Depuis quelques semaines, un incroyable bras de fer se déroule au ministère des Affaires étrangères. Abdelkader Hadjar refuse de rejoindre son nouveau poste d’ambassadeur d’Algérie en Arabie saoudite. La cause ? Selon nos informations, Abdelakader Hadjar a été rappelé du Caire – où il représentait l’Algérie à la fois en Égypte et auprès de la Ligue arabe – suite aux plaintes de plusieurs pays arabes. Ces pays ont protesté officieusement auprès d’Alger à cause de certaines prises de position de M. Hadjar, jugées peu conciliantes. Mais en réalité, ces prises de position sont conformes aux orientations de la diplomatie algérienne.
Parmi les pays auxquels s’opposait régulièrement l’ambassadeur d’Algérie auprès de la Ligue arabe figure l’Arabie saoudite. Alger et Riyad ont souvent eu des divergences sur les dossiers importants, comme la question palestinienne, le processus de paix au Proche‑Orient ou les relations avec l’Iran. Cet été, Abdelkader Hadjar avait même quitté une réunion après un échange vif avec le représentant saoudien.
Aujourd’hui, Abdelkader Hadjar craint de ne pas pouvoir effectuer pleinement sa mission d’ambassadeur à Riyad. Il sait que les Saoudiens ont la rancune tenace et pourraient lui faire payer ses prises de position au sein de la Ligue arabe. Mais malgré le risque de voir son efficacité réduite à néant à Riyad, la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères maintiennent leur décision de l’envoyer en Arabie saoudite.
TSA
Samir Allam
Parmi les pays auxquels s’opposait régulièrement l’ambassadeur d’Algérie auprès de la Ligue arabe figure l’Arabie saoudite. Alger et Riyad ont souvent eu des divergences sur les dossiers importants, comme la question palestinienne, le processus de paix au Proche‑Orient ou les relations avec l’Iran. Cet été, Abdelkader Hadjar avait même quitté une réunion après un échange vif avec le représentant saoudien.
Aujourd’hui, Abdelkader Hadjar craint de ne pas pouvoir effectuer pleinement sa mission d’ambassadeur à Riyad. Il sait que les Saoudiens ont la rancune tenace et pourraient lui faire payer ses prises de position au sein de la Ligue arabe. Mais malgré le risque de voir son efficacité réduite à néant à Riyad, la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères maintiennent leur décision de l’envoyer en Arabie saoudite.
TSA
Samir Allam
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