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Après deux années de stabilité, l’inflation en Algérie devrait connaître une hausse en 2012 pour atteindre 4,3% contre 3,9% en 2010 et 2011, a indiqué hier le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales.
Le même document souligne que le taux de croissance sera en baisse pendant l’année en cours, s’établissant à 2,9% contre 3,3% en 2010, avant de rebondir à 3,3% en 2012. La balance du compte courant représentera 13,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2011 contre 7,9% en 2010. Elle atteindra 10,9% en 2012. Le taux de chômage poursuivra sa tendance baissière en 2012 où il devrait être de 9,5% (9,8% en 2011 et 10,0% en 2010). Selon le rapport du FMI, la situation dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) continuera d’être influencée par les mouvements sociaux et les fluctuations des prix. Les perspectives dans ces économies restent tributaires de l’évolution de la demande externe sur laquelle pèse une grande incertitude à la lumière de la situation financière plutôt trouble des Etats-Unis et de l’Europe.
«La priorité immédiate (pour les pays de la région MENA, ndlr) est de préserver la stabilité macroéconomique et de construire la cohésion sociale», relève cette institution qui estime qu’il est tout aussi important de «restaurer la santé fiscale et de concevoir un modèle de croissance pour le moyen et le long termes». L’emploi fait aussi partie des défis qui attendent ces pays. La hausse des prix du pétrole a été une bénédiction pour les pays exportateurs, tandis que les économies importatrices se sont enfoncées davantage. D’ailleurs, le taux de croissance pour les pays de la première catégorie a atteint 5% en 2011, alors pour la deuxième, elle ne devrait pas dépasser 1,5% avant de gagner un point en 2012.
Diversification de l’économie
Globalement, les économies de la région MENA ont été impactées par l’instabilité politique et sociale qui frappe certains pays à travers une baisse des revenus tirés du tourisme ainsi que la diminution des flux des capitaux et des investissement. Le FMI prévoit une inflation élevée à plus de 10% en 2011 pour les pays exportateurs de pétrole avant de chuter à 7,5% en 2012. Le FMI observe que même les pays qui ne sont pas touchés par les révolutions sont soumis à des risques pesant sur leurs économies en raison d’un probable effet de contagion.
Les différentes crises politiques, ayant eu pour théâtre de nombreux pays de cette zone, pourraient affecter la production de pétrole avec des conséquences sur le marché mondial de l’énergie, note encore l’institution de Bretton Woods. La région, signale le FMI, fait face à de sérieux défis. Le plus judicieux consiste à faire de bons placements des finances publiques, préconise l’institution présidée par la Française Christine Lagarde. Pour les pays exportateurs de pétrole, il est question de tirer profit de cette hausse des cours de l’or noir pour diversifier et pérenniser l’économie.
Pour le FMI, les gouvernements doivent mettre en œuvre un programme afin d’arriver à une croissance à moyen terme tout en établissant des institutions fortes, capables de stimuler les activités du secteur privé et d’offrir plus d’opportunités économiques tout en faisant face au taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes.
Nora Boudedja - El Watan.
Le même document souligne que le taux de croissance sera en baisse pendant l’année en cours, s’établissant à 2,9% contre 3,3% en 2010, avant de rebondir à 3,3% en 2012. La balance du compte courant représentera 13,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2011 contre 7,9% en 2010. Elle atteindra 10,9% en 2012. Le taux de chômage poursuivra sa tendance baissière en 2012 où il devrait être de 9,5% (9,8% en 2011 et 10,0% en 2010). Selon le rapport du FMI, la situation dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) continuera d’être influencée par les mouvements sociaux et les fluctuations des prix. Les perspectives dans ces économies restent tributaires de l’évolution de la demande externe sur laquelle pèse une grande incertitude à la lumière de la situation financière plutôt trouble des Etats-Unis et de l’Europe.
«La priorité immédiate (pour les pays de la région MENA, ndlr) est de préserver la stabilité macroéconomique et de construire la cohésion sociale», relève cette institution qui estime qu’il est tout aussi important de «restaurer la santé fiscale et de concevoir un modèle de croissance pour le moyen et le long termes». L’emploi fait aussi partie des défis qui attendent ces pays. La hausse des prix du pétrole a été une bénédiction pour les pays exportateurs, tandis que les économies importatrices se sont enfoncées davantage. D’ailleurs, le taux de croissance pour les pays de la première catégorie a atteint 5% en 2011, alors pour la deuxième, elle ne devrait pas dépasser 1,5% avant de gagner un point en 2012.
Diversification de l’économie
Globalement, les économies de la région MENA ont été impactées par l’instabilité politique et sociale qui frappe certains pays à travers une baisse des revenus tirés du tourisme ainsi que la diminution des flux des capitaux et des investissement. Le FMI prévoit une inflation élevée à plus de 10% en 2011 pour les pays exportateurs de pétrole avant de chuter à 7,5% en 2012. Le FMI observe que même les pays qui ne sont pas touchés par les révolutions sont soumis à des risques pesant sur leurs économies en raison d’un probable effet de contagion.
Les différentes crises politiques, ayant eu pour théâtre de nombreux pays de cette zone, pourraient affecter la production de pétrole avec des conséquences sur le marché mondial de l’énergie, note encore l’institution de Bretton Woods. La région, signale le FMI, fait face à de sérieux défis. Le plus judicieux consiste à faire de bons placements des finances publiques, préconise l’institution présidée par la Française Christine Lagarde. Pour les pays exportateurs de pétrole, il est question de tirer profit de cette hausse des cours de l’or noir pour diversifier et pérenniser l’économie.
Pour le FMI, les gouvernements doivent mettre en œuvre un programme afin d’arriver à une croissance à moyen terme tout en établissant des institutions fortes, capables de stimuler les activités du secteur privé et d’offrir plus d’opportunités économiques tout en faisant face au taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes.
Nora Boudedja - El Watan.