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Journées culturelles soudanaises à Tlemcen...

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  • Journées culturelles soudanaises à Tlemcen...

    En souvenir d’un certain automne chaud à Oum Dorman




    Danse folklorique soudanaise.


    Senaar, l’ancienne cité du sultanat noir, située entre le Nil blanc et le Nil bleu à l’est du Soudan, sera la capitale de la culture islamique en 2017.


    Tlemcen - Fayçal Métaoui


    La ministre de la Culture de ce gouvernorat, Boutheina Khalifa Djoudaâ, a fait le déplacement à Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, pour découvrir la manière avec laquelle la ville s’est préparée pour accueillir cet événement. Senaar a déjà désigné un coordinateur pour la manifestation de 2017, en la personne d’Ahmed Abdelghani Ibrahim présent, lui aussi, à Tlemcen. Belle petite leçon des Etats qui savent faire des prévisions ! Senaar fut pendant trois siècles (entre le XVIe et XIXe siècles), capitale d’un royaume islamique qui a régné sur une bonne partie de l’Afrique. La cité est connue par les «khalwa» (écoles coraniques), le monument du cheikh Farah Oud Tektouk et par la tradition souffie.

    Depuis hier, la capitale des Zianides abrite les journées culturelles de la République du Soudan du Nord qui précèdent celles du Koweit. Au palais de la culture Imama se déroule une exposition d’artisanat soudanais, de l’art pictural et de photos. L’artiste peintre Haidar Idriss a, à partir du bois, reproduit en calligraphie arabe le nom d’Allah. Ses œuvres portent la chaleur tempérée du Nil bleu et de la mer Rouge. «Dans le bus, et le long de la route entre Alger et Tlemcen, je n’ai pas cessé de prendre des photos des paysages. Nous avons été agréablement surpris par l’accueil chaleureux à l’aéroport et à l’hôtel. Le personnel de l’hôtel venait prendre des photos avec nous. J’ai compris alors l’intensité de la relation entre nos deux peuples», nous a confié Haidar Idriss.

    Il n’a évidemment pas manqué de faire le lien avec le fameux match de l’équipe algérienne de football face à son homologue égyptienne à Oum Dorman l’automne 2009. A l’époque, les Soudanais avaient ouvertement soutenu les poulains de Rabah Saâdane. «A Khartoum, les drapeaux algériens étaient accrochés à toutes les voitures. Je sais que les Algériens ont été quelque peu surpris par notre soutien», a-t-il ajouté. Majdi Mohamed Taha, ambassadeur du Soudan à Alger s’est lui félicité de la solidité des relations algéro soudanaises. «Nous allons axer notre coopération sur les aspects culturels et économiques. Nous sommes en train de mettre en œuvre les accords signés à la faveur de la réunion de la commission mixte algéro-soudanaise à Khartoum en 2010. Nous souhaitons une plus grande présence de l’Algérie dans les activités culturelles au Soudan, et du Soudan en Algérie», a-t-il déclaré.

    La délégation conduite par Ahmed Attef Othmane, vice-ministre de la Culture, a assisté à la soirée inaugurale marquée par la déclamation de poésie, des récitals d’inchad et des danses et chants folkloriques. La poétesse et journaliste Ibtihal Mohamed Mustapha a fait appel «au croissant et à l’étoile» pour évoquer l’Algérie le pays où les enfants ont pris «le lait de la grande révolution». Elle a aussi évoqué la situation douloureuse de son pays divisé en deux. «Au Sud, ils sont une nouvelle fois pris par la nostalgie de la guerre», a-t-elle dit avec des mots bien choisis.

    Le jeune poète Aboubakr Al Jouneid Younès a surmonté son handicap sur scène pour lire un poème qui a plu aux présents. La tradition poétique au pays de Tayeb Salah, le défunt romancier auteur de Maoussim al hidjra ila chamal (la saison de migration vers le Nord), est aussi ancienne que celle du medh. Muni d’un bendir, Mohamed Rahma Hussein et Mohamed Djadallah ont présenté des chants en variation du medh, el inchad traditionnel. Ils ont été relayés par la troupe Essahwa et les chanteurs Khaled Mahjoub et Ali Sabri qui, au moyen d’un clavier, font dans le inchad moderne qui est particulier au Soudan. Le public a ensuite découvert les danses Merdoum de l’Ouest soudanais, Anbour du nord et El kiran du Kordofan exécutées par l’Ensemble des arts populaires de Khartoum.

    Un savant mélange entre rythmes africains et orientaux a marqué les chants. Les invités soudanais n’ont pas résisté à la tentation de danser le bâton en l’air comme le veut la coutume du pays de la Nubie. A noter enfin, que des conférences seront données à la faveur de ces journées culturelles sur notamment la présence de la Tidjania au Soudan.


    El-Watan

  • #2
    Salam, Bonsoir,

    il est sans doute pour le mieux et par la Culture que l'Afrique se construira et se prospèrera, d'ailleurs et de par les temps, comment les Peuples se disaient-ils et se montraient d'être, les progrès sont une oeuvre du temps et l'Afrique est une terre dans cette oeuvre et même si les passés se valent une et plusieurs différences ils ne sont qu'à présent des présents de l'avenir qui se peuvent ajouter d'une histoire, des regards entendus de la Fraternité, des espoirs bien connus de l'Egalité, comme de la vie, des continents, des hommes, il est toutes fois signes d'Humanité...

    Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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