Quatre policiers ont mis fin à leur jours en l'espace de deux heures en Ile-de-France.
Chaque année, entre 40 et 50 policiers se suicident SIPA
La police francilienne est en deuil. En l'espace de deux heures, quatre policiers se sont donnés la mort en Ile-de-France à quatre endroits différents de la région.
Le premier drame est survenu dans le XIXe arrondissement de Paris où un gardien de la police judiciaire du Val-de-Marne a mis fin à ses jours dans une voiture banalisée. Selon des sources policières, l'homme serait en « état de mort cérébrale ». Le deuxième suicide s'est déroulé à Chevilly où un policier, qui souhaitait reprendre la vie commune avec son épouse, quittée trois ans plus tôt, l’a mortellement blessée de deux balles avant de retourner l’arme contre lui.
Les deux autres policiers se sont pendus à leur domicile. Le premier, un policier affecté au Réseau Ferré de la gare de Lyon, s'est pendu chez lui à Alfortville (94). Il vivait aussi une séparation difficile avec son épouse qui était, elle aussi, fonctionnaire de police. Enfin, le second, gardien de la paix en poste en région parisienne, s'est pendu chez lui au Pré-Saint-Gervais (93).
Des sources syndicales policières évoquent un hasard dans cette série noire. La préfecture de police a toutefois organisé une réunion jeudi après-midi, après avoir proposé un soutien psychologique aux agents de polices ou aux membres de leur famille. Elle évoque des drames liés à « des difficultés d'ordre conjugal et privé ».
Une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a fait valoir par exemple, en 2008, que le risque de suicide dans la police est supérieur de 36% à celui du reste de la population.
Il y a chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers et les fonctionnaires passant à l’acte le font majoritairement avec leur arme de service. Ceux directement liés à des conditions de travail sont toutefois très rares, selon les études effectuées à ce sujet.
Par J.R - France Soir.
Chaque année, entre 40 et 50 policiers se suicident SIPA
La police francilienne est en deuil. En l'espace de deux heures, quatre policiers se sont donnés la mort en Ile-de-France à quatre endroits différents de la région.
Le premier drame est survenu dans le XIXe arrondissement de Paris où un gardien de la police judiciaire du Val-de-Marne a mis fin à ses jours dans une voiture banalisée. Selon des sources policières, l'homme serait en « état de mort cérébrale ». Le deuxième suicide s'est déroulé à Chevilly où un policier, qui souhaitait reprendre la vie commune avec son épouse, quittée trois ans plus tôt, l’a mortellement blessée de deux balles avant de retourner l’arme contre lui.
Les deux autres policiers se sont pendus à leur domicile. Le premier, un policier affecté au Réseau Ferré de la gare de Lyon, s'est pendu chez lui à Alfortville (94). Il vivait aussi une séparation difficile avec son épouse qui était, elle aussi, fonctionnaire de police. Enfin, le second, gardien de la paix en poste en région parisienne, s'est pendu chez lui au Pré-Saint-Gervais (93).
Des sources syndicales policières évoquent un hasard dans cette série noire. La préfecture de police a toutefois organisé une réunion jeudi après-midi, après avoir proposé un soutien psychologique aux agents de polices ou aux membres de leur famille. Elle évoque des drames liés à « des difficultés d'ordre conjugal et privé ».
Une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a fait valoir par exemple, en 2008, que le risque de suicide dans la police est supérieur de 36% à celui du reste de la population.
Il y a chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers et les fonctionnaires passant à l’acte le font majoritairement avec leur arme de service. Ceux directement liés à des conditions de travail sont toutefois très rares, selon les études effectuées à ce sujet.
Par J.R - France Soir.
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