachent la vraie nature de ces partis qui défendent toujours des intérêts économiques avant tout de classes sociales bien déterminées et un système économique précis bâti sur la colonisation, qu'ils se donnent des noms "laiques" ou de "religieux" la couverture religieuse ou laique ne change pas le fait que tous ces gens là sont des colonisateurs et des dominateurs et refusent les droits du peuple Palestiniens. Le critère ne peut être laicité ou religion. Partout dans tous les pays du monde, ces deux appellations sont trompeuses.

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          • #6
            Ah cette vision marxiste qui n'analyse les évènements qu'à traver le prisme matérialiste de la lutte des classes!
            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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            • #7
              Ah cette vision marxiste qui n'analyse les évènements qu'à traver le prisme matérialiste de la lutte des classes!
              Je ne savais pas que ca existait encore. Je suis en train de lire les bouquins de deux philosophes marxiste de la vieille ecole et je remarque que leurs discours a reellement evolue sur la question, alors je ne comprends pas comment nos marxistes de la derniere heure peuvent continuer a tenir le meme discours que dans les annees 30.

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