Tweet
Le printemps arabe booste l’économie marocaine
Les perspectives de l’économie marocaine sont bonnes selon le Fonds Monétaire International (FMI), qui vient de publier ses prévisions semestrielles pour la région MENA. Pour les 3 derniers mois de l’année en cours et même au-delà, l’institution de Bretton Woods, s’attend à une consolidation de la croissance.
Les analystes du FMI tablent sur un taux de croissance de l’économie marocaine autour de 4,6% sur 2011 et une appréciation du même ordre pour l'année prochaine. Cette prospective est fondée en grande partie sur la hausse des cours du phosphate et des produits dérivés. Le contexte régional semble favoriser le Maroc aux yeux du rapport.
En effet, le document insiste sur une stabilité macroéconomique suffisante pour attirer les investissements et favoriser la création d’emplois dans le secteur privé.
Selon le FMI, le vent de changement, constaté dans la zone, est une belle occasion pour jeter les bases d'un programme de croissance inclusive et respectueux de la solidarité sociale au Moyen-Orient.
Cependant, les auteurs du rapport nuancent quelque peu l’euphorie des changements intervenus dans la région. Justement, ils attirent l’attention sur le fait que les événements actuels montrent que les réformes, voire les périodes de croissance rapide observée en Tunisie et en Egypte, ne peuvent être durables à moins qu’elles ne créent des emplois. Dans ces deux pays, les économistes du FMI s’attendent à un recul de la croissance en Egypte et en Tunisie de 2,5 à 4 points, comparativement à 2010. Par contre en Algérie, le PNB s’apprécierait de 2,9%. Bien entendu, cette institution financière attribue ces contreperformances à la période de transition vécue par chacun de ces trois pays. D’ailleurs, elle rappelle qu’ils étaient en bonne voie de reprise au sortir de la crise mondiale, avec une croissance dans la région, principalement tirée par les pays exportateurs de pétrole de la région, qui est passée de 2,1% en 2009 à 3,9% en 2010. Toutefois, pour réaliser le potentiel à long terme de la région, le FMI a tenu à souligner que, chaque pays devra définir sa propre feuille de route.
D. M. lesafriques.com
Les analystes du FMI tablent sur un taux de croissance de l’économie marocaine autour de 4,6% sur 2011 et une appréciation du même ordre pour l'année prochaine. Cette prospective est fondée en grande partie sur la hausse des cours du phosphate et des produits dérivés. Le contexte régional semble favoriser le Maroc aux yeux du rapport.
En effet, le document insiste sur une stabilité macroéconomique suffisante pour attirer les investissements et favoriser la création d’emplois dans le secteur privé.
Selon le FMI, le vent de changement, constaté dans la zone, est une belle occasion pour jeter les bases d'un programme de croissance inclusive et respectueux de la solidarité sociale au Moyen-Orient.
Cependant, les auteurs du rapport nuancent quelque peu l’euphorie des changements intervenus dans la région. Justement, ils attirent l’attention sur le fait que les événements actuels montrent que les réformes, voire les périodes de croissance rapide observée en Tunisie et en Egypte, ne peuvent être durables à moins qu’elles ne créent des emplois. Dans ces deux pays, les économistes du FMI s’attendent à un recul de la croissance en Egypte et en Tunisie de 2,5 à 4 points, comparativement à 2010. Par contre en Algérie, le PNB s’apprécierait de 2,9%. Bien entendu, cette institution financière attribue ces contreperformances à la période de transition vécue par chacun de ces trois pays. D’ailleurs, elle rappelle qu’ils étaient en bonne voie de reprise au sortir de la crise mondiale, avec une croissance dans la région, principalement tirée par les pays exportateurs de pétrole de la région, qui est passée de 2,1% en 2009 à 3,9% en 2010. Toutefois, pour réaliser le potentiel à long terme de la région, le FMI a tenu à souligner que, chaque pays devra définir sa propre feuille de route.
D. M. lesafriques.com