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En cherchant bien on fini par trouver des petits trésors.
Une seule journée ne suffit pas, j'y retourne demain et jeudi.
A part un dictionnaire Anglais-Français. je n'ai pris que des livres des Editeurs Algériens, quelques romans et, un très bel ouvrage sur ma ville (Constantine).
L'un n'empêche pas l'autre.
Le Salon permet de découvrir des éditeurs qui ne sont pas distribués (même à Alger).
Pour les prix les livres sont de -10% (et +) à la Foire, vente directe.
Très bonne idée, vendredi et samedi il y aura trop de monde.
Je n'ai pas visité tous les stands, donc demain le dernier jour pour moi, j'adore cette ambiance.
L’embouteillage commence à l’entrée de l’autoroute qui mène au stade olympique. De là, on voit déjà que les espaces de stationnement sont complets. D’ailleurs, beaucoup de personnes attendent sur le bas-côté de l’autoroute les conducteurs à qui ils ont donné rendez-vous. Il est vrai aussi que le week-end se prêtait à une sortie familiale qui sort du cadre… rendre visite à la famille. Et à l’éternelle question : où aller ? Le Salon international du livre. Les immenses chapiteaux ont donné une dimension humaine à ces grands espaces qu’on ne soupçonnait pas capables d’abriter un aussi grand événement. La météo de ce mois de septembre clément a invité les familles à prendre un café en plein air. Pour certains, joindre l’utile (acheter des livres) à l’agréable (sortir avec les enfants), ce sont des moments si rares qu’ils en profitent. Aussitôt engouffrés dans l’immense bug du royaume de l’écrit, on oublie la chaleur étouffante malgré les efforts des gigantesques climatiseurs, la moiteur qui colle à la peau comme le livre. Des livres, il y en a pour tous et pour tous les goûts. Pour les petits et les grands. Et les deux se bousculent pour approcher des stands, toucher les ouvrages, les feuilleter, les sentir. On se sent réconcilié avec la normalité, avec les gens des livres. Dans moins d’une semaine, ces grands espaces retomberont en jachère stérile dans l’attente d’une prochaine semence. Que la lecture commence à l’école et le livre trouvera preneur
Combien d’écoles possèdent une bibliothèque et un fonds même modeste, juste pour attirer l’attention de l’écolier et lui rappeler qu’à côté de la télé et d’Internet, il y a l’ancêtre du savoir : le livre. Que ce dernier ne se réduit pas aux livres d’école où il n’y a que des leçons à se farcir selon un calendrier à la spartiate. Il y a aussi ces objets du plaisir où l’évasion est garantie, la connaissance et l’ouverture sur l’autre sont assurées. Il y a aussi les bibliothèques communales, malheureusement, pour la plupart elles ne restent ouvertes que pour permettre aux candidats aux examens de venir réviser dans le calme. Il y a moins de bibliothèques que de communes mais plus de fast-foods et de taxiphones que de communes. Paradoxe ? Non, pour la simple raison que l’on peut postuler à des avantages Ansej pour ces projets, mais pas pour ouvrir une librairie. Cette dernière ne suscite pas beaucoup d’attirance et c’est là que devrait intervenir l’État, puissance publique, tant au niveau national que local. Cession de local sans passer par l’appel d’offres, exonération d’impôts, mise en place d’un chèque livre, vente du livre scolaire avec un prix public affiché et enfin ne seront libraires que les universitaires de niveau licence minimum qui sont chômeurs par légions.
Lire c’est comme le service national, une obligation
On avait tant parlé que la lecture sera une matière obligatoire, à partir de cette année. Mais est-ce le cas ? Chaque élève aura à lire quatre livres par an minimum avec fiches de lecture et une notation qui sera portée sur le bulletin de notes. En Iran, il y a 17 000 éditeurs et la lecture obligatoire. Le secteur de la culture dans les pays à faible développement reste le parent pauvre, même si la richesse est ostentatoire et que le rechargement d’une puce de téléphone passe avant l’achat d’un livre. Pays riche, combien coûtera à l’État un investissement de 1000 librairies à donner en gérance à 1000 Algériens. Il n’en coûtera rien. C’est ce même État qui s’enrichira d’avoir créé de l’emploi d’une part et de permettre un riche labour pour les générations à venir, d’autre part.
"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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